Comme un chien qui rongeait son os Les cheveux en brosse Comme un chien qui rongeait son os Mauvaise volonté Comme un chien qui rongeait son os Quand il était gosse Comme un chien qui l’a trop rongé Fait de plaies de bosses Comme un chien qui rongeait son os Il voyait passer les caravanes Comme un chien qui rongeait son os Les arbres penchés les savanes Il voyait passer les caravanes Mais les années passent Les arbres penchés les savanes Ne reste à la place Il voyait passer les caravanes Que la soupe à la grimace Les arbres penchés Que la soupe à la grimace Alors comme quand il était gosse Sans compter les plaies ni les bosses Il voyait passer les caravanes Il continue, livre bataille Les arbres penchés, les savanes Il découpe le monde, il le taille Il voyait passer les caravanes Il continue livre bataille Les arbres penchés, les savanes Il découpe le monde Il voyait passer les caravanes Les arbres penchés, les savanes Comme un chien qui rongeait son os Comme un chien qui rongeait son os Les animaux sauvages venaient boire A pas feutrés, dans le noir Quand il était gosse La lune était alors amie Fait de plaies de bosses Le sol plus doux que la mie Comme un chien qui rongeait son os La lune était alors amie Comme un chien qui rongeait son os Le sol plus doux que la mie C’était un grand livre d’image Quand il était gosse Cacophonie et paysages Fait de plaies de bosses Où naviguaient entre les pages La lune était alors amie Dix milles ruisseaux et marécages Le sol plus doux que la mie Où naviguaient entre les pages La lune était alors amie Dix milles ruisseaux Quand il était gosse
Quand il était gosse Fait de plaies de bosses La religion des révoltés Mais la pile était survoltée
Si nous pensions que les yeux d’une telle fille ne sont qu’une brillante rondelle de mica, nous ne serions pas avides de connaître et d’unir à nous sa vie. Mais nous sentons que ce qui luit dans ce disque réfléchissant n’est pas dû uniquement à sa composition matérielle ; que ce sont, inconnues de nous, les noires ombres des idées que cet être se fait, relativement aux gens et aux lieux qu’il connaît – pelouses des hippodromes, sable des chemins où, pédalant à travers champs et bois, m’eût entraîné cette petite péri, plus séduisante pour moi que celle du paradis persan, – les ombres aussi de la maison où elle va rentrer, des projets qu’elle forme ou qu’on a formés pour elle ; et surtout que c’est elle, avec ses désirs, ses sympathies, ses répulsions, son obscure et incessante volonté. Je savais que je ne posséderais pas cette jeune cycliste si je ne possédais aussi ce qu’il y avait dans ses yeux. Et c’était par conséquent toute sa vie qui m’inspirait du désir ; désir douloureux, parce que je le sentais irréalisable, mais enivrant, parce que ce qui avait été jusque-là ma vie ayant brusquement cessé d’être ma vie totale, n’étant plus qu’une petite partie de l’espace étendu devant moi que je brûlais de couvrir, et qui était fait de la vie de ces jeunes filles, m’offrait ce prolongement, cette multiplication possible de soi-même, qui est le bonheur. Et, sans doute, qu’il n’y eût entre nous aucune habitude – comme aucune idée – communes, devait me rendre plus difficile de me lier avec elles et de leur plaire. Mais peut-être aussi c’était grâce à ces différences, à la conscience qu’il n’entrait pas, dans la composition de la nature et des actions de ces filles, un seul élément que je connusse ou possédasse, que venait en moi de succéder à la satiété, la soif – pareille à celle dont brûle une terre altérée – d’une vie que mon âme, parce qu’elle n’en avait jamais reçu jusqu’ici une seule goutte, absorberait d’autant plus avidement, à longs traits, dans une plus parfaite imbibition.
Marcel Proust. À l’ombre des jeunes filles en fleurs – Extrait
« L’imagination […] trouve plus de réalité à ce qui se cache qu’à ce qui se montre. »
Gaston Bachelard, La Terre et les Rêveries du repos.
