Romantisme allemand : le rêve apocalyptique de Caroline von Günderode

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Karoline von Günderode (1780-1806), peinture anonyme, vers 1800

Caroline von Günderode (1780-1806), vers 1800

EPITAPHE DE CAROLINE DE GÜNDERODE
ECRITE PAR ELLE-MÊME
LE JOUR DE SA MORT
(d’après les «Pensées d’un Brahmane»
traduit de l’hindou par Herder)

Erde, du meine Mutter, und du, mein Ernâhrer, der Lufthauch,
Heiliges Feuer mir Freund, und du, o Bruder, der Bergstrom,
Und mein Vater der Aether, ich sage euch allen mit Ehrfurcht
Freundlichen Dank; mit euch hab ich hienieden gelebt.
Und ich gehe zur andern Welt, euch gerne verlassend,
Lebt wohl denn, Bruder und Freund, Vater und Mutter, lebt wohl ! 

Terre, ô ma mère ! et toi mon père, souffle du vent,
Et toi, feu, mon ami, et toi d’un même sang, ô fleuve !
Et toi le ciel, mon frère, à tous je dis avec respect
Un amical merci, vous avec qui j’ai vécu ici-bas,
Et maintenant que je m’en vais vers l’autre monde,
Vous quittant sans regret,
Adieu, frère et ami, père et mère, adieu !

27 juillet 1806

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Oestrich-Winkel sur le Rhin

     Gœthe fit en 1814 une excursion sur les bords du Rhin. Le 6 septembre,comme il se promenait dans les environs de Winkel, on signala à son attention des couches de calcaire coquillier, qui lui parurent de formation lacustre, après quoi on lui montra, à travers une oseraie, lendroit huit ans auparavant une Jeune fille sétait donné la mort. « Il est toujours pénible, écrivaitil, dentendre le récit dune catastrophe dans les lieux mêmes le drame sest accompli. Peuton parcourir les rues dEgra sans voir errer autour de soi les ombres de Wallenstein et de ses compagnons ? » Il naimait pas à sappesantir sur les sujets désagréables ; il sempressa de se distraire en questionnant les gens du pays sur la culture de leurs vignes et sur leurs tanneries, et il nota sur ses tablettes que, abattus ou sur pied, les chênes doivent être écorcés lorsquils sont en sève.

le Rhein à Winkel

     Avant lui, un autre poète, Achim von Arnim, lauteur dIsabelle dÉgypte qui ne craignait pas les tragédies et les sinistres émotions, était venu dans ce même endroit : « Après avoir débarqué, nous nous regardâmes les uns les autres sans mot dire, nous montrant du doigt une langue de terre qui sétait enfoncée sous leau. , victime dune innocente erreur, sétait terminée une noble vie vouée aux Muses, et le fleuve a repris à lui le lieu quune mort tragique avait consacré, il voulait le soustraire aux profanations. Pauvre fille, pauvre poète, sont tes amis ? Aucun deux na rassemblé pour la postérité les souvenirs de ta vie et de ton inspiration. Les méchants leur ont fait peur, et ils sont restés bouche close. »

La jeune fille qui sétait tuée à Winkel sappelait Caroline de Günderode.

la Revue des Deux Mondes – 1895 tome 127

Ophelia par Cristina Robles

« La chevelure défaite et le sein poignardé, elle gît, blanche et belle, sur la berge verte du Rhin; et le linceul dont elle s’est secrètement enveloppée, c’est le grand souffle mystérieux qui accompagne les fleuves puissants et mâles…»    –    Armel Guerne

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Jean Delville - Le Paradis terrestre

