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En fin d’après-midi, je suis allé voir le film Pride de Matthews Warchus avec l’acteur Bill Nighy que j’apprécie beaucoup depuis que je l’ai vu jouer le rôle d’un rocker sur le retour dans le film Love Actually . Un pur moment de bonheur… Pourtant le scénario ne m’avait au départ pas très emballé : un groupe d’homosexuels qui prennent parti de la cause des mineurs durant leur grande grève de 1984/1985 menée contre la politique de Margaret Thatcher. Beaucoup d’émotion dans le rappel de ce moment d’histoire. Je rattache ce type de cinéma britannique à thème social et politique au néo-réalisme italien des années cinquante, l’humour en plus et le soleil en moins… Deux moments très forts dans le film : la scène de la rencontre dans un village minier de Dulais, au sud du pays de Galles, entre les mineurs grévistes à la mentalité franchement macho et le groupe de gays et de lesbiennes venu de Londres les soutenir. Face à une salle remplie de mineurs coincés franchement hostiles, l’un des gays, un beau mec athlétique (l’acteur Dominic West), se lance dans un numéro de danse déjantée absolument fantastique qui séduit les femmes de mineurs et les entraîne sur la piste de danse où elles se déchaînent devant les regards médusés (et un peu envieux) de leurs maris. Deuxième moment très fort : celui où une femme de mineur se lève et entame en solo un chant sur la condition des femmes de la classe ouvrière repris en chœur par le reste des femmes et la salle toute entière. Autres performances d’acteur remarquables : celle de Ben Schnetzer (dans le rôle de Ben Ashton, l’activiste gay) et de Imelda Staunton (dans le rôle d’Hefina, une villageoise activiste).
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