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PEINTURE ET ILLUSTRATIONS
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A l’heure de l’observatoire – Les Amoureux – Man Ray, 1932-34
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« Les lèvres rouges flottaient dans un ciel bleu-gris, au-dessus d’un paysage crépusculaire où l’on voyait, à l’horizon, un observatoire et ses deux dômes, comme des seins, à peine suggérés dans la pénombre. C’était une impression que je gardais de mes promenades quotidiennes dans les jardins du Luxembourg. Probablement à cause de leurs dimensions, les deux lèvres ressemblaient à deux corps enlacés. C’était très freudien. ».
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Kitsune, l’esprit Renard au Japon
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Une planche célèbre et imaginaire. Dans cette composition nocturne, sous un ciel gris bleuâtre parsemé d’étoiles, des renards phosphorescents au-dessus desquels planaient de mystérieuses fumerolles sont réunis au pied d’un grand micocoulier (enoki) à Ôji, au nord d’Edo, près du sanctuaire shintô d’Inari, la divinité du riz. L’attention est concentrée sur ce groupe près de l’arbre au premier plan, cependant qu’à une certaine distance apparaissent plusieurs autres renards qui se dirigent vers le premier groupe mais qui ne sont encore que de petits points lumineux perdus dans le fond de l’image. L’intense luminosité autour des renards contraste fortement avec l’obscurité nocturne et donne un effet dramatique et mystérieux à la scène. D’après la légende, les renards, messagers d’Inari et gardiens du temple, étaient dotés de pouvoirs surnaturels. Ils étaient censés se réunir avec leurs forces magiques sous cet arbre la nuit du dernier jour de l’année pour adorer Inari afin de protéger la récolte et conjurer le mauvais sort.
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Les montagnes sont-elles vraiment bleues ?
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La couleur bleue du ciel est la combinaison de la diffusion des rayonnements de courtes longueurs d’ondes comprenant les couleurs violet, indigo, bleu et vert dont les nuances donnent au ciel ses bleus si subtils. Mais tout le monde a déjà remarqué qu’en altitude le bleu du ciel prend une tonalité très sombre alors qu’il peut être très délavé en bordure de mer ou devenir blanc brillant lorsque le ciel est couvert. A basse altitude la densité de l’air est plus importante qu’en altitude et l’atmosphère contient aussi beaucoup plus de poussières et de vapeur d’eau arrachées au sol ou emportées par les vents. Il est donc normal que la lumière bleue soit plus diffusée en bordure de mer car elle rencontre beaucoup plus d’obstacles qu’en altitude où la raréfaction de l’air influence moins la lumière bleue.
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Tragédie du paysage : « le retable de Tetschen » (1808) et « Morgen im Riesenbirge » (1811) de Caspar David Friedrich
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Ces tableaux marquent l’aboutissement, pour Friedrich, d’un long processus de réflexion et de maturation artistique commencé quelques années plus tôt sous l’effet d’épreuves personnelles, les décès tragiques survenus entre 1781 et 1791 de quatre membres de sa proche famille qui feront que le peintre va méditer sur la mort et que les tonalités de ses toiles s’assombriront de plus en plus et sous l’influence des idées romantiques qui s’emparent du milieu artistique et intellectuel allemand à la charnière des XIXe et XIXe siècle. Un demi siècle après que Edmund Burke ait théorisé le concept de « sublime » dans son ouvrage Recherches philosophiques sur l’origine des idées que nous avons du beau et du sublime (1757).
Friedrich va lui-même introduire la notion de sublime dans la peinture de paysage. A cette époque, le peintre est influencé par les théories de Schleiermacher, Schelling et Goethe. Le théologien Schleiermacher s’opposait à une vision et une pratique dogmatique de la religion et préconisait que les croyants aient avec celle-ci une relation plus personnelle basée sur la conscience intuitive et immédiate de l’infini : « la religion n’est pas un savoir, ni une morale ; elle est conscience immédiate et intuitive de l’infini, de la dépendance absolue de l’homme par rapport à l’infini de Dieu ».
