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Edvard Hagerup Grieg, né en 1843 à Bergen (Norvège) d’un père d’ascendance écossaise, consul britannique et d’une mère norvégienne, est un compositeur et pianiste norvégien de la période romantique. Sa découverte en 1863 du folklore norvégien et de ses danses paysannes en fera toute sa vie un militant inépuisable d’un art musical national. Il influencera Claude Debussy et Maurice Ravel. Maître de la petite forme (pièces pour piano), il composera ses œuvres les plus célèbres dans le domaine orchestral comme le Concerto pour piano en la mineur et en 1874 une musique de scène pour la pièce de théâtre Peer Gynt du dramaturge norvégien Henrik Ibsen qui connaîtra un grand succès. Des 22 numéros de cette musique, Edvard Grieg en sélectionnera huit, les arrangeant et les réorchestrant en deux suites pour orchestre symphonique. La Chanson de Solveig est l’un de ces huit morceaux.
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La Chanson de Solveig d’Edvard Grieg a été repris dans le projet de musique électronique Schiller créé en 2013 par le musicien allemand Christopher Von Deylen et auquel a collaboré la soprano lyrique russe Anna Netrebko. Le projet Schiller combine musique électronique et musique classique en s’inspirant de plusieurs morceaux classiques. Morceau magnifique pillé sans vergogne dans un blog que j’ai découvert récemment, assoupi depuis Noël 2014 et qu’on aimerait voir se réveiller….
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Anna Netrebko
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La Chanson de Solveig
Kanske vil der gå både Vinter og Vår L’hiver et le printemps passeront peut-être
Og naeste Sommer med, op det hele År L’été prochain aussi, toute l’année peut-être.
Men engang vil du komme, det ved jeg visst. Mais tu viendras quand même, j’en suis certaine.
Her skal jeg nok vente, for det lovte jeg sidst. J’attendrai encore ici, car j’en ai fait la promesse.
Gud styrke dig, hvor du i Verden går Dieu te garde, où que tu ailles de par le monde )
Gud glaede dig, hvis du for hans fodskammel står Dieu te bénisse, si tu t’agenouille pour le prier.
Her skal jeg vente till du komme igjen J’attendrai ici jusqu’à ce que tu reviennes
Og vente du hisst oppe, vi traeffes der, min Ven ! Et attendrais-tu là-haut, nous nous y retrouverons,
mon ami !
J’apprécie également beaucoup la version instrumentale de ce morceau, ici interprétée par l’orchestre philharmonique slovaque.
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