–––– Les atomes du temps : les clichés d’Enki ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
l’atome, du grec ancien ἄτομος [atomos], « qui ne peut être divisé » est la plus petite partie d’un corps simple. La théorie atomiste, qui soutient l’idée d’une matière composée de « grains » indivisibles est connue depuis l’Antiquité, et fut notamment défendue par les philosophes grecs Leucippe et Démocrite.
L’atome du temps, son » grain « , c’est l’instant immédiat, c’est le moment présent où le mouvement et la vie se figent, où le regard foudroyant et mortel de Médusa immobilise et pétrifie ceux qui ont eu l’imprudence ou la malchance de le croiser, c’est le moment aussi où le photographe, disciple qui trop souvent s’ignore de Médusa, appuie sur le déclencheur de l’objectif et emprisonne son sujet, espérant avoir capté à cette occasion un peu de ce mouvement et de cette vie fugace et évanescente.
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–––– sous l’emprise du rayon vert – Lac d’Annecy, le Piron, 7 avril 2014 ––––––––––––––
Mardi 8 avril 2014, Lac d’Annecy au lieu-dit Le Piron dans la commune de Sevrier, aux environs de 17 h 30. Le ciel qui était resté couvert toute la journée et il avait plu abondamment. Brusquement, en début de soirée, le plafond neigeux s’est dégagé en plusieurs endroits et des flots de lumière éclatante ont illuminés intensément certains secteurs du paysage contrastant fortement avec les lourds et menaçants nuages sombres encore présents . Au bout de l’allée, entre les haies bordant les propriétés du bord du Lac, une tache lumineuse de couleur vert opaline, presque phosphorescente s’est imposée, vous attirant comme un aimant… Photos prises avec mon IPhone.
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–––– graphisme d’hiver : col de Leschaux dans les Bauges (Savoie) … ––––––––––––––––
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–––– esprit de géométrie … –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Esprit de géométrie : Cap Sizun, fin août 2013
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–––– ciel de traîne au crépuscule … ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
ciel de traîne (altocumulus) au crépuscule dans le ciel du massif des Bauges – 12 août 2013 à 19 h 13
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–––– les larmes du pin … ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
le chagrin et les larmes du pin, montagne du Semnoz, le 10 juin 2013
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–––– évanescence et quintessence en baie d’Audierne …––––––––––––––––––––––––––––
Baie d’Audierne : vent, eau, sable et infini… 28 avril 2013
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–––– une autre version des dents de la mer à Washington … ––––––––––––––––––––––––
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Les dents de la mer – photo d’un tableau prise le 26 février 2013 dans un musée de Washington
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–––– libérez les animaux ! –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
scène révoltante vue dans une rue de New York le 3 mars 2013
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–––– Crépuscule nuageux sur le lac d’Annecy … ––––––––––––––––––––––––––––––––––––
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Crépuscule nuageux sur le lac d’Annecy – vue de la route de la Corniche le 6 décembre 2012
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–––– la demeure mystérieuse des Bauges … –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
la demeure mystérieuse des Bauges, quel secret cache-t-elle ? – 20 octobre 2012
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–––– pluie d’or sur le massif des Bauges en Savoie –––––––––––––––––––––––––––––––––
Pluie d’or sur le massif des Bauges en Savoie photos prises le 20 octobre
2012 vers 13h 30
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–––– la géante des Bauges ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Une colosse de pierre gisant parmi les cimes, le regard tourné vers le
ciel – Photos prises le 11 novembre 2011 vers 16 heures.
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–––– l’œil de la terre –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
« Un lac est le trait (…) le plus expressif du paysage, c’est l’œil de la terre où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature. »
Henry David Thoreau (1817-1862) – Walden ou la Vie dans les bois.
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L’œil de la terre – étang dans le paysage photographié le 11 novembre 2011 vers 17 heures au sommet de la montagne du Semnoz au-dessus d’Annecy (Haute-Savoie.)
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–––– matières d’arbres … –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Platanes de Provence (juillet 2011)
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–––– de l’or dans les prunelles … ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Mistigri en Provence – Juillet 2011
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–––– dans le jardin … –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
parée pour la traversée du jardin… 16 juillet 2011, 9h 44
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–––– oiseaux en Baie d’Audierne … ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
oiseaux en Baie d’Audierne, 29 octobre 2011
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–––– landes rousses en Baie d’Audierne … –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
landes rousses en Baie d’Audierne, 29 octobre 2011
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–––– Le paysage nous observe… ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
le paysage m’observe… photos prises le 3 août 2011 en fin de journée
au cap Sizun – Bretagne.