3 novembre 2018 – Le lac en se retirant a révélé les traces d’un ancien embarcadère oublié de tous.
Telles ces étendues liquides opaques et secrètes, notre inconscient recouvre des éléments oubliés ou déniés de notre passé. Il faut alors un reflux de notre conscience qui s’apparente à un dévoilement pour faire émerger ces traces ou ces blessures jusque là soigneusement occultées.
The Storm feat, composé et joué par Havasi et chanté par Lisa Gerrard
Balázs Havasi (né le 18 septembre 1975) est un pianiste virtuose et compositeur hongrois qui cherche à créer un nouveau langage musical adapté à notre époque. Il a lancé quatre projets musicaux complètement différents, notamment des compositions pour orchestre symphonique, tambours rock et piano. Il est connu pour son attachement à la culture asiatique et aux arts martiaux, qu’il a pratiqués pendant des années. Parmi ses productions les plus connues, citons : Dead Can Dance, (Gladiator) avec Lisa Gerrard / Le Roi Lion avec Lebo M. et Tout sauf ma fille avec Tracy Thorn.
Lisa Gerrard est une chanteuse, musicienne et compositrice australienne devenue une star mondiale en tant que membre du groupe Dead Can Dance.Pour la bande originale de Gladiator, coproduite avec Hans Zimmer, elle a été nominée pour un Oscar et a reçu le Golden Globe.Sa voix de contralto caractéristique, incomparable et douloureusement magnifique est souvent entendue dans les plus grands succès au box office hollywoodien.En plus de Gladiator, ses propres compositions ont été interprétées dans plusieurs films, notamment Baraka, Heat, Mission Impossible II, Man on Fire et The Insider.
Ce magnifique chant poétique chargé de mélancolie du chanteur breton Denez Prigent interprété en breton en duo avec la chanteuse australienne Lisa Gerrard lui a été inspiré par la mer. Il évoque un « cœur blessé » en attente d’un ailleurs sublimé « entre la mer et les étoiles » qui désire être emporté par le courant marin et le vent chargé d’embruns. La chanson a été utilisée en version remixée dans la bande originale du film de de Ridley Scott, Black Hawk puis dans de nombreux autres média, série télévisée, reportages et émissions de radio. La chanson fait partie de l’album Irvi sortie en 2000 qui lui vaudra une Victoire de la Musique l’année suivante suivie d’un disque d’argent. Irvi est le pluriel du mot erv qui désigne un chemin reliant deux îles entre elles ou une île au continent, uniquement praticable à marée basse. René Guyomarc’h dans le site des Inrockuptibles compare cette chanson d’où sourd « un sombre tourbillon métaphysique » à la hent eon, autre nom breton du gué de mer qui se traduit par le joli nom de « chemin d’écume ».
