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Aleksandr Konstantinovich Petrov
Aleksandr Konstantinovich Petrov (également Alexander ou Alexandre est né dans le village de Prechistoye ( oblast de Iaroslavl ) et vit à Yaroslavl. Après avoir étudié l’art à l’nstitut d’Etat du cinéma et de la télévision (VGIK), il a suivi une formation à l’École avancée pour les scénaristes et réalisateurs de Moscou ou il a été fortement influencé par Yuriy Norshteyn. Après quelques premiers films en Russie, c’est au Canada qu’avec l’aide des studios Pascal Blais que lui a été confié l’adaptation du roman d’Ernest Hemingway Le Vieil Homme et la mer d’où il a réalisé un court métrage d’animation de 20 mn qui s’est révélé être le premier film d’animation grand format jamais réalisé. Le film a été réalisé entièrement en peinture à l’huile pastel sur verre, une technique complexe que seuls, quelques réalisateurs sont capables de maîtriser dans le monde. En utilisant les doigts en remplacement d’un pinceau sur différentes feuilles de verre disposées sur plusieurs niveaux et recouvertes de peinture à l’huile à séchage lent, il faut ajouter de la profondeur aux peintures. Chaque image peinte sur les feuilles de verre doit être photographiée sur grand format et la peinture modifiée légèrement pour la trame suivante et ainsi de suite. Il a fallu Aleksandr Petrov deux années de labeur acharné, de Mars 1997 à Avril 1999, pour peindre chacun des 29.000 cadres. Pour la prise de vue des cadres, un système spécial de caméra permettant le contrôle des mouvements a du être mis au point, sans doute le plus précis de l’animation par ordinateur jamais élaboré. Le film a été acclamé, recevant le Prix d’Académie pour court métrage d’animation et le Grand Prix au Festival du film d’animation d’Annecy . Le style du Vieil Homme et la Mer peut être qualifié de « réaliste romantique ». Les personnes, les animaux et les paysages sont peints et animés de manière très réaliste, mais il y a beaucoup de séquences dans le films où Petrov tente de dépeindre les pensées et les rêves intérieurs d’un personnage comme dans le cas, par exemple, où le pêcheur rêve que lui et le marlin sont frères de natation dans la mer et le ciel. En ce sens, il me fait penser au peintre américain Andrew Wyeth qui a longtemps été boudé par les critiques pour son style réaliste qui ne répondait pas à la mode du moment mais dans lequel aujourd’hui on décèle un contenu symbolique et même une forme d’abstraction.
Pot-pourri
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la Pesca del Pesce Spada dans le strittu di Missina
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Lors de mes séjours à Messine et en Calabre, j’ai toujours été intrigué par l’allure étrange de ces navires qui croisaient à proximité des côtes et qui arboraient en leur centre et dans le prolongement de leur proue de longues et étroites structures métalliques sur lesquels s’agitaient des silhouettes humaines. On m’avait alors expliqué que c’était de cette manière que l’on pêchait l’espadon dans le détroit de Messine. Le pêcheur perché au sommet du mât sur une hune servait de guetteur pour repérer l’espadon et de guide pour diriger le navire tandis que celui posté à l’extrémité de la passerelle au-dessus des flots harponnait le poisson.
Dans les marchés de Sicile, l’espadon, poisson roi, était toujours présent sur les étals des poissonniers, en quartier ou déjà tranché et on ne manquait pas d’exposer sa tête étrange aux regards des badauds.
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