Caroline von Günderode

     «Le rêve d’avant le départ en voyage e(s)t déjà lui-même voyage». Ces mots, Marcel Brion, dans l’Allemagne romantique, le voyage initiatique, les dédie à la vision nocturne qui impressionna tant Caroline von Günderode la muse des romantiques allemands, quelques jours avant qu’à Winkel, sur les bords du Rhin, elle ne se perce le cœur d’un stylet à manche d’argent. Un batelier devait retrouver son corps, le lendemain, tel celui d’une Ophélie, flottant sur l’eau du fleuve. Marcel Brion nous laisse entendre que ce rêve aurait pu jouer un rôle dans la décision de mourir qu’avait prise la jeune femme. Il laisse également  entendre que cette décision ne relèverait pas d’un amour morbide de la mort (Liebestod) ou de la déception résultant d’un amour frustré, ni d’une fuite devant le destin mais du désir d’atteindre un état supérieur de perfection et de symbiose avec l’univers en se dépouillant «du complexe des multiples pour atteindre l’Un, primordial et éternel». Ce faisant, Marcel Brion passe allègrement sur le fait que Karoline, quelques heures avant sa mort, avait été prévenue par une amie que son grand amour, le philologue et mythologue Frederic Kreuzer, s’était réconcilié avec son épouse et avait décidé de rompre leur relation. Elle avait d’ailleurs plus tôt écrit à son confident le théologien Daub, une lettre qui constitue l’une des plus belles confessions amoureuses de la littérature allemande dans laquelle elle déclarait ne pouvoir supporter la perte de son amour pour Kreuser. Déjà au printemps 1805, elle avait évoqué avec Kreuzer d’un projet de suicide par inanition. Celui-ci avait alors pris peur, craignant que ses théories philosophiques aient été mal interprétées par la jeune femme : «Il me faut contredire à l’une de vos idées favorites… La pensée que l’on peut se rapprocher plus tôt de l’éternel par la destruction du corps, cette pensée, qui vous domine, est fausse, d’après les préceptes mêmes de la philosophie que vous aimez. »
  Pour Genevièvre Bianquis, auteure en 1910 d’une étude sur Karoline von Günderode, la foi initiale de Caroline sur une transformation et une rédemption du monde qui était celle de l’école romantique à son aurore, s’est effacée peu à peu sous l’empire d’un pessimisme moral et social qui est allé grandissant. Les esprits supérieurs, les élus, sur qui reposait l’espoir du changement, ont perdus leur foi dans les hommes et dans la vie, ils sont devenus fatalistes et se sont réfugiés dans leur solitude intérieure et la contemplation mystique des lois de l’univers, attendant le moment ultime de leur anéantissement où cessera toute souffrance avec tout désir et où ils retrouveront la paix en fusionnant avec l’univers vivant où régnent des lois divines, éternelles et immuables. Dans l’attente de ce moment, Caroline pour sa part avait trouvé refuge dans le lien essentiel qui l’unissait à Kreuzer et qui était devenu le ressort même de sa vie. Perdre cette affection s’apparentait à une mutilation cent fois plus cruelle que la mort même. Elle était une de «ces âmes profondes, qui peuvent périr d’une blessure légère, et qui volontiers franchissent le pont». Ce pont, elle l’a franchi un 26 juillet 1806 sur les bords du Rhin. Genevièvre Bianquis ajoute que si plusieurs jeunes femmes de sa génération furent victimes du romantisme mais « elle fut assurément parmi elles l’une des plus pures et des plus touchantes. Son cas, compliqué de pathologie, est un des cas-types du romantisme allemand, et peut-être du romantisme de tous les temps et de tous les pays. Si c’est une romantique folie que de vouloir vivre le rêve poétique lui-même en son intégrité, si la vie condamne toujours ceux qui méconnaissent ses nécessités primordiales et venge sur eux cette méconnaissance, disons que Caroline de Gunderode est tombée victime d’une fatalité qu’elle avait provoquée.»  Marcel Brion a trouvé les mots juste pour évoquer « Cette femme si pure et si passionnée et qui a voulu donner à sa mort volosntaire une suprême excellence de forme et dont l’initiation à la vie divine a été le vol rapide et d’une droiture impeccable d’un oiseau, rejoint les éléments de ce coup d’aile infaillible qui dirigea sa vie et son suicide. »

    Armel Guerne, le grand spécialiste du romantisme allemand, cité par Jean Moncelon nous mettait en garde de ne pas prêter une attention suffisante aux femmes qui ont accompagnées l’essor du romantisme allemand : « Leur coeur et leur chaleur imprègnent magiquement le Romantisme d’une féminité souveraine » et à propos desquelles Novalis écrivait : « On dirait qu’elles sont par nature ce que nous sommes par art, et que leur art est notre naturel. Elles sont des actrices nées, des artistes nées ». Il cite la lettre écrite par Bettina Brentano, la jeune amie de Caroline von Günderode à la mère de Goethe à propos de son suicide : « Elle me lisait ses poésies et se réjouissait de mon approbation. (…) Nous lisions Werther et nous discutions beaucoup sur le suicide ». Sa devise était « Beaucoup apprendre, beaucoup comprendre par l’esprit, et mourir jeune ! Je ne peux pas voir la jeunesse m’abandonner ». Quand Bettina essayait de la raisonner : « Vis, jeune Günderode, ta jeunesse, c’est la jeunesse du jour, l’heure de minuit la fortifie (…). N’abandonne pas les tiens, ni moi avec eux. Aie foi dans ton génie, afin qu’il grandisse en toi et règne sur ton coeur et ton âme. Et pourquoi désespèrerais-tu?… Comment peux-tu pleurer ta jeunesse? Je ne peux pas supporter tes divagations sur la vie et la mort… ». elle répondait en magnifiant ses rêve intérieurs d’une singulière beauté : « Il te faut redescendre dans le jardin enchanté de ton imagination, ou plutôt de la vérité, qui se reflète dans l’imagination. Le génie se sert de l’imagination pour rendre sensible par la forme ce qui est divin et ce que l’esprit de l’homme ne saurait comprendre à l’état idéal. Oui, tu n’auras d’autres plaisirs dans ta vie que ceux que se promettent les enfants par l’idée de grottes enchantées et de fontaines profondes »

