« Keinem vernünftigen Menschen wird es einfallen, Tintenflecken mit Tinte, Ölflecken mit Öl wegwaschen zu wollen. Nur Blut soll immer wieder mit Blut abgewaschen werden.“
Bertha von Suttner (1843-1914)
Aucun être humain raisonnable n’a l’idée de vouloir nettoyer des taches d’encre avec de l’encre, des taches d’huile avec de l’huile. Il n’y a que le sang qui doit toujours être lavé avec du sang.
Issue de la haute aristocratie austro-hongroise, Bertha von Suttner était une pacifiste passionnée qui a milité toute sa vie pour la cause de la paix. Grande amie d’Alfred Nobel pour lequel elle a été la secrétaire durant son séjour à Paris, elle a entretenu avec lui par la suite une correspondance suivie dans laquelle elle défendait ses convictions pacifistes. On considère qu’elle aurait influencé Nobel pour la création de son prix pour la paix, prix pour lequel elle sera lauréate en 1905. Elle avait fait paraître en 1889 un grand roman pacifiste, « Die Waffen Nieder ! » (Bas les armes !) qui obtiendra un grand succès. Elle meurt à Vienne à peine une semaine avant l’attentat de Sarajevo qui déclencha la Première Guerre mondiale.
Jean Mouton (1459-1552), de son vrai nom Jean de Hollingue est un compositeur français originaire de Picardie. Après avoir servi auprès de diverses églises et cathédrales de France, il entre en 1502 au service de la couronne de France. Après 1515, il devient le compositeur préféré des Italiens, tant à la cour du duc de Ferrare qu’à Rome ou à Venise. Il devient l’un des compositeurs du début du XVIe sièclele plus copié et le plus édité de son vivant, notamment en Italie et sera l’un des pères de la musique religieuse de la Renaissance. Ses œuvres sont encore exécutées de nos jours à Rome, à la chapelle pontificale. Son œuvre compte près de 20 messes, une centaine de motets, 10 Magnificat, des psaumes en latin et une vingtaine de chansons françaises. Son œuvre la plus célèbre est la composition en canon Nesciens Mater, ci-dessus présenté.
Le Monteverdi Choir est une chorale fondée en 1964 par Sir John Eliot Gardiner à l’occasion d’un concert où l’objectif était de donner les Vêpres à la Vierge de Monteverdi à la chapelle du King’s College de l’université de Cambridge.
Tu as jeté la rose rouge de ton amour sur mon blanc giron,
entre mes mains brûlantes je serre la rose rouge de ton amour qui fanera bientôt. Ô toi, maître aux yeux froids, j’accepte la couronne que tu me tends, elle fait ployer ma tête sur mon cœur.
Je ne suis pas une femme. Je suis neutre. Je suis une enfant, un page, une résolution hardie, je suis un rai de soleil écarlate qui rit… Je suis un filet pour poissons gloutons, je suis un toast porté en l’honneur de toutes les femmes, je suis un pas vers le hasard et la ruine, je suis un bond dans la liberté de soi… Je suis le sang qui chuchote à l’oreille de l’homme, je suis fièvre de l’âme, désir et refus de la chair, je suis l’enseigne à la porte de paradis inédits. Je suis une flamme exploratrice et gaillarde, je suis une eau profonde mais téméraire jusqu’aux genoux, je suis eau et feu loyalement, librement unis…
Ma vie est devenue menaçante comme un ciel d’orage, ma vie est devenue fausse comme un miroir d’eau, ma vie danse sur la corde raide, très haut et je n’ose pas la regarder. Tous mes souhaits d’hier pendent comme les plus basses feuilles d’un palmier, toutes les prières adressées hier sont superflues et demeurent sans réponse. Toutes mes paroles, je les ai reprises et tout ce que je possédais, je l’ai donné aux pauvres qui me souhaitaient bonheur. À bien y penser, que reste-t-il de moi ? Rien, sauf mes cheveux noirs, mes deux longues nattes qui glissent comme des serpents. Mes lèvres sont devenues braises, je ne me rappelle plus quand elles ont commencé à brûler… Terrible, le grand incendie qui a réduit en cendres ma jeunesse. Ah, l’inévitable frappera tel un coup d’épée – je m’en vais sans être remarquée, sans un adieu, je m’en vais pour de bon et ne reviendrai jamais.
