1.000.000 de vues !!! Et pour la première fois Enki se dévoile… (article du 5 octobre 2017 à la cinquième année d’existence du blog)
1.000.000 de vues sur ce blog depuis sa création en 2013 si j’exclus du décompte les derniers mois de 2012 qui n’avaient comptabilisé qu’un seul visiteur (en l’occurrence votre serviteur). C’est l’année 2014 qui est l’année de démarrage effectif puisque 153.659 vues ont été comptabilisées pour 67.400 visiteurs et 152 articles publiés. Les années 2015 et 2016 sont celles où le blog a atteint son rythme de croisière avec un chiffre annuel de vues presque identique pour chacune des deux années voisin de 340.000 et un nombre moyen de visiteurs de 147.500 par année pour un nombre d’articles publiés qui avait fortement monté en puissance : 381 en 2015 et 417 en 2016. Aujourd’hui, pour 1.000.000 de vues, le bilan global est de 447.274 visiteurs, ce qui signifie que chaque visiteur a pris connaissance de 2,24 articles en moyenne. Au total, à ce jour, 1.304 articles ont été publiés (soit presque un par jour pour ces 4 dernières années). Le blog compte maintenant 261 abonnés, la plupart fidèles.
Confidences
Si j’ai mis en exergue ces chiffres, ce n’est pas pour manifester je ne sais quel sentiment d’autosatisfaction en exposant un bilan à la manière soviétique mais à cette étape de la vie du blog, il m’a semblé nécessaire de réfléchir sur ce que celui-ci était devenu et sur son devenir. Dans la rubrique À propos (2ème titre en haut sous l’image du site), élaborée en janvier 2015, j’avais tenté d’expliquer les raisons qui m’avaient poussé à me lancer dans cette aventure. J’emploie à dessein le mot « tenté » car ces raisons n’étaient pas encore pour moi à cette époque tout à fait claires. Ce qui est sûr, c’est qu’au moment de la création de ce blog, après l’expérience d’une vie professionnelle prenante et chronophage (qui n’est toujours pas totalement terminée), je ressentais le besoin impérieux de m’accorder une pose pour réfléchir et revenir sur des événements, des faits et des questionnements dont je m’étais délesté tout le long des chemins empruntés par ma vie. Ce blog dont le nom « de paysage en paysage – incursions en espace des toute nature et de toutes culture » traduit, au moins pour une part, ce cheminement en retour sur les chemins du passé le long desquels je tente de reprendre possession de tout ce que j’avais dû abandonner par facilité ou besoin d’agilité, ceci afin de me le réapproprier de manière pleine et entière. Cette « récupération » s’accompagnant d’un intense effort d’introspection et de compréhension. Par là-même ce blog joue le rôle d’une véritable catharsis mais, rassurez-vous ! cela n’aura rien à voir à des séances sur le divan… Je ne m’interdis pas à l’occasion, tel l’âne de la fable, « poussé par la faim, l’occasion, l’herbe tendre ou par quelque diable me tentant », de quitter le chemin principal et obliquer vers des chemins de traverses pour le plaisir de découvrir des paysages inconnus et vivre des expériences nouvelles. Refuser à un moment de sa vie l’aventure et la nouveauté, ce serait anticiper sa mort et se l’inoculer à petite dose bien avant terme. Les articles que j’écris dans ce blog constituent donc un joyeux et disparate mélange de références explicites à des événements qui ont profondément marqué et façonné ma vie et mes pensées à fin d’exorcisme et de présentation de découvertes ou d’expériences vécues récentes qui m’ont particulièrement touchées et enthousiasmées. Parmi celles-ci trois disciplines occupent désormais une place prépondérante : l’ethnologie, la philosophie et les neurosciences qui m’apparaissent indispensables pour appréhender notre monde et approcher la compréhension de la nature de l’homme et de la place qu’il occupe dans l’univers. Deux éminentes personnalités émergent de ces études et ont structuré ma pensée : le sociologue et philosophe Edgar Morin promoteur de la « pensée complexe » et du caractère duel sapiens-demens de la nature humaine qui s’attache dans ses écrits à réconcilier Nature et Culture (l’un des thèmes traité par le blog) et l’anthropologue et philosophe René Girard, inventeur de la « théorie mimétique » qui, en se basant sur le caractère mimétique du désir a fondé une nouvelle