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–––– été indien 2010 : l’embrasement des érables … –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
été indien le 1er novembre 2010 dans un jardin de Sévrier : l’embrasement
des érables
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On retrouve dans ces teintes vives et fauves les couleurs des palettes des peintres impressionnistes tels que Gauguin et le douanier Rousseau qui, hors de leur contexte, apparaissent « exagérées » jusqu’au moment où la nature nous en offre un exemple flamboyant. Ici « L’Allée des Alyscamps à Arles » peint par Paul Gauguin en 1888.
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–––– Sous l’Invincible Armada ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
cumulus au-dessus du Chablais – 8 septembre 2010
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–––– Guingamp, entre viaducs et clochers – 8 août 2010 ––––––––––––––––––––––––––––––––––
les viaducs sur le Trieux
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–––– la Creuse, miroir du ciel, à la Roche-Posay ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Qu’est-ce qu’une rivière ?
Une brèche ouverte dans la terre dans laquelle le ciel s’est engouffré tout entier…
La Creuse, miroir du ciel, à La Roche-Posay (Vienne) – Photos prises
le 29 juillet 2010 à l’aube.
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–––– Les visages de pierre de Saint Tugen –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Visages de pierre du calvaire et de la chapelle de Saint Tugen, commune de Primelin – Bretagne Cap Sizun – photos prises le 31 juillet 2010 vers 18 h 20.
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–––– Sémaphore de Lervily à Esquibien – Hommage à Edward Hooper –––––––––––––––––––––––
Sémaphore de Lervily à Esquibien – Bretagne, Cap Sizun – photos prises
le 14 août 2010
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Comment ne pas penser en contemplant ces vues du sémaphore de Lervily au cap Sizun à certains tableaux peints par Edward Hopper comme par exemple « The lihgthouse at two Light » peint en 1929 à Cap Elisabeth dans le Maine.
C’est effectivement à Hopper que j’ai pensé au moment de ces prises de vue et j’ai « vu » alors cet ensemble architectural comme un tableau de ce peintre… Cette vision et les prises de vue effectuées auraient-elles été différentes si je n’avais pas connu le travail de ce peintre ? Cette réflexion me fait penser à un texte écrit par Oscar Wilde au sujet de l’influence exercée par les peintres impressionnistes sur l’interprétation des paysages :
« A qui donc, sinon aux impressionnistes, devons-nous ces admirables brouillards fauves qui se glissent dans nos rues, estompent les becs de gaz, et transforment les maisons en ombres monstrueuses ? (…) Le changement prodigieux survenu, au cours des dix dernières années, dans le climat de Londres, est entièrement dû à cette école d’art. Vous souriez ? Considérez les faits du point de vue scientifique ou métaphysique, et vous conviendrez que j’ai raison. Qu’est-ce, en effet, que la nature ? Ce n’est pas une mère féconde qui nous a enfantés, mais bien une création de notre cerveau ; c’est notre intelligence qui lui donne la vie. Les choses sont parce que nous les voyons, et la réceptivité aussi bien que la forme de notre vision dépendent des arts qui nous ont influencés. (…) De nos jours, les gens voient les brouillards, non parce qu’il y a des brouillards, mais parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets. Sans doute y eut-il à Londres des brouillards depuis des siècles. C’est infiniment probable, mais personne ne les voyait, de sorte que nous n’en savions rien. Ils n’eurent pas d’existence tant que l’art ne les eut pas inventés. (…) Où l’homme cultivé saisit un effet, l’homme sans culture attrape un rhume.» Oscar Wilde, le déclin du mensonge.
Pour la sémiologue Jeanne Martinet, le concept de paysage naîtrait effectivement de la culture et en particulier de la peinture :
« Pour que la notion de paysage prenne forme et se développe, il faut que soient réunies certaines conditions, parmi lesquelles au premier chef, sans doute, l’existence d’une peinture prenant pour sujet la nature – autrement dit, un traitement sémiologique de cette nature ».
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–––– avec les fleurs et les plantes du jardin –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
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–––– avec les fleurs et les plantes du jardin –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
avec les fleurs et plantes du jardin, essai d’ikebana – 4 juillet 2010
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–––– Si Versailles m’était compté –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
un reflet est l’écho d’une image
Sur une terrasse, place du marché en mai 2010
Versailles : place du marché et halles le dimanche 23 mai à 10 h 19
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–––– Gens de New York, avril 2009 –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
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–––– Objets non identifiés dans le ciel new-yorkais ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
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Superbes images, je regarde le monde avec des intensions très intéressé… pour enregistrer et un jour utilisé quelque part dans mes illustrations… j’adore tes photos que capture les moments magiques de notre quotidien. Je ne suis pas doué avec les mots( même si je parle 6 langues !) La visuelle est plus marquante, Anyway the images talk about your state of mind