À pied Il m’a fallu traverser le système solaire, Avant de retrouver le premier fil de ma robe rouge. Je m’imagine pure. Quelque part dans l’espace pend mon cœur, Des étincelles en ruissellent, secouant l’air, Jusqu’à d’autres cœurs illimités.
Edith Södergran (1892-1923), poétesse finlandaise en langue suédoise a traversé en météore le ciel du début du XXe siècle. Diagnostiquée tuberculeuse à l’âge de 13 ans, sa courte vie (elle est morte à 31 ans) sera rythmée par les longs séjours qu’elle devra effectuer en sanatorium et par les soubresauts de la première guerre mondiale et de la révolution russe de 1917. Elle est aujourd’hui reconnue comme l’un des plus grand poètes scandinaves.
La couleur rouge est souvent présente dans ses poèmes, référence à la couleur du sang et de l’idée de la mort toujours présente avec laquelle elle partage chaque moment de sa vie. C’est dans les tableaux du peintre américain Cy Twombly (1928-2011) que j’ai trouvé la force expressive en accord avec ses poèmes si poignants.
I come very briefly to this place. I watch it move. I watch it shake. Kumowaku yamano. Watashino sakebi. Watashino koewo. Ushano kokoku. Watashiwa sokoni. Watashiwa asobu. Mountain with clouds. A cry. My voice. Home of the brave. I’m here now. And lost. They say the dead will rise again. And here they come now. Strange animals out of the Ice Age. And they stare at you. Dumbfounded. Like big mistakes. And we say: Keep cool. Maybe if we pretend this never happened, they’ll all just go away. Watashiwa sokoni. Watashiwa asobu. Mewotoji. Mewotoji. Kikunowa kotori. Watashino sakebi. Watashino koewo. I am here in this place. Losing. My eyes are closed. Closed. Birds are there. Hearing something. Shouting. My voice. (And yet, we could all be wrong. Wouldn’t be the first time.) Kumowaku yamano. Watashiwa sokoni. Watashiwa asobu. Kumiwaku yamano. Kikunowa kotori. Watashino sakebi. Mountains with clouds. I am there. Lost. Mountains with clouds. Birds are there. Hearing something. A shout. They say the world is smaller now. Small world. They say that man is taller now. Tall man. They say the stars are closer now. Thank you, lucky stars. You come very briefly to this place. Jikanwa tomaru. Ushano kokoku. Time is stopped. Home of the brave. And on a very distant star, slimy creatures scan the skies. They’ve got plates for hands. And telescopes for eyes. And they say: Look down They say: Watch it move. Watch it shake. Watch it turn. And shake. Watashiwa sokoni. Watashiwa asobu. Kumowaku yamano. Watashino sakebi. Watashino koewo. Mewotoji. Mewotoji. I am there. Lost. Mountains with clouds. A cry. A shout. My eyes are shut. Shut. And we say: Watch us move. Watch us shake. We’re so pretty. We’re so pretty. We say: Watch us move now. Watch us shake. We’re so pretty. Shake our hands. Shake our heads. We shake our feet. We’re so fine. The way we move. The way we shake. We’re so nice.
Entropie, du grec entropia, ἐντροπία « transformation ». Il caractérise l’état de désorganisation d’un système, du passage de l’ordre au désordre de manière irréversible jusqu’à sa destruction finale.
Cette photographie dulac Onkamo en Carélie du Nord prise vers 1900, victime des atteintes du temps sous l’effet d’un lent processus chimique qui altère formes et couleurs est un bon exemple de ce qu’est le phénomène d’entropie qui est une des lois fondamentales de fonctionnement de l’univers. Entropie, que la décomposition de l’Europe en ce début du XXe siècle dans le sillage de la Ière guerre mondiale et des bouleversements socio-politiques qui suivront. Enfin entropieégalement que cette lente destruction d’un corps de femme par la maladie, celui de la poétesse finlandaise Edith Södergran, atteinte de tuberculose, qui ne dépassera pas le cap de ses trente-un printemps.
Vue du lac Onkamo en Carélie du Nord (Finlande) – Crédit Société littéraire suédoise en Finlande.
