Dérives… la Nuit du Chasseur

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La Nuit du Chasseur (1955) – réalisateur : Charles Laughton

          La Nuit du chasseur est un film américain réalisé par Charles Laughton en 1955. Il est tiré du roman homonyme La Nuit du chasseur de Davis Grubb publié en 1953 qui s’inspire de Harry Powers, un tueur en série condamné à la pendaison à Moundsville en Virginie-Occidentale pour avoir assassiné plusieurs femmes et les enfants de l’une d’entre elle. Il attirait ses victimes par des petites annonces sentimentales.

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Quelques chansons enfantines du film

Once Upon a Time There Was a Pretty Fly
[ The Night of The Hunter’s Lullaby ]

Once upon a time there was a pretty fly
He had a pretty wife, this pretty fly
But one day she flew away, flew away
She had two pretty children
But one night these two pretty children

flew away… flew away
Into the sky
Into the moon

« Il était une fois une jolie mouche, / Il avait une jolie femme, cette jolie mouche / Mais un jour elle s’est envolée, s’est envolé, s’est envolé / Elle avait deux jolis enfants / Mais une nuit ces deux jolis enfants / Se sont envolés, s’est envolé, dans le ciel, dans la lune »

Music by Walter Schumann
Lyrics by Davis Grubb
Originally sung by Sally Jane Bruce  but later dubbed by  Betty Benson

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Dream, little one (chant du générique)

Dream, little one, dream,
Dream, my little one, dream.
Oh, the hunter in the night
Fills your childish heart with fright.
Fear is only a dream.
So dream, little one, dream.

« Rêve, mon petit, rêve, / Rêve, mon petit, rêve, / Même si le chasseur dans la nuit / Emplit ton cœur enfantin d’effroi, / La peur est seulement un rêve / Alors rêve, mon petit, rêve ».

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Hing hang hung

Hing hang hung,
See what the hangman done.
Hing hang hing, hang hing hang hung.
See what the hangman done.

Hung hang hing,
See the robber swing.
Hing hang hing, hang hing hang, hing hang, hing hang hung.
Now my song is done. Hing hang hung.

See what the hangman done.
Hung hang hing. See the robber swing.
Hing hang hing, hang hing hang, hing hang,hing hang hung.

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2 réflexions sur « Dérives… la Nuit du Chasseur »

  1. J’avais « perdu » ce film. Je me souviens qu’il m’avait été interdit de le voir lorsque j’étais enfant et que je l’ai regardé, en cachette, en partie, derrière la porte du salon. Magnifique (les noirs sont splendides) et effrayant à la fois. Je vais le regarder, devenue adulte avec un nouveau regard (ou pas). Merci. Merci. Merci…

    • J’ai moi-même été terriblement angoissé lorsque, à l’adolescence, j’ai vu ce film pour la première fois. Au-delà de l’angoisse résultant de la traque de ces deux enfants, il y avait une seconde angoisse plus fondamentale, plus « existentielle » induite par le fait qu’une telle horreur puisse avoir lieu malgré les préceptes moraux qu’on me présentait alors comme menant la société. On ne parlait pas, on ne devait pas parler de certaines choses qui étaient « tabou ». Le film de Charles Laughton a eu le mérite de briser la loi du silence et on lui a fait largement payer. Les critiques furent le plus souvent négatives et ce fut le premier et le dernier film de ce réalisateur. De plus, au lendemain de la Guerre, à une époque d’espérance et de renouveau économique, les gens étaient dans le déni, ne voulant pas s’encombrer l’esprit de choses négatives. Ce n’est que bien plus tard que les cinéphiles en ont fait un film culte et qu’il a été reconnu comme un chef d’œuvre. C’est l’un de mes films préférés…

      Bien à vous, Enki

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