anthropologie à partir des concepts de désir, de violence, de bouc émissaire et de sacré. Ces deux chercheurs m’ont aidés à comprendre que face aux multiples déterminismes biologiques et culturels qui conditionnent nos comportements et notre pensée, la seule manière de pouvoir exercer notre liberté est de ne pas être dupe et de tenter de réagir à ces déterminismes en accord avec notre raison. Peu importe si cette action n’est pour le moment pas couronnée de succès, nous aurons au moins préservé notre dignité et responsabilité d’homme vis à vis des autres et du monde qui nous entoure. Il ne faut pas désespérer de la nature humaine, celle-ci continue son évolution au sens darwinien du terme pour le meilleur, et pour le pire. Notre responsabilité est de tenter d’orienter cette évolution dans la bonne direction…
Lisibilité & classement
Avec près de 1.200 articles portant sur des sujets extrêmement variés et dont les titres n’explicitaient pas de manière exhaustive le contenu, il devenait nécessaire de mettre au point une méthode de classement et de reconnaissance. Pour atteindre un article ou un thème qui vous intéresse, ce blog met plusieurs moyens à votre dispositions :
- Sur la page d’en-tête les deux fenêtres « Recherche » vous présentent la liste des articles correspondant au terme référentiel que vous avez introduit. Par exemple l’entrée du nom Girard va vous présenter la liste de l’ensemble des articles du blog dans lesquels ce nom a été utilisé.
- Sous l’image d’en-tête du blog qui représente le lac d’Annecy, figurent les thèmes principaux traités qui me tiennent particulièrement à cœur mais qui malheureusement ne sont pas encore totalement fonctionnels (certains sont seulement ébauchés). J’ai ajouté dernièrement à cette liste 2 nouveaux thèmes : GIF’s (acronyme de Graphics Interchange Format) qui concerne les images animées que j’aime désormais utiliser pour agrémenter la présentation et Vertige(s) qui liste les articles portant sur les phénomènes et les états et situations de sidération, de perte de soi, de déstabilisation, de coup de foudre et de révélation susceptibles de nous frapper dans des conditions particulières.
- Je compte développer le thème ABCDaire qui est comme son nom l’indique un dictionnaire de noms communs et propres qui présentera une définition de certains termes et concepts fondamentaux accompagnés d’une référence aux articles du blog qui leur sont attachés.
Tout ceci devrait permettre, au lecteur et à moi-même, de visualiser de manière globale les articles et les thèmes proposés et d’y accéder avec facilité.
Conserver ou faire renaître ses capacités d’émerveillement
Certains ont considéré qu’une telle production était pléthorique et risquait d’éloigner celui qui en était l’auteur de « la vraie vie ». Ce comportement serait alors le symptôme d’un besoin maladif de fuite de la réalité. Je répondrais à ceux-là que faire travailler ses méninges et se frotter à l’écriture évite l’encroûtement de ses neurones et « ouvre » bien au contraire à la vraie vie en l’ouvrant sur des champs jusque là inexplorés, de mieux l’appréhender et de pleinement l’apprécier. Quel bonheur de voir une poésie, un texte, un tableau ou une l’expression d’une pensée que l’on vient de découvrir à l’occasion d’une lecture fortuite éclairer soudainement votre vie. Ces expériences heureuses nous ramènent aux bouffées d’émerveillement, qu’enfants, nous éprouvions à la découverte de certains aspects extraordinaires du monde. Comment faire alors pour maintenir en vie cet émerveillement en nous-même, sinon en le fixant par l’écriture… Pour ce qui concerne la perte de temps, je répondrais que la pratique régulière de la réflexion et de l’écriture prend vite la forme d’un « entraînement » de l’esprit qui fait que votre production s’effectue de manière plus en plus rapide (parfois trop rapidement et je corrige et complète après coup souvent mes articles, ce qui est un moyen de les faire évoluer). Quand à la « fuite » de la réalité, je me bornerais à inviter ceux qui considèrent cette attitude comme négative à lire l’ Èloge de la fuite d’Henri Laborit, ouvrage dans lequel tout est dit… Il faut parfois savoir fuir pour découvrir des horizons nouveaux et s’ouvrir à d’autres réalités.
