Caius Julius Caesar Octavianus (63 av. JC – 14 ap.JC) – bronze
Fils adoptif posthume de son grand-oncle maternel Jules César à la suite de l’assassinat de ce dernier en 44 av. JC, il met en place un triumvirat avec ses alliés Marc-Antoine et Lépide pour lutter contre les assassins de son oncle. Après la défaite de ces derniers le triumvirat se défait suite aux ambitions personnelles. Lépide est envoyé en exil et Marc Antoine, vaincu, se suicide. Auguste devient alors empereur des Romains.
Robert Schumann (1810-1856) est le musicien romantique allemand par excellence : poète, passionné et marqué par la tragédie. Avec un père libraire et une mère musicienne, le jeune Schumann se passionnera très tôt à la littérature et à la musique mais c’est la musique qui retiendra toute son attention après qu’il ait assisté à un concert à Karlsbad, priant son père de lui offrir un piano. Après avoir commencé des études de droit à Leipzig et Heidelberg, il choisit finalement de se consacrer à la musique et prend des cours auprès du professeur Friedrich Wieck. Il s’essaie avec passion à la composition mais à l’automne 1833 tombe dans une profonde dépression. La famille Schumann semble marquée par une terrible fatalité qui va porter le malheur sur elle et la décimer : en 1826, l’unique sœur du futur compositeur se suicide à 19 ans puis, quelques mois plus tard, c’est son frère August, atteint d’une “maladie de nerfs“, qui succombe à son tour. En 1833, l’année de la dépression de Robert, une épidémie de choléra sévit en Allemagne et c’est au tour de son frère Julius et de sa belle-sœur de perdre la vie. Sa dépression s’accompagne alors de fièvres persistantes et s’aggrave jusqu’au point où se sentant perdre la raison il pense à se suicider et tente de se défenestrer. Après une période où il semble avoir retrouvé un nouvel équilibre, il subit de nouvelles épreuves avec la rupture de ses fiançailles avec sa fiancée Ernestine von Fricke, la mort de sa mère et l’opposition de son ancien professeur Friedrich Wrieck à son union avec sa fille virtuose alors âgée de 16 ans, Clara, auprès de laquelle il a trouvé un nouvel amour et la mort de son frère Edouard. Après son mariage enfin conclu avec Clara, suit une courte période de sérénité et de de succès musical pour les deux époux de quinze années avant qu’il ne soit rattrapé par ses vieux démons; sujet à des hallucinations et des troubles de la parole, il se jette le 27 février 1854 dans le Rhin à Düsseldorf. Repêché, il est conduit dans un asile dans lequel il restera enfermé jusqu’à sa mort en 1856 à l’âge de 46 ans.
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Kinderszenen (Scènes d’enfants)
Cette œuvre pour piano écrite par Schumann en 1838 a été composée au cours d’une période tourmentée de la vie du compositeur lorsque le père de Clara Wrieck s’opposait à leur mariage. Curieusement, cette tension dans la vie de Robert Schumann ne transparaît aucunement dans cette composition de treize brèves pièces empreintes de sérénité. Träumerei(Rêverie), ci-dessous présentée est la pièce n°7.
La danse des mains : deux interprétations de Träumerei par Valentina Lisitsa
Née en Ukraine à Kiev en 1993, Valentina Lisitsa est une pianiste installée aux Etats-Unis qui malgré son talent et le fait qu’elle ait remporté en 1991 le prestigieux concours pour deux pianos de la fondation Murray Dranoff aux Etats-Unis avec son mari, le pianiste Alexei Kuznetsoff, n’a pu acquérir sa renommée que de manière atypique en postant sur le Net des vidéos gratuites. Elle a connu et poursuit depuis une carrière internationale. La première vidéo a été enregistrée à la Guildhall Scool of Music and Drama à Londres le 2 avril 2009 (admirez le jeu de mains) et la seconde avec le Séoul Philharmonic. Je préfère la seconde version moins lente et moins démonstrative…
— « le monde était comme absent », Que voulais-tu dire par là ?
