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Fresque réalisée par David de la Mano et Pablo S. Herrero dans la sa sala de Cura à Zamora (Espagne)
A l’origine dessinateur, l’espagnol David de la Mano s’est vite senti à l’étroit dans les limites étroites de sa page blanche et son dessin a fini par en déborder les marges pour se répandre sur les murs des espaces qui l’entouraient. Aujourd’hui, il parcourt le globe, parfois en compagnie de son complice Pablo S. Herrero avec lequel il a fondé le «Movimiento Senora» pour couvrir de fresques monumentales ou de dessins anecdotiques les murs des bâtiments abandonnés ou considérés comme déclassés, leur conférant grâce à son travail une nouvelle existence et légitimité. Son travail au pinceau, toujours en noir et blanc, est minutieux et les silhouettes humaines représentées, caractéristiques de son style, sont minimalistes à la manière des représentations humaines de l’art pariétal ancien du Sahara. Ces silhouettes apparaissent le plus souvent intégrées dans une composition d’ensemble d’une grande poésie, et engagées dans un mouvement d’ensemble qui transmet sa dynamique au support. Les fresques sont composées pour offrir plusieurs grilles de lecture selon la position du spectateur par rapport à elles c’est ainsi qu’au fur et à mesure qu’on s’en approche de nouveaux détails apparaissent qui étaient auparavant fondus dans la composition d’ensemble. Elles « accompagner » ainsi de manière dynamique le piéton dans sa marche.
la video de la mise en œuvre
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Et un pot-pourri de quelques-unes de ses réalisation, en vrac… (cliquer sur une photo pour l’agrandir)
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