Voilà, c’est tout ! Et maintenant, munissez-vous d’un sac à dos léger et surtout de bonnes chaussures, je vous invite à me rejoindre pour de nouvelles promenades et excursions à la recherche de l’insolite, du cocasse, du tendre, du merveilleux, du sublime mais aussi malheureusement de l’injuste, du révoltant, de l’inacceptable avec la capacité d’émerveillement, l’espoir et l’optimisme toujours présents… Et n’oubliez pas que j’attends de votre part, réactions et suggestions…
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Pourquoi ce blog ? (écrit du 20 janvier 2015, environ 2 années après la création du blog)
Dans un blog la rubrique « A propos » commence le plus souvent par la question inévitable : «Pourquoi un blog ?» . A croire que les blogueurs ont mauvaise conscience et éprouvent un besoin urgent de justifier leur activité comme si celle ci était coupable et tenait à de mauvaises raisons dont il fallait absolument se dédouaner. Car le blogueur, si il n’est pas l’un de ces égocentriques narcissiques dénués de tout sens moral, est taraudé par la mauvaise conscience… Enfin, n’est-il pas présomptueux de vouloir s’adresser au monde entier, de vouloir le faire participer à nos petites préoccupations futiles, nos états d’âme, nos pensées les plus intimes ? N’y aurait-il pas là une manifestation de vanité, une forme d’impudeur, voire d’exhibitionnisme ? Et ne serait-il pas présomptueux de penser qu’une part du monde, même réduite, pourrait être intéressée par nos élucubrations ? En règle générale, le blogueur répond à ces questionnements en justifiant son activité par un besoin d’échange, un désir de communiquer avec les autres. L’homme n’est-il pas un « animal social » qui a besoin des autres pour assumer son existence ? Le blog serait alors une forme d’échange entre partenaires égaux… Mais la plus élémentaire honnêteté oblige à reconnaître que ces échanges sont extrêmement rares : en ce qui concerne ce blog, sur 375 articles écrits qui en deux années ont touchés avec 270.000 vues et 130.000 lecteurs, pas plus d’une quarantaine de commentaires et d’échanges ont été recensés qui, même s’ils étaient pour la plupart intéressants et agréables à lire, n’auraient pas justifier, sur le plan du bilan, l’investissement intellectuel qu’ils avaient imposés, si ils constituaient l’unique but recherché…
Alors, il faut croire que tenir un blog doit tenir à tout autre chose. Y ayant beaucoup réfléchi depuis sa création, mes réflexions m’ont amené à la conclusion que, quelles qu’aient été les bonnes et mauvaises raisons qui avaient menées à sa création, un blog ne devait pas obliger son auteur à trop s’investir psychologiquement et que sa tenue ne devait pas dépasser la forme d’une pratique spécifique particulièrement riche d’acquisition et de préservation des connaissances. Je m’explique : combien de livres avons-nous lus au cours de notre vie qui nous ont marqués et influencés, combien de tableaux, de photos, d’images nous ont touchés au cœur, combien d’événements personnels ou sociaux ont influencés notre vie ? Et que reste t’il de tout cela ? Je sais que l’on définit la culture comme étant ce qui reste quand on a tout oublié mais quel dommage d’avoir tant oublié. la mémoire est une passoire à mailles larges qui laissent souvent passer l’essentiel… L’intérêt d’un blog est double : d’une part il offre l’intérêt de fixer par l’écrit les événements artistiques et intellectuels qui nous marquent et nous influencent les préservant ainsi de l’oubli et en même temps, par le fait que ces compte-rendus sont consultables par le public, il nous oblige à une certaine rigueur et discipline de conception et d’écriture. Il permet en outre de confronter nos idées à d’autres opinions et peu importe le nombre des échanges pourvu qu’ils soient fructueux. De plus, sur le plan technique, le blog nous permet grace au système de rappel et de renvoi de relier nos articles et nos écrits entre eux ou avec d’autres articles ou écrits stockés ailleurs sur le Web.