— Je voulais dire que si tout était bien là, le paysage en son entier, avec ses montagnes son ciel, ses nuages, son lac, ses arbres… il semblait manquer quelque chose, quelque chose d’indéfinissable et pourtant essentiel. Vois-tu, je venais juste de traverser la majestueuse allée bordée de platanes qui nous conduit avec les honneurs jusqu’au lac, cetteAxis Mundi si chère à mon cœur. Tout paraissait trop calme, immobile et silencieux, semblant étrangement au repos, à l’arrêt… La surface du lac d’habitude si animée était figée et compacte telle une plaque de marbre. Pas la moindre once de vent et un silence oppressant pesait sur toute chose. Quant au soleil, il avait disparu et la lumière, timidement présente, comptait comme un sursis. C’était comme si le paysage tout entier était dans l’attente et la crainte de quelque chose, quelque chose d’immense et implacable qui ne tarderait pas à se produire, et que la vie qui habituellement tout animait s’était enfuie et l’avait laissé exsangue.
Oui, quand je disais que « le monde était comme absent », je voulais dire par là que le paysage paraissait avoir perdu ce qui faisait son âme et qu’il semblait réduit à l’état de simple décor. Peut-être était-ce le moyen qu’il avait choisi pour préparer son engloutissement par la nuit comme le fait une ville qui évacue ses habitants avant sa submersion par une armée barbare.
Si tu savais le sentiment de désarroi extrême que l’on éprouve à ce moment là, d’être comme un survivant dans un lieu mort. Cette sensation que ressentira un jour lointain le dernier homme présent sur Terre.
C’est le chant d’un oiseau qui m’a tiré de ces sombres pensées Un chant d’oiseau suivi d’un deuxième, d’un troisième, puis de dizaines d’autres, des centaines d’autres, peut-être même des milliers. Tout le bois qui bordait la rive du lac retentissait soudainement d’un concert de joyeux piaillements, de sifflements harmonieux. Chacun voulait exceller dans son domaine et faisait de son mieux pour occuper le terrain. C’était une explosion continue de sons, une joyeuse et délirante cacophonie. Des mélopées de coassements rauques s’élevaient des épais massifs de roseaux et venaient s’ajouter au charivari ambiant.
La gente ailée ne s’en laissait pas compter et tentait, dans un combat d’arrière-garde, de repousser l’avancée de la nuit…
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Février 2016
Lac d’Annecy au crépuscule – photo Enki
Expérience vécue un soir au bord du lac, entre chien et loup, juste avant la tombée de la nuit.
Lac d’Annecy – les Dents de Lanfon et le Roc de Chère, photos Enki
les roselières poussent sur un sédiment caillouteux ou sur une vase argileux. Elles sont constituées le plus souvent par desPhragmites (communis ou australis). Les tiges feuillées et montées de leur épi plumeux peuvent s’élever jusqu’à deux mètres au-dessus de l’eau. La multiplication est assurée essentiellement de façon végétative par l’accroissement des rhizomes. Ces nombreuses tiges souterraines forment un véritable tapis permettant la fixation du limon apporté par les eaux.
Roseaux communs du lac d’Annecy (Phragmites) – reflets, photos Enki
Le renard à neuf queues, ou kumiho, est une créature qui apparaît dans les contes oraux et les légendes de la Corée. On le trouve également au Japon sous le nom de kyūbi no kitsuneou simplement kyūbi) et en Chine sous le nom de jiu wei hu. En prenant de l’âge, les renards étaient censés acquérir de grands pouvoirs dont celui de contrôler les personnes, créer des illusions et se métamorphoser, apparaître dans les rêves et lire dans les pensées. On pensait au Japon que les renards gagnaient en puissance en vieillissant et gagnaient une queue de plus par siècle, les kyūbi étaient ceux qui avaient atteint les 1.000 années. À la différence de ses formes « simples » (kitsuné au Japon ou femme-renarde), qui sont parfois considérées comme des créatures bienveillantes, le renard à neuf queues est toujours décrit comme un être malfaisant.
Peinture d’Hokusai intitulée « Sangoku Yoko-Den » mettant en scène l’attaque d’un Renard à neuf queues.
