poèmes d’amour de l’Égypte ancienne

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Chants d’amour de l’Egypte ancienne
aux éditions La Table Ronde

ob_814e09_egypte-louvre-169-buste-de-femme

Buste d’Egyptienne – musée du Louvre

L’unique

L’unique, la bien-aimée, la sans pareille,
La plus belle du monde,
regarde la, semblable à l’étoile brillante de l’an nouveau,
au seuil d’une belle année.

Celle dont les reins sont alanguis, et les hanches minces,
celle dont les jambes défendent la beauté,
celle dont la démarche est pleine de noblesse,

lorsqu’elle pose ses pieds sur la terre,
de son baiser me prend le coeur

thumb_1c3d1aa1c765451107c5cd7370fa48fe

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Peinture-de-la-tombe-de-Menna--l-epouse-de-Menna--universi

Fais un jour heureux.

Fais un jour heureux.
Respire en même temps le baume et le parfum le meilleur.
Les guirlandes de lotus et de fruits de mandragore sur la gorge de ta femme,
Celle qui est dans ton coeur et est assise à ton côté ;
Qu’il y ait devant ton visage du chant et de la musique !
Rejette loin de toi le souci. Songe à te réjouir
Jusqu’à ce que vienne ce jour d’aborder à la terre qui aime le silence !

L’unique, la bien-aimée, la sans-pareille,
La plus belle du monde
Regarde-la, semblable à l’étoile brillante de l’an nouveau,
Au seuil d’une belle année.

couple

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Nefertiti

p139

°°°
Chant de la grande joie du cœur

Celle dont brille la grâce, dont la peau rayonne,
A des yeux au regard clair,
Et des lèvres au doux parler.
Jamais elle ne prononce une parole superflue.

Elle, dont le cou est long, la poitrine lumineuse,
Possède une chevelure de lapis véritable.
Ses bras surpassent l’éclat de l’or,
Ses doigts sont semblables aux calices de lotus.
°°°

28fd3cf1b3a9e772edb0aeccf1d24380

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Peinture-de-la-tombe-de-Djeserkaraseneb-

La bouche de ma soeur est un bouton de lotus,
Ses seins sont des pommes d’amour,
Ses bras sont des étaux,
Son front est le cerceau de l’acacia
Et moi je suis l’oie sauvage.
Mes regards montent vers sa chevelure, un appât,
Et je suis pris dans le piège.

Chants d’amour de l’Egypte ancienne
aux éditions La Table Ronde

Tomb_of_Nakht_-_three_musicians

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Laisser un commentaire