Au sujet de l’appellation du blog : « de paysage en paysage », Incursions en espaces de Nature et de Culture
Ce blog se veut d’abord une invitation au voyage et à la découverte dans le monde qui nous entoure et dans lequel notre corps et notre esprit évolue, monde que nous considérerons au sens large comme une somme d’espaces. Espaces physique et naturel ou espaces anthropisés, c’est à dire transformé par l’action de l’homme mais également espaces immatériels et même virtuels. La notion de paysage qui recouvrait exclusivement dans le passé une réalité physique ou interprétée liée à l’environnement ne s’applique t’il pas aujourd’hui à des réalités ou des notions abstraites telles que l’économie, l’art ou les médias ? Espace du temps également par des retour dans le passé ou des projections dans l’avenir. Pour être concrets, considérons que ce blog vous invite, à la manière de ces sorties ou ces randonnées que l’on effectue à la campagne ou à la montagne, à effectuer en ma compagnie des incursions ou des excursions dans ces différents espaces que je viens de citer. Certaines de ces excursions s’effectueront sur des sentiers bien tracés dans des environnements connus, d’autres, tout au contraire, s’effectueront sans carte ni boussoles, en terra incognita.
Nicolas Bouvier quelque part dans le vaste monde
Au sujet de l’appellation Enkidou
Le personnage d’Enkidou est l’un des deux héros de l’épopée de Gilgalmesh, un récit légendaire de l’ancienne Mésopotamie qui constitue l’une des premières œuvres littéraires de l’humanité et dont la version la plus ancienne connue est écrite en akkadien sur des tablettes d’argile datant du XVIIIe siècle avant notre ère. La légende qu’elle raconte s’inspire de mythes beaucoup plus anciens qui date de l’époque sumérienne de la fin du IIIe millénaire mettant en scène deux héros, le roi Gilgamesh, mi homme-mi dieu, qui règne avec injustice et violence sur la ville voisine ville policée et prospère d’Uruk et Enkidou, homme sauvage et solitaire, réplique inversée de Gigalmesh, qui vit en pleine harmonie dans la nature au milieu des bêtes dont il partage la nourriture et parle la langue. C’est la déesse Arourou qui l’a créé sur la demande du dieu Anou pour contrecarrer les exactions du roi : « La déesse Arourou […] conçut en esprit la réplique exigée par Anou. Elle se lava les mains, pétrit un bloc d’argile et forma une image. Et c’est ainsi dans le désert qu’elle créa l’ineffable Enkidou, fils du silence de la nuit, héros de Ninourta, dieu de la guerre. Son corps était tout entier velu et ses cheveux drus comme les blés ressemblaient à ceux d’une femme. Il ne connaît encore aucun être humain, aucune cité. Il est vêtu comme le dieu des bêtes sauvages. Il se nourrit d’herbage avec les gazelles, avec les fauves il s’abreuve aux points d’eau, car il se plaît ainsi à boire avec les bêtes. » (récit sumérien). Lorsque Gilgamesh apprend l’existence d’Enkidou, il décide de le rencontrer mais celui-ci est peu enclin à quitter son paradis naturel aussi Gilgamesh fomente t-il un piège pour l’infléchir : il lui envoie la plus belle des ambassadrice, une courtisane nommée Shamat, dont le nom signifie « la Joyeuse », celle-ci va lui dévoiler ses charmes et l’initier à l’amour en même temps qu’au langage des hommes et à la connaissance de la civilisation. Enkidou va en tomber éperdument amoureux mais sa transformation aura pour conséquence la perte des liens qui l’unissait au monde sauvage et aux animaux; désormais les bêtes le fuient et il ne pourra plus communiquer avec elles. Enkidou se rend alors à Uruk avec Shamat; en route il découvrira la nourriture des hommes et apprendra à manger le pain et à boire de la bière. A Uruk, après une première confrontation avec Gigalmesh au cours de laquelle aucun des deux ne sortira vainqueur, les deux héros se reconnaissent égaux et deviendront amis. Suit une série d’aventures au cours desquelles les deux héros triompheront d’un géant et d’un taureau sacré mais Enkidou décédera au grand désespoir de son ami.