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Aucune relation à priori avec « le chat à neuf queues » nom donné en occident à un instrument de torture qui était un fouet composé d’un manche de bois auquel étaient fixées neuf cordes ou lanières de cuir aux extrémités munies d’un nœud parfois doté d’une griffe métallique. Cet instrument que les britanniques nommaient cat o’nine rails a servi dans leur armée comme sanction disciplinaire jusqu’en 1870.
Article d’origine : « Le viol de l’Aphrodite de Cnide » du blog ECHODECYTERE, le domaine d’Aphrodite, c’est ICI
J’apprécie beaucoup les articles de ce blog qui n’a rien moins comme ambition d’explorer les thèmes « de la beauté à l’amour, la séduction, le charme et la sexualité sous le signe de la réflexion, l’histoire, la littérature, la poésie ou n’importe quoi d’autre d’inspirant », tout ceci sous le signe d‘Aphrodite, la déesse grecque de l’amour et de la sexualité. L’un de ses articles au titre énigmatique « Le viol de l’Aphrodite de Cnide » se fait l’écho d’un récit relaté par le pseudo Lucien de Samosate, un célèbre rhéteur et satiriste d’Anatolie du IIe siècle considéré aujourd’hui comme l’un des pères de l’esprit critique, concernant la célèbre statue sculptée par Praxitèle : l’Aphrodite de Cnide. Dans ce récit, trois personnages sont réunis dans le temple de la déesse et devisent sur le thème de l’amour. L’un, nommé Lycinos joue le rôle de narrateur, les deux autres ont pour nom Charicès, un homme présenté comme » aimant les femmes » et Callicratidas dont l’intérêt se porte sur les garçons. Alors qu’ils contemplent la statue de la déesse, Callicratidas, contre toute attente s’émerveille de la beauté de ce corps féminin. Constatant une petite tâche sur l’une des cuisses de la déesse, ils apprennent que cette tâche ne résulte pas d’une imperfection de la pierre mais de la trace laissée par le viol de la statue, viol commis par un jeune homme qui en était tombé éperdument amoureux… Le positionnement de la tâche, à l’arrière de la cuisse de même que les motivations de ce jeune homme pour l’accomplissement de cet acte, laissent perplexes tous ceux qui se sont penchés sur ce récit : cet acte se voulait-il un hommage à la déesse ou au contraire constituait-il une profanation ? Cet amour était-il de nature hétérosexuelle ou homosexuelle ? le jeune homme était-il amoureux de la déesse ou de la femme qui avait servi de modèle pour réaliser la statue ?
Il existe un autre moyen de pouvoir admirer la totalité de la Vénus de Cnyde autrement que par la multiplication des vues proposées par le site allemand Virtuelles Antiken Museum, et beaucoup plus efficace car vous pouvez visualiser avec cette méthode en un seul coup d’œil la totalité de la statue, assis confortablement dans votre fauteuil. Il suffit de pratiquer avec la statue de Praxitèle ce qu’André Malraux, alors jeune écrivain désargenté, aurait paraît-il infligé à une statue d’Angkor lors de son séjour calamiteux au Cambodge. Désireux de contempler la totalité de l’œuvre en seule vision sans avoir à se déplacer autour d’elle, il aurait eu l’idée de la scier en deux parties égales dans le sens de l’épaisseur et présenter les deux morceaux côte à côte, de manière parfaitement symétrique, pour disposer ainsi d’une vision synthétique. Je ne suis pas sûr de la véracité de cette anecdote (je n’en ai pas trouvé la confirmation) mais peu importe, ce qui est compte, c’est l’originalité et la pertinence de la méthode utilisée. N’ayant pas l’occasion de me rendre prochainement au musée du Vatican à Rome où est exposée la statue de la Vénus de Clyde et n’étant pas en possession du matériel nécessaire, je me suis contenté pour vérifier l’assertion présentée dans ce texte de « zoomer » les augustes fesses et cuisses de la statue de la déesse. J’avoue ne pas avoir constaté la trace probante d’un désordre provoqué par l’acte supposé de son jeune amoureux. Il me semble que l’interprétation qui est faite de l’origine de ce détail de la statue de la déesse nous en apprend plus sur la personnalité de son auteur Lucien de Samosate que sur la statue elle-même surtout lorsque l’on saura qu’il avait été destiné par ses parents à la profession de sculpteur auprès d’un maître qui était son oncle (le frère de sa mère) mais qu’il y avait du y renoncer dés la première leçon.