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Jean Delville - flying souls

Rêve apocalyptique

    Je me tenais sur un haut de rocher dans la Méditerranée, et devant moi était l’orient, et derrière moi l’occident, et le vent reposait sur les eaux.
   Le soleil alors s’enfonça, et il venait à peine de disparaître sous l’horizon, que déjà montait de nouveau le rouge de l’aube et, dans une hâte effrénée, sous la voûte du ciel, se chassaient le matin et le midi, et le soir et la nuit.
     Avec stupéfaction je les voyais se ruer dans un cycle vertigineux; mais il n’y avait au rythme de mon pouls nulle accélération, de précipitation aucune au mouvement de mes pensées, et le temps poursuivait en moi son cours habituel; mais en dehors c’était une autre loi qui le faisait mouvoir.
     J’eusse aimé me lancer dans les rougeurs du crépuscule ou me jeter dans le fond des ombres de la nuit, afin de me trouver emportée dans leur hâte et de ne vivre point avec une pareille lenteur ; mais à les voir ainsi et les guetter toujours, je fus si fatiguée que je m’assoupis.  (1)
     Je vis alors un vaste océan devant moi, que ne bordait aucun rivage : ni au septentrion, ni au midi ; ni à l’orient ni à l’occident. Pas la moindre brise qui remuât les ondes, et pourtant cette mer immense était agitée dans ses profondeurs, émue comme par une fermentation intérieure.

Jean Delville - l'Homme Dieu, esquisse, 1900

     Et maintes formes surgissaient, se levaient de la mer profonde, et des brumes en montaient qui devenaient nuages; et les nuages s’appesantissaient et venaient toucher, en de brusques éclairs, les ondes mères.  (1)
     Et toujours de nouvelles et plus diverses formes surgissaient de la profondeur; mais un vertige me prenait, et une angoisse singulière : ma pensée se trouvait emportée ça et là, tel un flambeau sous un vent de tempête, jusqu’à l’extinction du souvenir.
     Mais comme je m’éveillais de nouveau et commençais à reprendre conscience de moi-même, voici que j’ignorais combien longtemps j’avais dormi, et si c’était des siècles ou des minutes; car si j’avais bien eu des rêves confus et lourds, rien ne m’était arrivé cependant, qui eût pu me faire souvenir du temps.
     Mais il y avait en moi un sentiment obscur, comme d’avoir reposé au sein de cette mer et d’en avoir surgi, semblablement aux autres formes. Je me faisais l’effet d’être une goutte de rosée et de me balancer joyeusement çà et là dans les airs ; ce m’était un bonheur que le soleil jouât sur moi et que me contemplassent les étoiles.

Jean Delville - flying souls (détail)

      Sur les ailes plus rapides du vent, je me laissais emporter au loin; je me joignais aux rougeurs du couchant et aux septicolores gouttelettes de l’arc-en-ciel; avec mes compagnes de jeu, je venais me ranger autour de la lune alors qu’elle venait se cacher, et je suivais sa course.
     Le passé, pour moi, se trouvait aboli ! Au seul présent j’appartenais. Néanmoins une nostalgie était en moi, qui ne connaissait pas l’objet de son désir, et toujours je cherchais, et jamais rien de ce que je trouvais n’était ce que j’avais cherché; en nostalgique je vagabondais par l’infini.  (2)
      Puis il y eut une fois où je me rendis compte que tous les êtres qui étaient montés de la mer, de nouveau y revenaient et de nouveau s’y réengendraient en de nouvelles et diverses formes. La chose alors me surprit grandement car je n’avais moi-même conscience d’aucune fin. Je me pris à songer qu’aussi ma nostalgie pouvait bien être de faire retour à cette source de la vie.
       Et tandis que je songeais à cela, dont j’avais le sentiment presque plus vif que celui de ma propre conscience, voici soudain que j’eus le coeur comme enserré et engourdi par un brouillard. Puis il s’évanouit bientôt : je n’étais plus moi-même, me semblait-il, tout en étant plus que jamais moi-même; et si je ne parvenais plus à trouver mes limites, si ma conscience les avait franchies, si elle était différente et plus grande, néanmoins et pourtant je me sentais en elle.
      Libre, voici que je l’étais, des frontières étroites de mon individu; et cessant d’être une goutte isolée j’avais été rendue au tout que je possédais à mon tour; du tout j’avais la pensée, du tout j’avais le sentiment; dans l’océan j’étais une onde, et dans le soleil j’étais rayon, avec les astres la gravitation; en tout j’avais sentiment de moi-même, et en moi-même je jouissais de tout.
      Or donc, celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! Point n’est-ce deux, ni trois, ni mille, ni milliers, mais Un et Tout, voilà. Point de corps et esprit séparés, dont l’un serait au temps et l’autre à l’éternité, mais l’Un, voilà, qui est et qui s’appartient à soi-même, qui est le temps et l’éternité ensemble, et le visible et l’invisible, qui demeure dans le changement : une vie infinie.  (3)