Gortoz A Ran, » J’attends »
Gortozet ‘m eus, gortozet pellJ’ai attendu, j’ai attendu longtemps E skeud teñval an tourioù gellDans l’ombre sombre des tours brunes E skeud teñval an tourioù gell Dans l’ombre sombre des tours brunes
E skeud teñval an tourioù glavDans l’ombre sombre des tours de pluie C’hwi am gwelo gortoz atavVous me verrez attendre toujours C’hwi am gwelo gortoz atav Vous me verrez attendre toujours
Un deiz a vo ‘teuio en-droUn jour il reviendra Dreist ar morioù, dreist ar maezioùPar-dessus les mers, par-dessus les champs
Un deiz a vo ‘teuio en-dro Un jour il reviendra, Dreist ar maezioù, dreist ar morioùPar dessus les campagnes, par dessus les mers ‘Teuio en-dro an avel c’hlasReviendra le vent vert Da analañ va c’halon gloaz’tEt emportera avec lui mon coeur blessé
D’am laerezh war an treujoùM’emporter sur les chemins ‘Teuio en-dro karget a fruIl reviendra, chargé d’embruns E skeud teñval an tourioù duDans l’ombre sombre des tours noires Kaset e vin diouzh e anal Grace à son souffle, je serais emporté Pell gant ar red en ur vro all Loin dans le courant, dans un autre pays
Kaset e vin diouzh e alan Je serais emporté, grace à son souffle Pell gant ar red, hervez ‘deus c’hoantLoin dans le courant, selon son désir
Hervez ‘deus c’hoant, pell eus ar bedSelon son désir, loin de ce monde Etre ar mor hag ar steredEntre la mer et les étoiles
Sécheresses prolongées, fonte des glaciers et de la banquise, inondations cataclysmiques à répétition, incendies dévastateurs… Voilà le montage que tous ces événements m’ont inspirés à partir du dessin de Banksy, la petite fille au ballon rouge en forme de cœur peint sur un mur de Londres… Aurons-nous le courage de changer radicalement notre mode de vie et lutter pour imposer les solutions nécessaires au complexe socio-économique qui nous conditionne et nous dirige ? J’avoue être gagné parfois par le pessimisme…
Et quand vient la fin, quand les ténèbres sont au cœur et dans l’âme, quand les êtres aimés nous ont quittés et que tous les soleils de la joie ont déserté la terre, alors le fleuve d’ébène, gonflé d’ombres, lourd de regrets et de remords ténébreux, va commencer sa lente et sourde vie. Il est maintenant l’élément qui se souvient des morts.
Bansky – La petite fille au ballon (Londres, 2002)
À l’heure où Donald Trump, hôte de la Maison Blanche, a menacé de se dégager du traité INF sur le contrôle des forces nucléaires à portée limitée signé en 1987 entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev alors qu’il dirigeait encore l’URSS, il est utile de rappeler la période 1982-1987 qui avait vu se lever des centaines de milliers de manifestants en Europe contre l’implantation sur le territoire européen de missiles Pershings. Une chanson, « 99 Luftballons » (99 ballons ), interprétée par une jeune allemande du nom de Nena avait à l’époque cristallisé le sentiment d’inquiétude et de révolte de la jeunesse face au risque de cataclysme nucléaire.
En 1982, un mur sépare depuis plus de 20 ans les secteurs occidentaux de Berlin de l’Allemagne de l’est qui est alors dirigée par un régime communiste rendant le passage entre les deux côtés de la frontière presque impossible. De nombreux habitants d’Allemagne de l’est paieront de leur vie leur tentative de passer à Berlin Ouest, alors vitrine de l’Occident. Nous sommes en pleine guerre froide et les deux blocs se livrent à une course aux armements de grande ampleur. C’est dans ce contexte que les soviétiques décident d’installer sur leur territoire des missiles SS-20 à moyenne portée de 500 à 5.000 km qui, par la proximité de leurs cibles, offrent à l’URSS un avantage stratégique puisqu’ils lui permettent de disposer des avantages d’une frappe rapide et d’un effet de surprise. En réponse, l’OTAN, sous la houlette des États-Unis alors présidés par Donald Reagan prévoient d’installer en République fédérale d’Allemagne des missiles Pershings II. L’Europe apparait alors comme un champ de bataille nucléaire potentiel où l’URSS et les États-Unis s’affronteraient.
