Αποκάλυψις : « Le Livre des Miracles », 1552 (I)

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Αποκάλυψις en grec ancien signifiait à l’origine « dévoilement » ou « révélation », son sens a peu à peu évolué avec le temps pour évoquer une catastrophe massive et violente : l’Apocalypse.

Dragons survolant la Bohème -

Dragons survolant la Bohème –  » Le Livre des Miracles « , vers 1533

     Commandé en Allemagne à des enlumineurs par un mécène dont on a perdu le nom, le « Livre des Miracles » édité à Augsbourg vers 1552, répertorie sous la forme de très spectaculaires illustrations colorées, des constellations, des phénomènes célestes souvent inquiétants, des phénomènes naturels tels que incendies, inondations et autres catastrophes extraordinaires et tout ce que le monde terrestre a vécu comme manifestations divines ou surnaturelles, de la Genèse à l’apocalypse de Saint-Jean, avec entre les deux les témoignages profanes recueillis par les chroniqueurs de l’Antiquité à la Renaissance. Il est composé de 169 feuillets aux illustrations grand format reproduisant en pleine page les aquarelles ou gouaches exécutées par les enlumineurs, légendées de quelques lignes. Certaines illustrations sont surréalistes au point qu’elles semblent issues d’hallucinations. Le manuscrit traite aussi bien de la création du monde et d’incidents tirés de l’Ancien Testament, de traditions anciennes et de chroniques médiévales, que d’événements contemporains de l’auteur du livre. Il constitue un précieux témoignage des préoccupations et angoisses des hommes du XVIe siècle et de la pensée apocalyptique et eschatologique de l’époque. L’éditeur allemand Taschen a éditer en 2013 un fac-similé du manuscrit.

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article lié :

Dragon observé au mont Pilate –  Ouresiphoites Helveticus, sive itinera per Helvetiae alpinas regiones, 1723.

le mont Pilate en Suisse et son dragon.
On raconte qu’après sa mort le corps de Ponce Pilate a été placé près d’un petit lac sur le Mont Pilate, dans le canton de Lucerne. La légende rapporte que chaque Vendredi Saint, Pilate sortait de sa tombe pour aller laver ses mains ensanglantées dans le lac. 
     Si quiconque essayait de défier la domination de Pilate sur la montagne, de grands orages s’abattraient sur les villages dans les vallées situées dans les environs. Ainsi, il était interdit d’escalader la montagne. En 1585, un prêtre et quelques citadins ont décidé de tester la véracité de cette histoire et se sont rendus au pied de la montagne où ils ont fait un terrible tintamarre. Rien ne se passa, on conclus donc que la légende était sans fondement.

Pour l’article complet, c’est ICI

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