Tout au fond de mon jardin se trouve un lac somnolent Moi qui aime la terre ne connait rien de mieux que l’eau
Edith Irène Södergran (1892-1923)
La photo ci-dessus est l’une des premières photos en couleur réalisées dans les années vingt avec le procédé Autochrome mis au point par les frères Lumières. Elle représente le lac Onkamo en Karélie du Nord, à la frontière russo-finlandaise au cœur d’une région réputée bénéficier d’un micro climat et qui servait de lieu de villégiature en été pour les bourgeoisies russe et finlandaise. La petite fille à gauche s’appelle Edith Irène Södergran, nous sommes en 1897, elle a 5 ans et elle coule alors des jours heureux et insouciants dans la petite ville de Raivola sur l’isthme de Carélie dans une maison de bois spacieuse donnant sur un grand jardin avec beaucoup d’animaux. Le région faisait alors partie du Grand duché de Finlande intégré à l’Empire russe mais qui jouissait d’un statut d’autonomie.
la grande maison de Raivola (vues du haut) et la petite maison près de l’église, domaine du père. Il existait également une annexe comportant un sauna
En 1904, son père Mats Södergran, ingénieur en machines à bois, est diagnostiqué tuberculeux et malgré un séjour en sanatorium voit son état empirer. Jugé incurable, il est renvoyé dans son foyer où il décèdera en octobre 1907. Edith a alors 12 ans et suit des cours à l’école allemande « Die deutsche Hauptschule » de Saint-Pétersbourg où elle apprendra l’allemand, le français, l’anglais et le russe, se révélant une élève extrêmement douée. Sa famille possède une maison d’hiver où Edith et sa mère habiteront lors des périodes scolaires. C’est à cette époque qu’elle commence à écrire ses premiers poèmes en allemand avant de choisir finalement le suédois comme langue d’écriture. Un jour de novembre 1908, Edith rentra de l’école en disant qu’elle ne se sentait pas bien. Le médecin, appelé par sa mère Héléna, diagnostiqua une inflammation des poumons.Quelque temps plus tard, il fut établi que Edith était atteinte à son tour par la tuberculose et admise au sanatorium de Nummela, le même hôpital où son père avait été soigné avant qu’il ne transmette la maladie à sa fille. À compter de ce moment, la vie de la jeune Edith fut ponctuée de longs séjours en sanatorium; elle avait perdu son insouciance d’enfant car la présence invisible et muette de la mort accompagnait désormais sa vie ; à l’époque, les chances de guérir de la tuberculose était très faibles : dans70 à 80% des cas, le patient mourrait dans les dix années qui suivaient le diagnostic.
Edith Södergran – Rafting sur le lac Onkamo
Edith était passionnée par la photographie, elle possédait un appareil photo Kodak Brownie et a pris de nombreuses photographies pendant la période 1900-1917 mais après 1917, la situation matérielle catastrophique de la famille ne lui permettait plus d’acheter des pellicules et les faire développer.
Edith Södergran – vue de Davos, entre 1911 et 1914
Edith fera cinq séjours consécutifs au sanatorium de Nummela sans que son état s’améliore. En désespoir de cause, sa mère l’emmène en octobre 1911 dans la station suisse d’Arosa où elle est examinée par trois médecins différents qui émetteront des avis différents pour le traitement de sa maladie. photo de gauche : le Davos-Dorf sanatorium
Mais c’est finalement à Davos, au Davos-Dorf sanatorium, où parait-il le site et les soins prodigués faisaient des miracles, qu’elle sera soignée par le docteur Ludwig von Muralt qui lui a appliqué un traitement ou l’un des poumons était mis pour un temps en repos par un remplissage avec de l’azote gazeux. Elle aurait pu alors rencontrer Thomas Mann, l’auteur de la Montagne Magique, qui faisait en 1911 un séjour dans cette station accompagnant sa femme Katia alors en traitement dans un sanatorium. Thomas Mann fait référence de manière humoristique dans son roman à l’opération subie par Édith en donnant le surnom de « club des demi-poumons » aux malades ayant subi la même opération et qui doivent régulièrement se faire « regonfler » le poumon mis en veille.
