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Nights in White Satin est une chanson du groupe de rock britannique formé à Birmingham The Moody Blues, sorti en single le 10 novembre 1967. Dès janvier 1968, il connait un succès honorable en Grande-Bretagne où Il s’écoule alors à 20.000 exemplaires journaliers et reste onze semaines dans le classement du hit-parade britannique. Le single rencontre un succès encore plus important en France ( 516.000 exemplaires vendus) où il devient le 100e single le plus vendu des années 1960 et aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse. Son succès sera moindre en Allemagne, en Italie et hors d’Europe. Aux États-Unis, il n’obtient pas le succès escompté mais il refait soudainement son apparition en 1972 dans les hit-parades américains en se vendant beaucoup plus que lors de sa première parution en single. Finalement, Nights in White Satin passe sur la plupart des stations de radio américaines et devient alors un tube national. Son nouveau succès se diffuse alors au Canada et en Grande-Bretagne où il fait mieux qu’au moment de son lancement en 1967.
Nights in white satin, And I love you,
Never reaching the end, Yes, I love you,
Letters Ive written, Oh, how, I love you.
Never meaning to send. Oh, how, I love you.
Beauty Id always missed Nights in white satin,
With these eyes before, Never reaching the end,
Just what the truth is Letters Ive written,
I cant say anymore. Never meaning to send.
‘Cause I love you, Beauty I’ve always missed
Yes, I love you, With these eyes before,
Oh, how, I love you. Just what the truth is
Oh, how, I love you. I cant say anymore.
Gazing at people, ’cause I love you,
Some hand in hand, Yes, I love you,
Just what Im going thru Oh, how, I love you.
They can understand. Oh, how, I love you.
Some try to tell me ’cause I love you,
Thoughts they cannot defend, Yes, I love you,
Just what you want to be Oh, how, I love you.
You will be in the end, Oh, how, I love you.
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C’est extra est une chanson érotique de Léo Ferré, parue sur le 33 tours L’Été 68 et sur 45 tours en 1969 qui a été l’un de ses plus gros succès commerciaux. La légende veut qu’il aurait eu l’idée de cette chanson en voiture, entre deux concerts, en écoutant Nights in White Satin des Moody Blues sur son autoradio. Il fait d’ailleurs directement référence à ce groupe et à cette chanson dans le corps du texte, respectivement dans la première et dans la quatrième strophe. L’expression « c’est extra » proviendrait du fait que sa petite nièce la sortait à tout propos. Mais une autre version de la naissance de la chanson est donnée par Daniel Ichbiah dans son livre « 50 ans de chansons française » : En 1968, Léo Ferré aurait été fasciné par la vision d’une fille qui dansait lors d’un concert des Moody Blues. Cette vision lui aurait alors donné l’idée d’écrire C’est extra. Pour la mettre en musique, il s’en serait remis à son orchestrateur et complice de toujours, Jean-Michel Defaye avec cette requête : « Compose moi quelque chose dans le style des Moody Blues, tu sais « Nights in white satin »… A partir du disque de ce groupe anglais qui lui a été prêté par l’un de ses voisins auteur-compositeur, Pierre Saka, Defaye tente de comprendre comment fonctionne cette musique qui mêle des violons à l’atmosphère d’un groupe pop. C’est ainsi que serait né la chanson qui va lui faire retrouver les faveurs du public. Il va bientôt se faire pousser les cheveux et se produira sur scène en compagnie d’un groupe français de rock.
Une robe de cuir comme un fuseau
Qu’aurait du chien sans l’faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C’est extra
Les Moody Blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C’est extra, c’est extra
C’est extra, c’est extra
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d’la musique en bas des reins
Ce jazz qui d’jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C’est extra
Des mains qui jouent de l’arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
C’est extra, c’est extra
C’est extra, c’est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d’un violon
Et cette chair que vient mouiller
L’archet qui coule ma chanson
C’est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu’on n’attend plus
C’est extra, c’est extra
C’est extra, c’est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu’aurait du chien sans l’faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C’est extra
Les Moody Blues qui s’en balancent
Cet ampli qui n’veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
C’est extra
C’est extra
C’est extra
C’est extra
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