« Un lac est le trait (…) le plus expressif du paysage, c’est l’œil de la terre où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature. » Henry David Thoreau (1817-1862) – Walden ou la Vie dans les bois.
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L’œil de la terre – étang dans le paysage photographié le 11 novembre 2011 vers 17 heures au sommet de la montagne du Semnoz au-dessus d’Annecy (Haute-Savoie.)
Homo sapiens a besoin d’un principe explicatif du fonctionnement du monde. Confronté à la puissance des éléments naturels, il attribue une âme aux phénomènes météorologiques, telluriques, ainsi qu’à certains objets et animaux empreints d’une signification spéciale. Il s’agit d’une proto-religion, l’animisme.
Déjà, l’animisme, en donnant une « âme », attribue des caractéristiques « spirituelles » humaines à ce qui ne l’est pas. Les objets et les éléments ne sont plus des phénomènes aléatoires et aveugles, ils ont des intentions, ils interagissent avec les humains selon des causalités, des sentiments qui sont ainsi directement compréhensibles par Homo sapiens. L’homme n’est plus soumis à l’arbitraire, il est le centre de l’organisation planétaire qui agit selon les mêmes modalités que lui, il prend ainsi le contrôle de ce qu’il subissait auparavant en expliquant l’inconnu en fonction de ce qu’il connaît le mieux : lui-même.
L’ensemble des systèmes religieux humains ne répondent en fait qu’à la même problématique : donner du sens à ce qui est mystérieux et incontrôlable, ramener l’ensemble de la cosmologie à la dimension de l’homme. L’essence de la spiritualité humaine est l’anthropomorphisme, l’explication par l’analogie auto-centrée.
–––– Correspondances non explicites : l’anthropocentrisme –––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Lorsque les aspects « humains » d’un élément naturel ne se dévoilent pas de manière explicite et nécessitent de la part de leurs contemplateurs un effort d’imagination, voire une « construction de type fantasmagorique » pour faire ressortir la présence d’une divinité humanisée, ce ne sont plus les éléments naturels du site qui « parlent » aux hommes mais ce sont les hommes qui veulent entendre de leur part un discours, une histoire dans lesquels l’homme pourrait se reconnaitre comme dans un miroir.
Plutôt que d’anthropomorphisme, il conviendrait plutôt de parler dans tous ces cas ou la ressemblance de l’élément naturel avec le corps de l’homme n’est pas constaté et où pourtant il est « humanisé » par l’imagination, les rites ou sa désignation, d’anthropocentrisme.
Certains éléments naturels du site ressemblant à des objets de la vie quotidienne des hommes étaient considérés comme des objets ayant servi à des divinités les utilisant de la même manière que les hommes. C’est le cas des dépressions cylindriques dans le cours des torrents appelés « marmites du diable », ces, les dalles de pierres considérées comme des « tables de géants », des ouvertures dans les parois permettant un passage appelées « fenêtre ».
marmites du diable
Dans son livre La Montagne (1868), Jules Michelet voit dans la source d’eaux chaudes de Saint-Gervais la présence d’un géant nourri par la Terre-Mère :
« La surprise n’est pas petite de trouver là des eaux chaudes. Que les Pyrénées en donnent, que ces vieilles filles du feu prodiguent des sources brûlantes, cela semble naturel. Mais qu’ici, de ce manteau immense de neiges et de sapins, sourde la chaleur d’en bas, cela saisit, fait penser. On se dit : Derrière l’apparence, le froid décor de l’hiver, il y a un autre dessous, et quelqu’un qu’on ne voit pas. Les glaces (de 1,200 pieds d’épaisseur ? on le suppose) ne sont pour lui qu’un habit. Une personne de granit est dedans ensevelie, jadis enfantée de la terre, un de ses puissants soupirs, de ces élans vers la lumière qu’elle eut ténébreuse encore. Mais, dans son tombeau de neige, cette âme reste en intimité avec sa profonde mère, et toujours elle en reçoit dessous le tiède épanchement. »
l’homme des sociétés premières avait besoin, dans un but de compréhension et d’action, d’interpréter le monde qui l’entourait à son image et à lui attribuer des caractères proprement humains. Pour cet homme, les éléments constitutifs du paysage tels que montagnes, fleuves, sources, arbres étaient des entités vivantes sujettes à des sentiments et à des intentions hostiles ou bienfaisantes qui agissaient sous la forme ou par l’intermédiaire d’esprits ou de divinités. Ces éléments et ces divinités « parlaient » à l’homme par l’intermédiaire de signes qu’il se devait d’interpréter. Des phénomènes tels que orage, tonnerre, forme d’une montagne, d’un rocher, présence d’une source étaient porteurs d’une signification, d’un message qui influait sur les conditions de vie des hommes et leur destinée.