bas-relief trouvé près de Mossoul (Irak) montrant Enkid(o)u tenant un lion, 713-706 av. notre ère – Ce bas-relief fait-il partie des antiquités détruites par les barbares de DAESH ?
Je trouve ce récit édifiant : plusieurs millénaires avant les textes de la mythologie grecques et de la Bible, un récit mythique faisait référence à des faits décrits dans ces textes… Gilgamesh et Enkidou sont les avatars des jumeaux ou des doubles antagonistes que l’on trouve dans le nombreuses mythologies : l’un est civilisé et dur avec ses sujets, l’autre est sauvage et bon vivant en osmose avec la Nature et les animaux. On retrouve ici les deux états de l’homme au moment du passage entre la société des chasseurs-cueilleurs où régnait une certaine égalité entre les membres de la horde dans un rapport harmonieux avec la Nature et la société hiérarchisée et inégalitaire des agriculteurs-éleveurs au moment où celle-ci se développe et se complexifie en constituant des villes et des royaumes. Dans le mythe de Gilgamesh et d‘Enkidou, l’élément déterminant qui « civilise » l’homme sauvage et le fait changer d’état est la femme et ce n’est pas le fait du hasard. Mais l’abandon de la vie sauvage se paie par une césure irrémédiable avec la nature comme plus tard l’exclusion du Paradis originel d’Adam après que Eve, sous l’action du serpent, lui ait fait consommer la pomme interdite. Enfin, le mythe de Gilgamesh et d‘Enkidou ouvre une perspective « optimiste » pour la résolution du conflit mimétique chez l’homme mis à jour par René Girard en proposant une issue heureuse à la confrontation des contraires qui, au lieu de de déchirer et se détruire dans une lutte sans fin, vont s’accepter, ce compléter et s’enrichir mutuellement.
Evolution historique de l’espèce humaine, rapport conflictuel entre Nature et culture, nature conflictuelle de l’homme qui oscille entre le sapiens et le demens, solution pour réduire la violence, rôle déterminant de la femme dans l’évolution et le dépassement de l’homme… Tous les thèmes qu’il nous intéresse de traiter dans ce blog sont présents dans ce récit des origines et c’est pour cet aspect exemplaire que j’ai choisi pour ce blog ce nom d’Enkidou et comme pseudo : Enki. (pour en savoir plus sur le mythe d’Enkidou, voir le blog d’Enkidou, c’est ICI et la thèse d’Alexandra Borsari sur le thème de la Nature et de la Culture, c’est ICI. (pp.19 à 25)
Lucas Cranach l’Ancien – Adam et Eve au Paradis, 1526
Pratique : les rubriques ou « pages »
Au sommet de page d’accueil, sous la photo représentant le lac d’Annecy à l’aube naissante figure la liste des rubriques traitées. La première de ces rubriques intitulée « Accueil » présente par ordre chronologique de parution la totalité des articles présentés dans le blog avec en tête de liste le dernier article rédigé, la seconde rubrique intitulée « A propos », correspond au texte que vous êtes actuellement en train de lire, texte qui expose les objectifs du blog et son fonctionnement. Suivent ensuite 34 autres titres de rubriques qui présentent les articles regroupés par thèmes ou catégories. Il se peut que certains articles soient présentés dans plusieurs rubriques; par exemple un article qui a pour thème un jardin particulier au Japon pourra figurer à la fois dans les rubriques « Plantes & Jardins », « Monde » dans le chapitre ASIA et littérature si il comporte un texte littéraire qui lui fait référence…
Bonjour,il y a une quinzaine d’année l’histoire d’Enkidou et de guilgamesh en quète d’immortalité m’avait beaucoup plu, voici donc le secret de ton auguste nom tu serai donc …
A part ça je suis d’accord qu’un blog c’est une histoire de communication certes, mais pour ma part c’est aussi une tentative d’essayer de faire passer des éléments essentiels…
Amitiés gilbert-marie