En mai 1912, son état s’était fortement amélioré bien que la maladie n’ait pas disparu. Ce séjour en Suisse qui a duré jusqu’en 1914 a également eu un effet bénéfique sur le plan intellectuel car elle a été en contact durant cette période avec une société cosmopolite cultivée ouverte sur le monde, ce qu’elle n’avait jusque là jamais encore connue. On peut donc considérer qu’elle a suivi sur le plan des relations humaines et intellectuelles un parcours initiatique voisin que celui suivi par Hans Castorp, le héros de la Montagne Magique.
groupe de dames à Davos, Edith est à droite
Dans le prolongement de la Révolution russe de 1917, une guerre civile déchire le pays entre «blancs» et «rouges» soutenus par la Russie soviétique mais ces derniers sont battus et les finlandais conquièrent leur indépendance en 1920. Ces événements vont provoquer la ruine de la mère et sa fille car toute leur fortune avait été placée en obligations russes. Désormais la vie va devenir extrêmement difficile pour les deux femmes qui souffriront de privations diverses dont la faim. Il est certains que ces difficultés auront hâtés la fin d’Edith. Elle décédera à Raivola le 24 juin 1923. Quinze années plus tard, en 1939, l’Union soviétique attaque la Finlande et annexe l’isthme de la Carélie. Au cours des combats la maison des Södergran est incendiée ainsi que l’église orthodoxe et le cimetière est dévasté provoquant la disparition de la tombe de la poétesse. Raivola devient alors une ville russe sous le nom de Roshchino et les derniers finlandais restant seront déportés par Staline.
Sources : Essais, Le pays qui n’est pas, Carl-Gustaf Bjurström et Lucie Albertini Le Pays qui n’existe pas, La Différence, 1992
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Ne t’approche pas trop de tes rêves :
Ce sont fumée qui peut se disperser –
Ils sont dangereux et peuvent demeurer.
As-tu regardé tes rêves dans les yeux :
ils sont malades et ne comprennent rien –
Ils n’ont que leurs propres pensées.
Ne t’approche pas trop de tes rêves :
Ce sont mensonges, ils devraient s’en aller –
Ce sont folie pour qui veut rester.
Je languis après le pays qui n’est pas car tout ce qui est, je suis lasse de le vouloir. En runes d’argent, la lune me parle du pays qui n’est pas, le pays où chacun de nos souhaits se trouve miraculeusement exaucé, le pays où tombent nos chaînes, le pays où nous venons, dans la rosée de la lune, rafraîchir notre front meurtri. Ma vie fut une brûlante illusion. Mais il est une chose que j’ai découverte, une chose que j’ai vraiment conquise–
le chemin du pays qui n’est pas. Dans le pays qui n’est pas, mon amour se promène ceint d’une couronne étincelante Qui est mon amour ? Noire est la nuit et les étoiles en réponse frémissent. Qui est mon amour ? Quel est son nom ? La voûte du ciel s’élève de plus en plus haute et dans l’infini des brumes, ignorant la réponse, un enfant se noie. Mais l’enfant de l’homme n’est que certitude, plus haut que les cieux, il élève les bras. Vient alors une réponse : Je suis celui que tu aimes et toujours aimeras.
La vie ressemble surtout à sa sœur la mort. La mort n’est pas différente, tu peux la caresser, tenir sa main, lisser ses cheveux, elle te tendra une fleur et sourira Tu peux enfouir ton visage dans son sein et l’entendre dire : il est temps de partir. Elle ne te dira pas qu’elle est une autre La mort ne repose pas, glauque, visage contre terre ou sur le dos, portée par une civière blanche : La mort circule, le rose aux joues, parlant à tout venant. La mort a les traits tendres et les joues amènes, elle pose sa douce main sur ton cœur. Qui a senti sur son cœur cette main si douce, le soleil ne le réchauffe plus, il est froid comme la glace et n’aime personne.
Mon cœur est gardé à l’étroit dans une mince crevasse, mon cœur est au loin dans une île perdue. Des oiseaux blancs font la navette, ils m’apportent le message que mon cœur est en vie. Je sais – comme il vit de charbon et de sable sur des pierres tranchantes.
Je reste couchée tout le jour et j’attends la nuit, je reste couchée toute la nuit et j’attends le jour,
je reste couchée, malade, au jardin du paradis. Je sais que je ne guérirai pas, désir et langueur n’en finissent jamais. J’ai la fièvre comme une fleur des marais, ma sueur est sucrée comme une plante poisseuse.
En bas, tout au fond de mon jardin, un lac somnole. Moi, qui aime la terre, je ne connais rien de mieux que l’eau. Dans l’eau s’échouent toutes mes pensées que personne n’a vues, mes pensées que je n’ose montrer à personne. L’eau grouille de secrets !