Préparation d’un tir d’essai de missiles Pershing II (Mc Gregor Range, 1er déc. 1987)
De grandes manifestations ont alors cours dans toute l’Europe de l’ouest et surtout en Allemagne, pays sur le territoire duquel seront implantés la plupart des missiles Pershings, contre cette politique du pire. Près de 750.000 opposants manifesteront dans ce pays au cours de la campagne pacifiste organisée lors du week-end pascal du 1er au 4 avril 1983. Deux slogans opposés datant de cette époque jettent un éclairage sur la complexité du problème :
« Plutôt rouge que mort » (scandés par certains manifestants)
« le pacifisme est à l’Ouest et les euromissiles sont à l’Est » (François Mitterrand)
manifestation autour de la base aérienne américaine de Rhein main contre l’installation des Pershing II en Europe le 12 décembre 1982
« Un simple ballon pourrait provoquer une guerre à cause d’un gros malentendu »
C’est en cette même année 1982 que les Rolling Stones dans le cadre d’une tournée européenne donnent un concert au Waldbühne (le Théâtre de la Forêt) de Berlin-Ouest. À la fin du spectacle, Mick Jagger lance des milliers de ballons gonflés à l’hélium dans le but de les envoyer vers Berlin-Est. Dans la foule venue assister au concert, se trouve un jeune musicien allemand d’une trentaine d’année, Carlo Karges, qui vient tout juste de constituer un groupe de musique pop-rock avec trois autres musiciens et une chanteuse du nom de Gabriele Nena Kerner et dont le groupe a utilisé pour son appellation son prénom, « Nena ». Le lâcher de ballons de Mick Jagger donne une idée à Carlo Karges : il imagine que dans le contexte d’hystérie guerrière qui est celui de l’époque, les radars soviétiques interprètent le passage des ballons sur leur espace aérien comme une attaque de missiles et répliquent immédiatement, l’apocalypse tant craint serait alors déclenchée par suite d’une mauvaise interprétation. Une chanson va naître de cette réflexion, 99 Luftballons, qui mobilise le groupe. Nena Kerner dira plus tard que lorsqu’elle avait lu pour la première fois les paroles de la chanson écrites par Karges, elle en avait eu «la chair de poule». C’est le claviériste du groupe, Jörn-Uwe Fahrenkrog-Petersen, qui a écrit la musique.
Malheureusement, ce scénario qui nous apparaît aujourd’hui comme hautement improbable a failli se réaliser quatorze fois entre 1956 et 1962 entre les États-Unis et l’Union Soviétique par suite de fausses alertes, d’erreurs humaines ou de bogs informatiques. Rappelons pour illustrer la légèreté de certains responsables politiques ou militaires, le cas des deux Présidents des États-Unis Bill Clinton et Jimmy Carter qui avaient pour le premier égaré sa carte personnelle contenant les codes nucléaires durant plusieurs mois et pour le second oublié dans l’une des poches de son costume envoyé au pressing…
Le groupe Nena avait déjà connu un grand succès dans les pays germanophones avec son premier single « Nur Geträumt » mais avec la chanson 99 Luftballons le groupe va connaître un succès international, devenant même numéro 1 dans plusieurs pays, alors même qu’il était chanté en allemand. La plupart des fans non germanophone de cette chanson ignoraient le contenu du texte mais étaient sensible à la mélodie et au si particulier timbre de la voie de Nena Kerner. De plus, le fait que le texte était en allemand, une langue que l’on avait guère l’habitude d’entendre à la radio, imprimait à la chanson une tonalité exotique. Ce n’est qu’en Angleterre que la chanson a été interprétée en anglais et a alors culminée un moment au hit parade.