J’avoue ne pas avoir toujours maîtrisé les raisons qui me faisait tenir un blog. il y a au départ un besoin, un désir mais on ne sait pas trop sur quoi ce besoin et ce désir s’appuient et se motivent… On échafaude alors des hypothèses pour justifier les bonnes et les mauvaises raisons… Dernièrement, après avoir relu Borgès, j’ai révisé mon point de vue sur les fonctions de communication ou de « transmission » qui seraient imparties à ce blog et que je considère aujourd’hui comme présomptueuses. En fait, si l’on considère comme le pensait Borgès que le monde s’apparente à une caverne de Platon, un labyrinthe où l’on se perd et et dans lequel on tente désespérément de trouver son chemin, j’ai pris conscience que les articles de mon blog fonctionnaient pour moi comme des « repères » sur lesquels je m’appuie pour poursuivre ma route et tenter de maîtriser la structure du labyrinthe et qui peut-être me permettront de sortir un jour de l’obscurité. Tout compte fait, la tenue de ce blog devient alors une entreprise très égoïste même si d’autres, égarés comme moi dans le même labyrinthe, peuvent, s’ils en éprouvent le désir, bénéficier de ces repères…
Cordialement,
Enki
Il faut être patient la caverne de platon est peut-ètre plus grande que ce qu’il en dit, peut-être même qu’elle n’a pas de « dehors » Nagarjuna nous dirait mais il n’y a pas de caverne de Platon,sacré nagarjuna toujours le mot pour rire…
Blogito, ergo sum.
Non, vous n’avez pas compris, chère seriousmoonight : « Dubito, ergo sum » …
Je vous découvre et j’aime infiniment ce que vous faites:l’accès à la culture sous cette forme à la fois simple et « imagée » dans son essentiel,est très poétique
J’admire aussi beaucoup l’étendue de cette culture et votre courage.
Merci beaucoup.
Ravi que mes « excursions » vous plaisent. En espérant vous retrouver à d’autres occasions… Bien cordialement, Enki
Bonjour, pouvez vous me dire quel est le statut des reproduction sur le blog ? puis je utiliser une photo (celle du sphinx de G Moreau) pour une affiche (annonce d’un colloque) ; y a t-il des droits???
Merci de votre blog !
… et de votre réponse
Bonjour,
Pour connaître mon point de vue sur l’utilisation des images sur mon blog (et sur ceux des autres) lite les commentaires de deux de mes articles :
. https://enkidoublog.com/2016/05/28/un-ange-sans-visage-menlaca/
et
. https://enkidoublog.com/2016/01/02/escapade-normande-i-labbaye-de-jumieges-ou-la-poesie-des-ruines/
Bien à vous,
Enki
Merci ! ok sur le fond je suis d’accord avec vous … mais parfois il y a des droits et comme on est une association on essaye de respecter aussi les droits des artistes… (par ex un photographe) car c’est leur « gagne pain »… en tous les cas merci de votre rapide réponse Bien cordialement
Ce n ‘est pas » opposer » que de s ‘interroger sur…Pourquoi lire, s ‘ attarder, muser, puiser, errer, fouiller, survoler, approfondir, s ‘ attarder, découvrir, se mettre en quête ( etc ) sur un blog ( initié des menées d ‘un Autrui )…Je découvre cette fabuleuse mosaïque que vous donnez à explorer, tout un monde – si multiple et spacieux – ( ce labyrinthe comme vous dites ), qui me » vole » avec tant de grâce ce Temps que la Vie nous compte…Je viens ici me baigner, faire ablution, tremper neurones et rêves, comme dans une baignoire » chambre à écho » digne du sac de Mary Popin’s: inépuisable, empli de surprise, arborescent de tant de frondaisons où l’on ne sait où poser son oiseau-curieux…Un blog comme le vôtre est une bénédiction, un couloir sans fin et troué de portes ( comme un film inédit de Cocteau ) en même temps qu ‘une gourmandise à culture, un kaléïdoscope à préciser sa propre subjectivité…On redécouvre ce qu’on avait déjà approché, on découvre…Tant de choses à dire…Merci de ce précieux endroit anti-zapp ( on glisse en souplesse d’un lieu à l ‘autre )…J ‘ y reviendrais comme sur une île aux Trésors, familière mais inconnue………………………………….