Caroline von Günderode

Jean Delville - l'Homme Dieu, esquisse (détail), 1900

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Le commentaire de Marcel Brion sur le rêve apocalyptique de Caroline von Günderode (L’Allemagne romantique – Le Voyage initiatique)

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Ce sommeil onirique, à l’intérieur du sommeil réel et comme greffé sur celui-ci, suscite une puissante image marine, approche de l’infini tel que peut le visualiser une sensibilité féminine et suggestions des navigations symboliques qui s’y manifesteront. (…) La conscience de toucher ces «ondes mères» dont la signification est capitale dans la Traumdeutung éveille en même temps ce désir de se perdre, cet appétit de l’anéantissement toujours si vigilant chez Caroline von Günderode qu’il la conduit fermement, inexorablement jusqu’au suicide, et le pressentiment — la certitude — que la mort peut-être un passage vers un état plus haut et plus parfait.

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   Aiguillonnée par la nostalgie — l’intraduisible et indéfinissable Sehnsucht romantique, caractère éminent et constant de l’homo romanticus puisque déjà chez Alexandre de Macédoine déjà tous les traits étaient présents —, cette nostalgie qui donne la poussée initiale au désir (au besoin) du voyage, Caroline von Günderode illumine d’un éclat subit le champ de la vision et les formes qui s’y meuvent et formule la leçon reçue par la voyante.

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     Perçu enfin comme une quête mystique et cosmique en même temps, ce vagabondage à travers l’infini, dans la confusion des pensées, des figures et des sentiments, prend subitement tout son sens — direction, signification. La vision qui se mouvait en d’incessantes et obscures métamorphoses repousse la ruée des formes symboliques et se fixe en une conclusion ferme et illuminante. Cette expérience onirique initiatique est si exceptionnelle et si belle (apparaît) dans (cette) conclusion, dans le soudain et définitif «une fois», qui en donne la clé.

      Il existe peu de texte aussi expressifs d’une très lucide expérience de communion unitive avec les éléments éprouvés en tant que divins, très peu de face à face avec le sublime aussi directs et aussi saisissants. Au lieu du long chemin péniblement parcouru par les candidats à l’initiation, qui fait le sujet des quelques romans romantiques allemands (…) la soudaineté abrupte avec laquelle la révélation suprême est donnée à Caroline von Günderode atteste la haute et rare qualité de cette âme. Elle mérita de franchir pendant la durée non mesurable de la vision extatique tous les degrés en une seul enjambée voudrait-on-dire ? Chez quelques mystiques privilégiés de la vision divine, seuls, trouverait-on une pareille disponibilité à se dépouiller du complexe des multiples pour atteindre l’Un, primordial et éternel. Avec une extraordinaire noblesse, Caroline a justifié dès avant son suicide cette décision de mourir qui n’est ni Liebestod, ni déception d’un amour frustré, ni fuite devant le destin. «Il est heureux pour moi, a-t-elle dit, que j’aie le courage de mourir à la mortalité et de vivre pour l’immortalité, de sacrifier le visible à l’invisible» et de mériter, ajoutons-le, de vivre éternellement avec les héros, ainsi qu’il est dit dans la Sentence initiatique des mystères orphiques.

Marcel Brion (L’Allemagne romantique – Le Voyage initiatique)

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Textes et articles liés

  • l’Allemagne romantique, le voyage initiatique de Marcel Brion – édit. Albin Michel, 1977.
  • Caroline von Günderode par Genevièvre Bianquis, agrégée d’allemand. Docteur de l’Université de Paris, 1910 – C’est  ICI
  • Femmes romantiques allemandes (article du Net) par Jean Moncelon – C’est  ICI

La tombe toujours fleurie de Karoline von Günderode à Winkel (Rhin).

La tombe toujours fleurie de Karoline von Günderode à Winkel (Rhin).

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