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» Souvenirs de la Vallée de Chamonix » de Samuel Birmann, peintre romantique bâlois (1826)
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Il entreprend à son retour une carrière de védudiste* et multiplie, au cours de ses voyages dans les régions de montagne, notamment à Chamonix en 1823 et 1824, les études à l’aquarelle et à l’huile, afin de réaliser les aquatintes* qui vont faire le succès de la maison de commerce Birmann et Fils. Il publie Souvenirs de l’Oberland Bernois et Souvenirs de la Vallée de Chamonix, 25 feuilles en aquatinte* qui passent pour être les plus belles qu’il ait jamais exécutées. Dans certaines d’entre elles, il laisse libre court à son imagination, jouant avec des effets de nuages et de brume à travers lesquels perçent des rayons lumineux, privilégiant un certain sens baroque dans la définition des formes, réagissant de façon personnelle à l’enseignement reçu de son père.
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Illustres illustrateurs de la montagne : Samivel (1907-1992)
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A noter que Samivel fait partie des personnalités qui se battent pour la création du premier parc national français, celui de la Vanoise, en 1963. Il en rédige ses commandements en 1967. Samivel dit qu’il faut se battre à tout prix pour notre environnement naturel. « …Chaque semaine qui passe rend la situation plus critique. Jamais la maxime du comble de l’indifférence : « Après nous le déluge » n’a été si fidèlement appliquée … ». Nous sommes au début des années 70. Autre exemple, dans « l’amateur d’abîmes » : [ … c’est une erreur sociale, un vandalisme et une maladresse aussi de sacrifier impitoyablement les plus beaux paysages au tourisme automatique … ].
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le flou dans l’art pictural ou l’éloge de la myopie…
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» Le flou caractérise la vie bien plus que le net, qui fige la réalité dans une représentation avec tous les plans nets, telle une nature morte, comme son nom l’indique. Dans la nature, les choses ne sont pas fixes. Et le flou en traduit les vibrations. Le flou frotte les choses entre elles, qui se confondent alors avec tout leur environnement. De ce fait le flou harmonise la vision, bien plus que la netteté ne le fait, puisqu’au contraire elle sépare tout. Donc nous voyons plus selon la vision floue, impressionniste, que selon la vision nette de l’art classique. D’ailleurs dans la représentation picturale, deux sortes de flou se distinguent : le flou inachevé, qui se retrouve dans l’esquisse ou dans l’impressionnisme, et le flou dilué ou le sfumato. Le premier est dû à un manque de quelque chose, tandis que le second est crée par un rajout de matière pour fusionner les tons.
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le peintre et graveur hongrois Derkovits Gyula (1894-1934) : art et révolution (I)
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Peintre et graphiste, cet artiste hongrois a développé un style très personnel dans les différentes tendances de l’art moderne de son époque en particulier l’expressionnisme, le cubisme et le constructivisme. Il a grandi dans une famille nombreuse et malgré les qualités artistiques qu’il avait manifesté lorsqu’il avait commencé à travailler chez un peintre d’enseignes, il dut travailler comme apprenti dans l’atelier de son père, un artisan charpentier. C’est pour échapper à cette contrainte qu’il se porte volontaire dans le conflit de la première guerre mondiale mais il est grièvement blessé à la face et restera paralysé de sa main gauche.
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George Caleb Bingham (1811-1879), peintre du mythe américain
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George Bingham a peint le mythe américain, représentant des scènes qui soulignent le rôle positif des colons dans l’apport de la civilisation vers les terres sauvages. Scènes de chasse et vie quotidienne sur les fleuves (série des « bateliers ») ont contribué à forger sa renommée nationale dès 1840. Engagé dans le parti démocrate, il exprime sa passion pour la politique en peignant une série de tableaux représentant la liesse populaire lors des périodes d’élections.