Merci de ces compliments qui à mon sens concernent plus les sujets que je traite que ma modeste personne. Cela dit, je les prends comme un encouragement, en référence à la maxime de Montaigne que j’ai placé en exergue de mon blog : « Nul plaisir n’a de saveur pour moi sans communication, il ne me vient pas seulement une gaillarde pensée en l’âme, qu’il ne me fâche de l’avoir produit seul, et n’ayant à qui l’offrir »
Bien à vous
Enki
…. Et gaillardes pensées en découvrant Harpo mangeur de vignes, vierges en automne, à moins qu’il ne s’agisse d’autres végétations écarlates… Le compliment de Tom Patrick Gallois à Enkidou, arpenteur et montreur de talents à toute heure du jour, aubes et crépuscules privilégiés (Il y a du canin, là-dessous), est mérité, d’autant que le Démon du racolage n’en finit pas de lâcher ses encombrants sur nos sites ! Alors, un peu de paysage chaque jour… De l’air, de l’air !
Amitiés. Michèle Cointe
Non, ce ne sont pas des feuilles de Vitis vinifera. Pour ce qui est de ce végétal, je me suis contenté jusqu’à présent de me nourrir du jus de ses treilles, c’est déjà pas si mal. Harpo m’évoque de mauvais souvenirs car enfant son côté étrange me terrorisait. Devient-on avec le temps ce que l’on craignait le plus ? Le compliment de Tom Patrick Gallois qui est vraiment trop aimable m’a fait rougir aussi intensément que les feuilles qui accompagnent mon portrait mais peut-être le caractère avancé (ou tardif) de l’heure a-t-il altéré son jugement… Le végétal en question est un érable du Japon très rare, acer palmatum linéarilobum purpureum, qui chaque automne embrase durant deux semaines le seuil de ma maison avant d’étaler un tapis rouge sang sous mes pieds…
Amitiés…
PS : J’espère que le ballet de la seiche vous a plu…
Au final, Enki êtes-vous ?… 🙂
Après une longue réflexion de plus de 2 années (désolé de vous avoir fait tant attendre), je crois finalement que je suis vraiment Enkidou, ce sauvage mal dégrossi, imparfaitement civilisé par les Shamat de la terre qu’il a rencontré et qui vit depuis dans le nostalgie de son enfance perdue, lorsqu’il conversait dans leurs langages avec les animaux…
Bonjour :
Vous : « je ressentais le besoin impérieux de m’accorder une pose pour réfléchir ».
… Une « pose » ou une pause ? Vous êtes photographe ? Va pour la pose ! Vous êtes écrivain : alors faites une pause !
Bien vu ! Mais un lapsus révélateur est-il encore une photo d’orthographe ? Et puis vous l’aurez sûrement remarqué, dans ce blog je peux être autant mauvais photographe que mauvais écrivain, alors finalement, je vais laisser mon inconscient s’exprimer (N’est-ce finalement pas le but caché de ce blog ?). Va donc pour « pose » qui me plait bien…