Il semble qu’à l’origine les cultes rendus aux éléments naturels auxquels les hommes conféraient un statut d’essence divine tels que montagnes, sources, rivières, arbres s’adressaient directement à ces éléments naturels sans l’intercession d’une divinité à l’aspect humain. Ce furent les Grecs qui personnifièrent les puissance divines en leur donnant un aspect humain. Cette anthropomorphisation ne se limitant pas à l’aspect physique mais englobant également les spécificités intellectuelles et morales des hommes. Il semble que cette personnalisation des dieux était, pour les hommes, un moyen d’apporter une certaine logique et rationalisation dans leur conduite et leurs actes et les rendre compréhensibles en les faisant agir comme les humains.
Le concept de Terre-Mère
le monde vu à l’image de l’homme : Runge
Les mythes, les légendes populaires font la part belle aux divinités ou aux esprits à l’apparence humaines ou proches de la forme humaine tels géants, les Fées, les lutins, les sirènes, etc…
–––– les projections oniriques –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Dans La poétique de la rêverie, Gaston Bachelard, à propos d’un écrit de Théophile Gautier qui dans son livre Carnage parlait des vents « animalisés » qui soufflent dans la « gorge » de la montagne pose la question de l’objectivisation et la subjectivisation des termes géographiques : « seul un géographe qui croît que les mots servent à décrire objectivement les accidents de terrain peut tenir comme synonymes gorge et étranglement ». Les appellations géographiques ne sont pas toujours neutres et reflètent parfois le mental et ses souvenirs.
Le mot gorge qui s’applique à divers thèmes géographiques et anatomiques a pour origine le latin gurges : gouffre, ouverture béante d’où son sens de passage étroit entre deux montagnes, partie antérieure du cou et dedans de la gorge, siège de la voix, seins d’une femme. La qualification de « gorge » pour un passage étroit de montagne fait elle appel à l’image géographique ou à l’image anatomique du corps de la femme ? Qui a rêvé et fantasmé sur cette image, le géographe ou le marcheur ou le philosophe ?
On peut se poser la même question sur l’usage du terme « étranglement ». Lorsque l’on utilise ce terme pour qualifier un resserrement de terrain voit-on le resserrement physique ou bien s’imagine t’on « étranglé » par l’environnement ?
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–––– Anthropocentrisme : le triptyque Jungfrau, Mönch et Eiger en Suisse –––––––––––––––––––––––
En Suisse, dans le massif des Alpes bernoise, le triptyque remarquable formé par l’alignement des sommets Jungfrau, Mönch, Eiger a marqué les esprits et donné lieu à des interprétations fantastiques.
l’Eider, le Moine et la Jungfrau, 1908 par Ferdinand Hodler (1853-1918) – Wikipedia
La Jungfrau, le Moine et l’Eider, 1897 – carte postale de Emil Nolde (1867-1956)
La Jungfrau, « jeune femme » ou « vierge » en allemand aurait tiré son nom de l’élégance de sa face nord qui lorsqu’elle était enneigée ferait penser à un voile de femme ou à la silhouette des nonnes en robe blanche. D’autres explications font référence au couvent des nonnes d’Interlaken, dédié à la vierge, propriétaire d’alpages voisins de la montagne dont le nom serait « migré », comme il est coutume en région montagneuse, au sommet.
Alexandre Dumas dans ses Impressions d’un voyage en Suisse (1833-1834) raconte également l’effet produit sur lui par la Jungfrau et donne à cette occasion une autre explication de l’appellation qui lui a été attribué :
Je ne sais si ce nom de Jeune fille, donné à la montagne que j’avais devant les yeux, la décorait pour moi d’un charme magique, mais je sais qu’outre la cause qui le lui a fait donner, il s’harmonise merveilleusement avec ses proportions élégantes et sa blancheur virginale. En tout cas, au milieu de cette chaîne de colosses, ses frères et ses sœurs, elle m’a paru la privilégiée des voyageurs et des montagnards. C’est avec un sourire que les guides vous indiquent deux autres montagnes posées sur sa puissante poitrine, que les géographes appellent Pointes d’argent et auxquelles les guides, plus naïfs, ont donné le nom de Mamelles. Ils vous montrent bien, à sa droite, le Finsteraar-horn, plus élevé qu’elle, la Blümlisalp, plus puissante par sa base ; mais ils reviennent toujours à la vierge des Alpes, dont ils font la reine des montagnes.