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Pierre-Henri de Valenciennes : une représentation nouvelle de la nature en peinture
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Pierre-Henri de Valenciennes exerce également son influence comme théoricien et pédagogue. En Italie, il a étudié la perspective et donne des cours de perspective à l’École polytechnique. Il présenta ses idées dans son ouvrage Éléments de perspective pratique à l’usage des artistes, suivis de réflexions et conseils à un élève sur la peinture et particulièrement sur le genre du paysage, publié vers 1800. On le considère comme un des précurseurs du paysage moderne. Il fut non seulement un artiste de grand talent, mais aussi un théoricien. Oublié quelques décennies après sa mort, Valenciennesexercera pourtant une profonde influence sur les générations suivantes, principalement en ce qui concerne l’art du paysage qui, de genre mineur qu’il était au XVIIIe siècle, deviendra à la fin du siècle suivant le lieu d’expériences esthétiques radicales.
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le pin au Japon vu par Paul Claudel et d’illustres illustrateurs japonais
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L’arbre seul, dans la nature, pour une raison typifique, est vertical, avec l’homme.
Mais un homme se tient debout dans son propre équilibre, et les deux bras qui pendent, dociles, au long de son corps, sont extérieurs à son unité. L’arbre s’exhausse par un effort, et cependant qu’il s’attache à la terre par la prise collective de ses racines, les membres multiples et divergents, atténués jusqu’au tissu fragile et sensible des feuilles, par où il va chercher dans l’air même et la lumière son point d’appui, constituent non seulement son geste, mais son acte essentiel et la condition de sa stature.
La famille des conifères accuse un caractère propre. J’y aperçois non pas une ramification du tronc dans ses branches, mais leur articulation sur une tige qui demeure unique et distincte, et s’exténue en s’effilant. De quoi le sapin s’offre pour un type avec l’intersection symétrique de ses bois, et dont le schéma essentiel serait une droite coupée de perpendiculaires échelonnées.
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William Blake illustrant le poème « Night Thoughts » d’Edward Young
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Non, l’immortalité n’est point une chimère;
Sur ce grand intérêt la nature m’éclaire.
Ce ciel éblouissant, ce dôme lumineux
Laisse échapper vers moi, du centre de ses feux,
un rayon précurseur de la gloire suprême
Tout la peint à mes yeux, tout…, le sommeil lui-même.
Quand ce dieu taciturne abandonne au repos
Mes sens appesantis sous de mornes pavots,
Des vers de sa prison libre et débarrassée,
Mon âme suit encore le vol de la pensée.
Sur un sol fugitif formant des pas trompeurs,
Elle foule tantôt la verdure et le saleurs :
Tantôt triste, pensive et s’enfonçant dans l’ombre,
Elle suit, effrayée, un bois lugubre et sombre.
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Anders Zorn, peintre suédois (1860-1920) : les jeux de la lumière sur l’eau et la peau … – (I) Biographie
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Anders Zorn est l’un des artistes suédois les plus connus internationalement. Sa renommée à l’étranger est fondée d’abord sur sa technique du portrait pour laquelle il faisait preuve d’une grande virtuosité et qui lui permettait de saisir de manière incisive et fidèle les traits physiques, le caractère et la personnalité de la personne représentée, ensuite ses nombreuses études du nu féminin dans lesquelles la nudité des femmes du peuple est représentée de manière naturelle et lumineuse. Il est d’autre part auteur d’une œuvre graphique important dans le domaine de la gravure. « Trop jeune pour être un impressionniste, trop vieux pour être un moderniste, » a dit de lui le conservateur du « Isabella Stewart Gardner museum » de Boston, Olivier Tostmann.