L’article d’echodecythere pose plusieurs problèmes. Le premier de ces problèmes porte sur la qualification de l’acte de « viol » qui, si sa réalité était prouvée, mériterait d’être qualifié de crime. Supposons que la tentative ait vraiment eu lieu ; pour qu’il y ait « viol », encore faudrait-il qu’il y ait victime, or la victime désignée n’est pas un être de chair et de sang animé d’une conscience et d’une âme auquel on peut infliger une souffrance mais un simple bloc de marbre auquel on a donné une apparence de corps de femme. Sauf à considérer qu’un bloc de pierre inerte ait un cœur, une conscience ou une âme, il ne peut dans ce cas y avoir outrage et crime. Si tel était le cas, tous les usagers en nos temps décadents où l’artifice remplace l’authentique, tous les usagers disais-je, de poupées gonflables plus ou moins réalistes qu’offre le marché de la pornographie seraient coupables de crime et encombreraient nos prisons qui, rappelons le en passant, sont déjà surpeuplées. Enfin, soyons sérieux, comment, matériellement parlant, peut-on « violer » un bloc de marbre compact fait d’une matière à l’extrême dureté… Même mu sous l’effet du désir le plus extrême, pour accomplir un tel acte, l’instrument de l’exécutant ne disposait pas de la puissance du burin agissant sous l’effet du marteau de sculpteur (bien que l’ironie populaire qui aime se complaire dans l’excès qualifie joliment parfois l’instrument en question de « marteau à deux boules ») mais même à supposer que par on ne sait quel prodige l’exécutant soit le possesseur d’un tel outil, je ne verrais là, s’agissant de l’action entreprise sur le bloc de pierre, qu’un exemple particulier de l’activité à laquelle se livre le sculpteur qui est, rappelons-le, de retranscrire dans la pierre, le métal ou le bois, des postures ou des actes de la vie quotidienne. On ne pourrait dans ce cas reprocher à l’exécutant pas plus qu’une atteinte à l’intégrité d’une œuvre d’art, à la propriété intellectuelle et artistique de l’artiste auteur de l’œuvre originale.
Alors évidemment, je pressens l’objection de tous les dévots. La statue d’un dieu ou d’une déesse est intouchable car elle a été consacrée et est devenue de par cet acte l’incarnation de la déité. Attenter à cette représentation, c’est attenter directement au dieu ou à la déesse, c’est commettre un sacrilège, un blasphème. Ainsi donc, il suffit de prendre n’importe quel objet, une pierre noire mal taillée, un morceau de bois mal dégrossi, un bloc de marbre que l’on sculpte, dessiner n’importe quel signe, cercle, triangle, croix et prétendre que cet objet ou ce signe représente Dieu pour qu’effectivement une part de Dieu se mette à l’habiter et que tous doivent se prosterner devant lui, l’adorer et abjurer toute raison… C’est grotesque ! mais c’est effectivement ce que l’espèce humaine a accompli depuis des millers d’années et continue malheureusement aujourd’hui à accomplir et nous imposer. Alors vous me direz, c’est aussi le cas de l’exécutant, car comment un morceau de pierre peut-il susciter chez lui le désir sexuel ? Que ce soit chez l’adorateur d’idoles ou chez l’exécutant, on doit donc considérer qu’une force inconsciente irrésistible fait transférer sur un objet apparenté à un objet d’origine, le désir qui se portait sur cet original et qui ne pouvait être satisfait par cause d’absence ou de tabou… On sait tous que l’esprit humain est le jouet de mécanismes inconscients de compensation et de transferts. C’est également le cas chez les animaux : j’ai le souvenir d’un chat à la maison qui en grandissant s’est mis à effectuer tout le mécanisme de la copulation à l’encontre d’une pauvre peluche animalière qui n’en demandait pas tant. Scandalisé par cette atteinte intolérable aux bonnes mœurs, nous avions fait disparaître l’objet de son désir mais à notre grand effroi le chat se rabattit alors sur un gant d’hiver fourré qui traînait par là et semblait pouvoir lui offrir le même service… Konrad Lorenz a montré dans son ouvrage L’agression, une histoire naturelle du mal, comment chez certains animaux comme la dinde, sous l’effet de l’instinct, des signes extérieurs tels que le type de cri, en particulier ceux qui se rapprochent du piaulement du dindonneau et la présence de texture pelucheuse rappelant son duvet peuvent conditionner son comportement et la rendre maternelle et protectrice à l’encontre de son agressivité naturelle. Certains animaux transfèrent sur des objets leur désir sexuel entravé.