Ce nom de Vierge fut donné à la Jungfrau parce qu’aucun être créé n’avait, depuis la formation du monde, souillé son manteau de neige ; ni le pied du chamois ni la serre de l’aigle n’étaient parvenus à ces hautes régions où elle porte sa tête. L’homme cependant résolut de lui faire perdre le titre qu’elle avait si longtemps et si religieusement gardé. Un chasseur de chamois nommé Poumann fit pour elle ce que Balmat avait fait pour le mont Blanc ; après plusieurs tentatives inutiles et dangereuses, il parvint à gravir sa pointe la plus élevée, et les montagnards, émerveillés, virent un matin un drapeau rouge flotter sur la tête de la jeune fille déflorée. Depuis ce temps, ils l’appellent la Frau ; car, selon eux, elle n’a plus le droit de porter l’épithète de jung – outrage qui est le même que si nous arrachions du front ou du cercueil d’une jeune fille le bouquet d’oranger, parure symbolique avec laquelle ses compagnes la conduisent à l’autel ou au tombeau.
C’est sur l’une de ces mamelles, sur celle qui regarde la vallée de Lauterbrunnen, qu’un lammergeyer (Grand vautour des Alpes) emporta un enfant de Grindelwald et le dévora, sans que ses parents ni personne du village, accourus à ses cris, pussent lui porter secours.
À la droite de la Jungfrau s’élève le Wetterhorn (pic du Temps), ainsi nommé, non point parce qu’il est contemporain du monde, intacta ævis congenita mundo, mais parce que, selon qu’il est couvert ou dégagé de nuages, on peut prédire le temps qu’il fera.
À sa gauche s’étend, sur une base de plusieurs lieues, la Blümlisalp (montagne des Fleurs), dont le nom, aussi significatif que celui de Wetterhorn, me parut présenter, avec son apparence, une analogie plus difficile à expliquer : car la montagne des Fleurs est entièrement couverte de neige. J’eus alors recours à Willer, qui m’expliqua ainsi cette contradiction entre le nom et la montagne à laquelle il est appliqué : « Nos Alpes, me dit-il, n’ont pas toujours été sauvages comme elles le sont aujourd’hui. Les fautes des hommes et les punitions de Dieu ont fait descendre les neiges sur nos montagnes et les glaciers dans nos vallées ; les troupeaux paissaient là où l’aigle ni le chamois n’osent parvenir aujourd’hui. Alors la Blümlisalp était comme ses sœurs, et plus brillante qu’elles en- core, sans doute, puisque, seule entre elles, elle avait mérité le nom de montagne des Fleurs. C’était le domaine d’un pâtre riche comme un roi, et qui possédait un magnifique troupeau ; dans ce troupeau, une génisse blanche était l’objet de son affection. Il avait fait bâtir pour cette favorite une étable qui ressemblait à un palais, et à laquelle on montait par un escalier de fromages. Pendant un soir d’hiver, sa mère, qui était pauvre et qui habitait la vallée, vint pour le visiter ; mais, n’ayant pu supporter les reproches qu’elle lui faisait sur sa prodigalité, il lui dit qu’il n’avait pas de place pour la loger cette nuit, et qu’il fallait qu’elle redescendit vers le village. Vainement, elle lui demanda une place au coin du feu de la cuisine ou dans l’étable de sa génisse. Il la fit prendre par ses bergers et la fit jeter dehors.» Une bise humide et glacée sifflait dans l’air, et la pauvre femme, misérablement vêtue comme elle l’était, fut prompte- ment saisie par le froid. Alors elle se mit à descendre vers la vallée en dévouant ce fils ingrat à toutes les vengeances célestes. À peine la malédiction fut-elle prononcée que la pluie qui tombait se convertit en neige si épaisse qu’au fur et à mesure que la mère descendait, et derrière le dernier pli de sa robe traînante, la montagne semblait se couvrir d’un linceul. Parvenue dans la vallée, elle tomba, épuisée de froid, de fatigue et de faim. Le lendemain, on la trouva morte. Et, depuis ce temps, la montagne des Fleurs est couverte de neige. »
Un autre voyageur français effectuant en 1874 le « Grand Tour » en Suisse et en Italie décrit ainsi une excursion au pied de la Jungfrau (Trente jours à travers la Savoie, la Suisse et l’Italie par René de Kerviler, écrivain, poète, ingénieur et chrétien) :
« au fond, les versants boisés ou abrupts de la vallée du Boedeli forment un cadre à bords successivement adoucis par le manteau virginal de la Yungfrau (qui signifie jeune fille). Ce tableau est vraiment admirable par sa composition et par ses contrastes (…) «
« nous nous trouvons devant l’Hôtel de la Yungfrau, en face d’un ravin vertigineux que surmonte le groupe éblouissant de glace devant lequel viennent s’extasier les visiteurs du monde entier.