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Anders Zorn, peintre suédois (1860-1920) : les jeux de la lumière sur l’eau et la peau … – (II) l’art du portrait
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En 1893, Chicago organise Exposition Universelle Colombienne connue aussi sous le nom d’Exposition universelle et Anders Zorn est choisi par la Suède comme directeur de l’exposition d’art suédois. Il a ainsi pu profiter de cette occasion pour visiter les États-Unis où il restera durant presque une année. Ce voyage sera le premier d’une longue série (sept au total) puisque, dans les années qui suivront, Zorn retournera dans ce pays en 1896-1897, 1898-1899, 1900-1901, 1903-1904, 1907, et 1911. Zorn apprécie le style de vie américain et se sentira dans ce pays-continent « comme à la maison ». L’artiste autodidacte souscrivait pleinement aux valeurs américaines et écrira dans ses mémoires: « Je m’entends bien en Amérique et en compagnie des Américains. Leur façon simple franche convient bien à mon caractère. Je n’ai jamais vraiment été à l’aise avec le style solennel des Européens urbains et leurs coutumes artificielles.
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le pin au Japon vu par d’illustres illustrateurs japonais (Hiroshige, Hokusai,etc.)
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Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō (東海道五十三次, Tōkaidō Gojūsan-tsugi?), sont une série d’estampes japonaises (ukiyo-e) créées par le peintre japonais Hiroshige après qu’il eut effectué en 1832 un voyage empruntant la route du Tōkaidō, l’axe routier principal du Japon qui reliait la capitale du shōgun, Edo (ancien nom de Tokyo), à l’ancienne capitale impériale, Kyoto. C’est la plus importante des « Cinq Routes », les cinq grandes voies du Japon (Gokaidō), créées ou développées pendant l’ère Edo pour améliorer le contrôle du pouvoir central sur l’ensemble du pays. Une trentaine de séries d’estampes ont été réalisées sur ce thème par Hiroshige, très différentes les unes des autres par leurs dimensions (format ōban ou chuban), leur traitement ou encore leur nombre (certaines séries ne comptent que quelques estampes) mais la plus connue est l’édition Hōeidō publiée en 1833-1834.
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Les représentations du New York des années vingt du tchèque Tavik Frantisek Simon
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Regards croisés, les tchèques Hugo Boettinger (1880-1934) et Frantisek Drtikol (1883-1061)
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Avec le peintre Tavik Frantisek Simon et le sculpteur Bohumil Kafka, Hugo Boettinger(pseudonyme Dr. Desidarius), peintre et dessinateur est l’un des plus importants artistes tchèque de la première moitié du vingtième siècle. Il étudia sous la direction des professeurs E. K. Liška et F. Jenewein à l’Académie des Arts décoratifs de Prague and sous celle de M. Pirner à l’Academy des Arts de la même ville. Il est connu pour ses portraits et caricatures, Durant toute sa vie, il traitera des thèmes figuratifs symbolistes en relation avec le mythe du Paradis perdu. En 1905, il fait un séjour à Paris en compagnie de son compatriote T. F. Šimon avec lequel il se rend par la suite à Londres pour voir la rétrospective consacrée au peintre J. M. N. Whistler dont le style qui apparaissait comme une synthèse du symbolisme et de l’impressionnisme l’impressionnera vivement et aura une forte et durable influence sur son travail futu en particulier dans le traitement des couleurs et la conception des portraits.