(Traduction Carl Gustav Bjurström et Lucie Albertini, éditions Orphée La Différence)
Les arbres de mon enfance se dressent haut dans l’herbe, Ils hochent la tête qu’es-tu devenue ? Leurs colonnades se dressent comme des reproches tu n’es pas digne de passer à nos pieds Tu es une enfant, tu dois tout pouvoir, pourquoi laisses-tu la maladie t’enchaîner ? Tu es devenue femme, haïssable étrangère. Enfant, tu tenais avec nous de longues conversations, ton regard était sage. Nous voudrions maintenant te dire le secret de ta vie la clef de tous les secrets se trouve dans l’herbe de la butte sous les framboisiers. Endormie, nous voudrions te cogner au front, morte, nous voudrions te réveiller de ton sommeil.
(Traduction Carl Gustav Bjurström et Lucie Albertini, éditions Orphée La différence)
Vers le soir, la journée fraîchit… Bois la chaleur de ma main, ma main a même sang que le printemps. Saisis ma main, saisis mon bras blanc, saisis le désir de mes minces épaules… Comme il serait étrange de sentir une nuit, une seule, une nuit pareille ta lourde tête sur mon sein.
II
Tu as jeté la rose rouge de ton amour sur mon blanc giron,
entre mes mains brûlantes je serre la rose rouge de ton amour qui fanera bientôt. Ô toi, maître aux yeux froids, j’accepte la couronne que tu me tends, elle fait ployer ma tête sur mon cœur.
III
J’ai vu mon maître aujourd’hui pour la première fois, tremblante je l’ai tout de suite reconnu. Déjà je sens sa lourde main sur mon bras léger… Où est l’éclat de mon rire de vierge, ma liberté de femme qui va tête haute ? Déjà je sens sa poigne sur mon corps frémissant. Déjà j’entends le choc brutal du réel sur mes rêves fragiles, fragiles.
IV
Tu cherchais une fleur et tu trouves un fruit.
Tu cherchais une source et tu trouves la mer. Tu cherchais une femme et tu trouves une âme – tu es déçu.
Réflexions sur la nature 1920 (aphorismes, publiés dans la revue Ultra en 1922)
Le Pays qui n’existe pas (1925 édité par Hagar Olsson)
Édith Södergran, Poèmes complets, P. J. Oswald, 1973, traduction Régis Boyer
Poésies de Finlande, Runoja / Finsk Lyrics, présentation de Lucie Albertini, Le temps parallèle, 1989, traduit du suédois par Carl-Gustaf Bjurström et Lucie Albertini
Le Pays qui n’est pas, et poèmes La Différence, 1992, traduit du suédois par Carl-Gustaf Bjurström et Lucie Albertini
« Je veux devenir cette femme qui n’existe pas encore » – Écrire entre France et Finlande ou la Finlande comme métaphore – article de Sylvie Durbec dans l’essai « Voi(es)x de l’autre : poètes femmes, XIXe-XXIe siècles » – Études réunies par Patricia Godi-Tkatchouk, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2010. c’est ICI(extraits).
Le second topique est l’un des éléments fondamentaux de la théorie psychanalytique de Freud. Le Ça est la partie la plus chaotique de l’appareil psychique non soumis à la réalité externe où les pulsions sont prédominantes. Le Moi constitue une partie du Ça mais est organisé pour répondre aux stimuli de la réalité externe, il est le siège de la personnalité et sa fonction est de tenter de concilier les pulsions originaires du Ça (principe de plaisir) et les interdits imposés par le Surmoi (principe de réalité). Quant au Surmoi, il représente le liant social qui impose les contraintes de la vie en société par le contrôle des pulsions (interdiction de l’inceste, respect des lois et des normes sociales). Le concept a évolué depuis Freud.
Greta Garbo is a piece of digital artwork by Marie Gale which was uploaded on May 12th, 2012.
Greta Lovisa Gustafson (1905-1990) au nom de scène Greta Garbo était une actrice suédoise qui a fait l’essentiel de sa carrière aux Etats-Unis. Surnommée « la Divine », Federico Fellini a dit d’elle qu’« elle fut la fondatrice d’un ordre religieux appelé cinéma ». Elle avait pris la citoyenneté américaine en 1951 mais a été inhumée à Stockholm..