Le guide nous affirme que nous jouissons aujourd’hui du plus beau temps de la saison; que jamais le ciel n’a été si pur, l’air si transparent, ni tous les détails de la Yungfrau, du Moench et de l’Eigger si distincts. Et de fait, il est impossible de rencontrer un plus merveilleux ensemble de rocs et de glaciers : harmonieux dans ses formes, calme dans sa majesté sereine, offrant le contraste saisissant de ses masses gaies et brillantes au-dessus du gouffre noir dont l’œil ne peut mesurer la profondeur. Le soleil scintille sur ces innombrables facettes de neige cristallisée, sur ces cônes polis, sur ces crêtes dentelées. Les ombres bleues s’harmonisent doucement avec l’azur du ciel et sur certains points se confondent avec lui. De temps à autre une masse blanche se détache d’un sommet, roule sur les blocs gisant à la base, les entraîne avec elle, et l’avalanche se faisant jour à travers ravins et couloirs, se précipite avec un bruit formidable que les échos répercutent et qui ressemble à la décharge successive de plusieurs batteries d’artillerie. Malheur au touriste qui s’aventurerait sur le flanc de la montagne ! Il serait impitoyablement broyé. Ces chutes m’inspirèrent un sonnet de circonstance:
La Yungfrau
La vierge est là debout. Sur sa robe de neige,Des diamants sertis dans l’or et dans l’azurTranspercent de leurs feux les profondeurs d’air pur,Et pétillant de joie, au soleil font cortège !Prêtez-moi vos pinceaux, Claude Lorrain, Corrège, Et Guido !Pour tracer, sans ton brusque ni dur,Les contours délicats de ce céleste mur,Il faudrait retrouver votre ancien privilège …Mais quel bruit ! Tout à coup le tonnerre a grondé; Sa voix se précipite, et du flanc dénudéRoule de roc en roc la sinistre avalanche …Ainsi l’âcre poison se cache sous la fleur ! Jeunes gens, prenez garde : Une parure blanchePeut, en vous séduisant, causer votre malheur.
La Jungfrau (1908) et le Moine (1911) par Ferdinand Hodler
Le Mönch, « le moine » qui jouxte la jungfrau ne porte ce nom que depuis 1860. On peut supposer que la régularité de sa forme triangulaire qui peut faire penser à une coiffe de moine et la présence à ses côtés d’une nonne ont influé pour le choix de cette dénomination mais les moines d’Interlaken possédaient également des pâturages au pied de cette montagne et comme dans le cas des nonnes de la même ville, le nom aurait pu migré vers le sommet. A noter que Mönch peut être considéré comme une forme dérivé de Münch qui signifie hongre (cheval, mulet ou âne castré).
–––– Autres exemples d’anthropocentrisme –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
De là, les innombrables appellations de sommets faisant référence à des personnages ou à des lieux surnaturels.
En Autriche, à la frontière avec la Suisse, Trois sommets groupés ont été nommés « Der drei Schwestern » (les Trois Sœurs). A les examiner de près, rien ne permet de déceler des silhouettes féminines dans cet enchevêtrement de roches. Il a donc fallu que les hommes aient éprouvés le besoin d’identifier ou d’apparenter ces sommets à des êtres humains. Le peintre Emil Nolde a représenté ces trois entités sous la forme de visages de jeunes filles faisant face aux visages de trois jeunes hommes représentant les sommets qui leur font face en Suisse.
De la même manière, Emil Nolde a humanisé en 1897 les deux sommets des Dolomites, la Cima della Pala et la Vezzana.
C’est également le cas aux Etats-Unis du Grand Teton (4.197 m) qui est le point culminant du Parc National du Grand Teton au nord-ouest du Wyoming. Son nom lui aurait été donné par des canadiens français membres d’une expédition organisée par la Compagnie du Nord-Ouest, compagnie commerciale fondée à Montréal au XVIIIe siècle. L’observation détaillée de la montagne sous toutes ses faces montre qu’elle est loin de ressembler à un téton même si elle apparait assez élancée et altière. Le nom est sans doute né de l’imagination fantasmée d’hommes restés de longs mois sans contact avec des femmes.
Grand Teton National Park, Wyoming – photo Ron Neibrugge
–––– l’anthropomorphisme artistique en peinture –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Les artistes et plus particulièrement les peintres se sont emparés de ce thème et ont représenté des montagnes réelles ou imaginées sous forme humaine. Cette pratique était courante à l’époque de la Renaissance où les peintres se plaisaient à dissimuler dans les représentations des éléments naturels de leurs tableaux des visages ou des corps humains. Parfois même la représentation anthropomorphique devenait le sujet essentiel du tableau comme dans le cas des peintres Matthaüs Merian et Josse de Momper avec leurs têtes-paysages.
Plus près de nous Degas s’essayera au sujet avec son tableau Falaise ou côte escarpée peint entre 1880 et 1892 où la représentation d’un paysage côtier cache une femme nue à la longue chevelure rouge tombant dans la mer.
Falaise ou côte escarpée (entre 1880 et 1892) – Degas
Plus tard, un peintre américain, Alexander Hogue (1898-1) traitera le thème de manière semblable pour représenter l’érosion de la terre du middle-west lors de l’épisode du dust-bowl.