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les dessins et aquarelles de gantoises du belge Jules de Bruycker (1870-1945)
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Jules de Bruycker (1870-1945) – A Gand, il côtoyait les déchus et les déshérités dont il faisait de nombreux croquis et aquarelles : « dans les salles d’attentes de troisième, aux abords des gares, autour des cabarets, parmi les vieillards des hospices, au paradis des théâtres; on le retrouve vociférant aux meetings, rôdant aux marchés, trinquant en compagnie des porte-faix alcooliques, tel un Gorky largement sympathique envers ses frères souffrants ». (Franz Hellens)
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quand le peintre belge Henri Cassiers peignait Bruges…
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Henri Cassiers est un illustrateur et affichiste belge né à Anvers en 1858. Après des études d’architecte sous l’aile de Paul Saintenoy, il s’oriente vers la peinture en s’inscrivant à l’académie libre »La Patte de Dindon » (sur la Grand-Place à Bruxelles) où il rencontre Henri Stacquet et Victor Uytterschaut, puis à l’académie royale des beaux-arts d’Anvers (professeur Henry Stacquet), et aux académies de Bruxelles et de Saint-Josse-ten-Noode. Il a réalisé de nombreuses aquarelles et gouaches montrant des paysages et des scènes des Pays-Bas et des pays qu’il a visité au cours de ses nombreux voyages au point que James Ensor le surnommera « Prince des aquarellistes belges ». Il excellait pour la représentation des ambiances brumeuses du Nord et des scènes représentant le petit peuple. Il est aussi connu pour ses planches décoratives, ses cartes postales et ses affiches commerciales, créées pour des compagnies maritimes et des stations balnéaires de la mer du Nord (Flandre et Zélande) et pour ses illustrations d’ouvrages littéraires.
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poésie et peinture : à propos d’un poème de William Burler Yeats, « The Mermaid ».
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The Mermaid La Sirène
A mermaid found a swimming lad Une sirène rencontra
Picked him for her own. Un joli garçon qui nageait.
Pressed her body to his body, Le choisit, le garda pour elle ;
Laughed; and plunging down En riant, elle l’entraîna
Forgot in cruel happiness jusqu’au fond de l’eau, oubliant,
That even lovera drown Que même un amoureux se noie.The Mermaid de Yeats tiré du poème Traduction Jean-Yves Masson
A Man Young and Old (The Tower)
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William Blake, le Livre de Job (1826)
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détail de l’aquarelle de l’illustration de la planche 5 du Livre de Job : Satan Going Forth from the Presence of the Lord (1805)
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Regards croisés sur des Vénus : femmes d’eau et eau femelle
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« La déesse n’est pas encore sortie de l’onde : nue et couchée sur les eaux complaisantes dont le murmure vient de l’éveiller, ses blonds cheveux épandus autour d’elle, le visage à demi voilé par l’ombre de son bars replié, elle flotte, fleur vivante de la mer, et tout à l’heure, elle va réjouir le monde qui, ignorant la beauté, ne sait rien encore. Doucement bercée par la vague amoureuse, elle aborde le rivage et le flot qui l’apporte s’arrête charmé. Tel est le sujet : telle n’est pas la peinture. En décrivant le tableau de M. Cabanel, nous en avons éliminé un détail fâcheux : nous n’avons pas parlé de cette guirlande d’amours qui voltigent dans l’azur
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William Blake (1757-1827), en guerre contre la raison.
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En guerre donc contre la Raison ! Ce qui vient d’elle est empoisonné, toute science est trompeuse, toute démonstration mensongère. Chaque homme doit aimer ; il doit cultiver son imagination, son « génie poétique », ce don merveilleux que nous recevons tous en naissant, que nous possédons encore dans l’âge heureux de l’innocence, et que seule une fausse expérience nous empêche de développer. Ainsi, nous nous sauverons nous-mêmes, et nous contribuerons au salut de l’humanité. Chacun sera « le Rédempteur ». Les théologiens du moyen Age, sans nier la valeur historique de l’Ancien Testament, y voyaient avant tout une « figure » du Nouveau ; Blake lisait celui-ci dans le même esprit ; pour lui, l’Evangile historique est une figure de « l’Évangile éternel ».Jésus signifie par avance tout homme spirituel, et son sacrifice sur le Calvaire est l’image du sacrifice que nous devons faire, à l’Esprit, du monde de la sensation régi par la liaison.