Ce transfert de la charge affective et du désir inassouvi sur un objet de remplacement et de compensation peut être aussi le mécanisme de sublimation qui motive le sculpteur et tout artiste de manière générale. Chez Pygmalion, le désir est-il né de la création de Galatée ou était-il antérieur à cette création, guidant chaque coup de burin sur le marbre et l’apparentant à un acte d’amour ?
Pygmalion et Galatée – sculpture réalisée à partir du tableau de Jean Léon Gérôme
Alors, à la question « ce jeune homme a-t-il voulu faire l’amour à la déesse ou à la femme dont le corps magnifique a été sculpté par Praxitèle ? », je répondrais, rejoignant ainsi la conclusion de l’article : c’est la même femme, l’une réelle et l’autre la même femme sublimée et désincarnée. Adorer une déesse, c’est fuir la femme réelle en faisant en sorte qu’elle devienne inaccessible. Vouloir faire l’amour à une statue est alors une métaphore de cet amour impossible qui unit à la fois pour son bonheur et son malheur l’amoureux transi à sa déesse. Elle exprime l’impuissance à concrétiser l’amour qui est le sien et j’ajouterais pour clore cette réflexion qu’il est dans ce cas dans la logique des choses, si l’acte supposé était avéré, qu’il choisisse de commettre sa tentative désespérée par la « porte de service » plutôt que par « l’entrée principale », comme l’exprime si joliment la faconde populaire…
Quand à savoir si cette histoire s’est réellement passée ou non, l’important est de savoir que si elle n’est pas réelle, quelqu’un, Lucien de Samosateen l’occurrence ou celui qui lui a raconté la scène, a éprouvé le besoin de l’inventer et donc a commis l’acte réprouvé par la pensée, ce qui révèle chez lui la présence d’une pulsion qui ne demandait qu’à se réaliser.
Maria est une chanson composée et interprétée par le groupe new-yorkais Blondie et sa chanteuse Debby Harry dans l’album No Exit. Sorti en 1999, il s’agira du dernier grand hit de ce groupe. Son auteur est le pianiste du groupe Jimmy Destri. Elle a marqué le retour du groupe qui n’avait pas sorti de chanson depuis 1982.
« Maria »
She moves like she don’t care Smooth as silk, cool as air Ooh it makes you wanna cry She doesn’t know your name And your heart beats like a subway train
Ooh it makes you wanna die
Ooh, don’t you wanna take her? Ooh, wanna make her all your own?
Maria, you’ve gotta see her Go insane and out of your mind Regina, Ave Maria A million and one candle lights
I’ve seen this thing before In my best friend and the boy next door Fool for love and fool on fire
Won’t come in from the rain She’s oceans running down the drain Blue as ice and desire
Don’t you wanna make her? Ooh, don’t you wanna take her home?
Maria, you’ve gotta see her Go insane and out of your mind Regina, Ave Maria A million and one candle lights
Ooh, don’t you wanna break her? Ooh, don’t you wanna take her home?
She walks like she don’t care Walkin’ on imported air Ooh, it makes you wanna die
Maria, you’ve gotta see her Go insane and out of your mind Regina, Ave Maria A million and one candle lights
Maria, you’ve gotta see her Go insane and out of your mind Regina, Ave Maria A million and one candle lights
wanna : contraction de « want to » — gotta : contraction de « got to » et même de « have got to » ou « have to » — gonna : contraction de « going to ». il s’agit de locutions employées dans l’anglais parlé ou familier.
Il existe en anglais américain d’autres abréviations telles que gimme : « give me », dunno : « don’t know », lotta : « lot of », watcha : « what are you » ou « what you » et gotcha : « got you ».