Écrit par Carlo Karges, musique de Jörn-Uwe Fahrenkrog-Petersen , Kevin McAlea, et chanté par Gabriele Nena Kerner
99 Luftballons, 1983
Hast du etwas Zeit für mich Si tu m’accordes un peu de temps Dann singe ich ein Lied für dich Alors je te chanterais une chanson Von 99 Luftballons Sur 99 ballons Auf ihrem Weg zum Horizont En route pour l’horizon Denkst du vielleicht grad an mich Si peut-être tu penses à moi Dann singe ich ein Lied für dich Alors je te chanterais une chanson Von 99 Luftballons Sur 99 ballons Und, dass so was von so was kommt Et comment cela a pu arriver à cause de cette chose
99 Luftballons 99 ballons Auf ihrem Weg zum Horizont En route vers ton horizon Hielt man für UFOs aus dem All On les prenait pour des ovnis venant de l’espace Darum schickte ein General C’est pour cela qu’un général a envoyé Eine Fliegerstaffel hinterher Une escadrille d’avions à leur trousse Alarm zu geben, wenn’s so wär C’était pour donner l’alarme qu’il a fait ça Dabei waren dort am Horizont Et pourtant, il n’y avait à l’horizon Nur 99 Luftballons que 99 ballons
99 Düsenflieger 99 pilotes d’avions à réaction Jeder war ein großer Krieger Chacun d’entre eux était un grand guerrier Hielten sich für Captain Kirk Chacun se prenait pour le capitaine Kirk Es gab ein großes Feuerwerk Cela a donné un grand feu d’artifice Die Nachbarn haben nichts gerafft Les voisins n’ont rien compris Und fühlten sich gleich angemacht Et se sont sentis tout de suite provoqués Dabei schoss man am Horizont Et pourtant on avait tiré à l’horizon Auf 99 Luftballons que sur 99 ballons
99 Kriegsminister 99 ministres de la guerre Streichholz und Benzinkanister avec allumettes et jerricans d’essence Hielten sich für schlaue Leute Se prenaient pour des gens malins Witterten schon fette Beute Ils flairaient un gros butin Riefen : Krieg und wollten Macht Ils criaient : la guerre et voulaient le pouvoir Mann, wer hätte das gedacht Mais qui aurait pu penser Dass es einmal soweit kommt Qu’on en arrive un jour à cela Wegen 99 Luftballons Tout cela à cause de 99 ballons
Neun und neunzig jahre Krieg 99 années de guerre Liessen keinen platz für Sieger N’avaient même pas laissés de place pour les vainqueurs Kriegsminister gibt’s nicht mehr Des ministres de la guerre, il n’y en avait plus Und auch keine Düsenflieger Et aussi plus d’avions à réaction Heute zieh ich meine Runden Aujourd’hui je fais mes rondes Seh’ die welt in Trümmern liegen Je vois que le monde est en ruine Hab’ ‘nen Luftballon gefunden J’ai trouvé un ballon Denk’ an dich und lass’ ihn fliegen Je pense à toi et je le laisse s’envoler
99 Red Balloons par le groupe américain Sleeping At last
J’aime bien également la reprise récente en anglais du groupe de rock américain Sleeping At last formé en 1998 dans l’Illinois aux États-Unis à l’initiative du multi-instrumentiste Ryan O’Neal qui l’a inclue dans son album Covers en 2014.
99 Red Balloons
You and I in a little toy shop Buy a bag of balloons with the money we’ve got Set them free at the break of dawn ‘Til one by one, they were gone Back at base, bugs in the software Flash the message, « Something’s out there » Floating in the summer sky 99 red balloons go by
99 red balloons floating in the summer sky Panic bells, it’s red alert There’s something here from somewhere else The war machine, it springs to life Opens up one eager eye Focusing it on the sky As 99 red balloons go by
99 Decision Street, 99 ministers meet To worry, worry, super-scurry Call out the troops now in a hurry This is what we’ve waited for This is it boys, this is war The president is on the line As 99 red balloons go by
99 red balloons go by As 99 red balloons go by 99 dreams I have had In every one a red balloon It’s all over and I’m standin’ pretty In this dust that was a city If I could find one souvenir Just to prove the world was here… Here it is, a red balloon And I think of you and let it go
Sting Russians, 1985
Trois années après la sortie de 99 Luftballons, c’est le chanteur britannique Sting qui sortait une chanson intitulée Russians qui dénonçait les dangers de l’équilibre de la terreur entre les États-Unis et l’URSS. La chanson qui reprend le thème musical Romance de la Romance d’un morceau de la suite orchestrale de Prokofiev,Lieutenant Kijé, a connu un énorme succès.
M. Kroutchev a dit : « Nous vous enterrerrons » / « Je ne partage pas ce point de vue.« M. Reagan dit : « Nous vous protégerons / Je ne partage pas ce point de vue.«
Et pour ceux qui voudraient écouter le thème Romance de Prokofiev qui a inspiré Sting (5 mn)