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un tableau de Ferdinand Hodler peint en 1884 : « Dialogue intime avec la Nature »
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En 1884, Hodler peint Dialogue intime avec la Nature qui met en scène dans un paysage dénudé constitué de collines aux formes douces un jeune homme nu représenté de profil dans une posture très étudiée. De par les positions de sa tête légèrement orientée vers le haut qui semble indiquer que son regard porte vers le ciel, de son bras droit ramené à hauteur de sa poitrine et de son bras gauche dressé en avant à hauteur de son visage, la main ouverte aux doigts écartés, il semble s’être placé dans la position d’un orant invoquant une chose ou une divinité. Constatation curieuse, alors que l’étroitesse du champ représenté n’a pas permis la représentation de l’espace auquel il fait face et peut-être de la personne ou des personnes à laquelle ou auxquelles il s’adresse, l’imagination n’envisage à aucun moment la présence en face de lui d’interlocuteur(s) humain(s). Le spectateur considère à priori que le jeune homme est seul et qu’il s’adresse donc à la Nature ou à une divinité.
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Au sujet d’un tableau peint par Ferdinand Hodler en 1889, « La Nuit ».
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Le tableau montre huit personnes, quatre hommes et quatre femmes, allongées sur le sol, enveloppées ou étendues sur des couvertures noires. Elles se répartissent sur trois plans successifs. Sept d’entre elles apparaissent profondément endormies, une seule est éveillée. Le premier plan montre une femme recroquevillée, enveloppée dans une couverture noire et un couple enlacé, tous endormis. Dans le couple, la femme est étendue de tout son long, nue.
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Des demoiselles et des cordes (1) : les hasards heureux de l’escarpolette
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Le peintre Gabriel-François Doyen qui venait tout juste de peindre Sainte-Genevièvre et le miracle des Ardents et qui l’exposait au Salon de 1767 (visible à l’église Saint-Roch à Paris) éconduisit avec indignation le baron de Saint-Julien, receveur général des biens du Clergé, qui souhaitait lui passer une commande égrillarde : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu’un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. » On ne pouvait être plus explicite. Ce fut Fragonard, alors âgé de 35 ans qui hérita de la commande. Le sens de ce tableau est parfaitement défini par l’anecdote qui a trait au commanditaire, le baron de Saint-Julien.
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Vous les liseuses… (II)
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SCULPTURE
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les pérégrinations de Diane la Chasseresse dans le nouveau monde
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Lorsque l’on monte le grand escalier central intérieur du Philadelphia Museum of Arts qui conduit aux étages supérieurs, notre regard est immédiatement accroché par une silhouette gracile située au sommet de l’escalier qui se détache sur un fond de lumière dorée. La déesse, car c’en est manifestement une, est totalement nue et se tient en équilibre sur une sphère représentant le globe terrestre et bande un arc puissant armé d’une flèche. C’est une représentation sublime de la Diane chasseresse de la mythologie romaine, avatar de l’Artemis grecque, incarnation féminine de la lumière du jour, déesse qui a choisi d’être en état de virginité perpétuelle et qui règne sur les lieux en marge régissant le passage entre les deux univers de la sauvagerie et de la civilisation. Quel meilleur symbole pour un musée qui se veut être le lieu où l’humanité protège et diffuse son patrimoine culturel.
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Sculpture : au sujet d’une sculpture de Barbara Hepworth…
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….une sculpture en marbre de l’artiste britannique Barbara Hepworth exposée pour la première fois en 1936 et analysée par le critique psychanalytique Adrian Stokes. L’artiste a donné à son œuvre un titre énigmatique réduisant celle-ci à une composition purement géométrique, elle n’aide en aucune manière le spectateur pour la compréhension de son œuvre or la contemplation de celle-ci nous éloigne de la géométrie pure et provoque chez nous des sentiments et des sensations contradictoires : un sentiment de déséquilibre dans un premier temps, la boule de marbre qui apparaît en position instable au sommet de l’arête inclinée nous semble prête à glisser le long de celle-ci et à chuter. En même temps, la tension exprimée par la boule et la rigidité de l’arête de marbre du support sont contrebalancées par la plénitude des formes courbes de celui-ci qui rassure et qui apparaît confortablement installé sur le socle lui aussi arrondi qui ressemble à un siège.
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