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J. E. H. MacDonald (1873-1932) – The lake O’Hara
« J’ai atteint le sublime lac O’Hara au moment même où il était comme assoupi sous un arc-en-ciel, dominé par les pentes du Mont Lefroy et les cascades de Oesa et là j’ai alors pu ressentir un peu de la béatitude des mortels » – JEH MacDonald, A Glimpse of the West, 1924.
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Né en Angleterre, J.E.H. MacDonald (James Edward Hervey MacDonald) émigre au Canada en 1887, à l’âge de 14 ans, avec sa mère anglaise et son père canadien. La famille s’installe à Hamilton, en Ontario. Il amorce cette même année sa première formation en tant qu’artiste à l’École d’art de Hamilton. Sous l’influence du peintre Lawren Harris, il choisit en 1911 de devenir peintre professionnel. Le peintre A. Y. Jackson rejoindra les deux amis à Toronto pour former un groupe qui développera une approche postimpressionniste de la peinture influencée par les peintres paysagistes de l’Europe du Nord et par le style de Van Gogh. En 1920, cette démarche aboutira à la création du Groupe des Sept qui s’attachera à reproduire dans un style postmoderniste les paysages canadiens. Leurs tableaux aux couleurs vives, aux formes simples et dynamiques, vont transfigurer les paysages canadiens et les revêtir d’une force spirituelle et transcendante.
Le lac O’Hara est l’un des joyaux du Parc national Yoho dans la province de la Colombie britannique. Il se situe à une altitude 2.115 m et est dominé par le Mont Lefroy (3.423 M). J.E.H. MacDonald l’a découvert en 1924 alors qu’il était à la recherche de nouveaux décors et qu’il éprouvait un besoin de solitude et d’un changement de son rythme de vie. Il a trouvé tout cela au lac O’Hara qu’il a représenté dans un style tumultueux et vivement coloré dans plusieurs de ses tableaux.
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Sublime..Merci de dénicher à la fois les textes, les peintures et les photographies à un rythme que je vous envie
Dénicheur… Enfant, il m’arrivait de courir les chemins creux aux franges de la ville dans ce qui était encore une juxtaposition de vergers clos par des haies pour dénicher les nids d’oiseaux. L’instinct sans doute du chasseur-cueilleur légué par Cro-Magnon… A la joie de la découverte se mêlait cependant un sentiment de mauvaise conscience. Exactement ce que je ressens aujourd’hui en rapinant les œuvres réalisées ou découvertes par d’autres… Mais n’est pas MacDonald qui veut… Enki