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SUR LE CONCEPT DE LIBERTE
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Henri Laborit – Eloge de la fuite (1976)
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Toute pensée, tout jugement, toute pseudo-analyse logique n’expriment que nos désirs inconscients, la recherche d’une valorisation de nous-mêmes à nos yeux et à ceux de nos contemporains. Parmi les relations qui s’établissent à chaque instant présent entre notre système nerveux et le monde qui nous entoure, le monde des autres hommes surtout, nous en isolons préférentiellement certaines sur lesquelles se fixe notre attention; elles deviennent pour nous signifiantes parce qu’elles répondent ou s’opposent à nos élans pulsionnels, canalisés par les apprentissages socio-culturels auxquels nous sommes soumis depuis notre naissance.
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RELIGIONS
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Athéisme
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L’athéisme est une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas et nie l’existence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit, contrairement, par exemple, au déisme et au théisme qui soutiennent ces existences, à l’agnosticisme qui refuse de prendre parti dans les débats métaphysiques considérant que personne ne peut répondre à ces questions et au panthéisme qui considère que Dieu peut exister partout dans l’univers et se confondre avec lui. C’est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n’existe rien dans l’Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu »..
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EROS & TANATOS
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La double nature de l’homme : l’Hybris ou l’Homo-sapiens-demens (d’après Edgar Morin)
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Le thème « Homo démens » a été traité dans l’ouvrage d’Edgar Morin « Le paradigme perdu : la nature humaine » édité en 1973 aux Editions du Seuil qui avait pour ambition, en application de ses réflexions sur la pensée complexe, de jeter les bases d’une anthropologie ouverte sur le biologique. Morin reprochait à l’anthropologie traditionnelle d’opposer Nature et Culture alors que « la clé de la culture est dans notre nature et que la clé de notre nature est dans la culture ». Une véritable anthropologie se devait d’appréhender l’homme, non plus seulement à travers le prisme des sociétés archaïques, mais « à travers ses multiples naissances depuis les origines ». Dans cette perspective, Edgar Morin met l’accent sur le saut qualitatif représenté par l’homo sapiens qui ne se limite pas au perfectionnement de l’outil, du langage et de la culture dont il n’a été que l’héritier de la part des hominiens qui l’ont précédés mais que cette évolution fondamentale se caractérise surtout parl’apparition dans la culture de l’activité mentale « du mythe, de la magie, de la démesure, du désordre » de ce que les grecs qualifieront par la suite d’ubris. Pour Edgar Morin, le propre de l’homo sapiens est d’être « un animal doué de déraison ». Ainsi, la folie, la violence que connaissent les sociétés humaines ne constitueraient pas des « accidents » ou des dérèglements de la nature humaine mais seraient inscrits dans cette nature. Le thème a de nouveau été traité dans l’avant-propos du petit fascicule « Amour, poésie, sagesse » édité en 1997 aux Editions du Seuil.
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ESTHETIQUE & METAPHYSIQUE DU BEAU
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Quand les âmes vagabondent ou l’attelage ailé de Platon (Phèdre)
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Supposons donc que l’âme ressemble aux forces combinées d’un attelage ailé et d’un cocher. Tous les chevaux et les cochers des dieux sont bons et de bonne race ; ceux des autres êtres sont formés d’un mélange. Chez nous d’abord, le chef de l’attelage dirige deux chevaux ; en outre, si l’un des coursiers est beau, bon et de race excellente, l’autre, par sa nature et par son origine, est le contraire du premier. Nécessairement donc la conduite de notre attelage est difficile et pénible. Mais pour quelle raison, un être vivant est-il donc désigné, tantôt comme mortel, tantôt comme immortel : c’est ce qu’il faut essayer d’expliquer. Tout ce qui est âme prend soin de tout ce qui est sans âme, fait le tour du ciel tout entier et se manifeste tantôt sous une forme et tantôt sous une autre. Quand elle est parfaite et ailée, elle parcourt les espaces célestes et gouverne le monde tout entier. Quand elle a perdu ses ailes, elle est emportée jusqu’à ce qu’elle s’attache à quelque chose de solide.
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Platon et la métaphysique du beau (I)
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Si les idées sont éternelles, elles sont aussi le moteur du monde et animent toutes les créatures. C’est ainsi que les hommes sont mus par des idéaux : le Vrai, le Bien, le Beau, qui les libèrent et les affranchissent en quelque sorte du monde matériel. Dans la République et l’allégorie de la caverne, Platon écrit même que l’idée de Bien est la cause de toutes choses, un peu comme le soleil qui permet à tous les êtres terrestres de vivre.
Cette vision du monde va être lourde de conséquences : d’un côté, elle va sublimer l’homme en « l’élevant » au-dessus du monde matériel et lui faire atteindre les hautes sphères de l’esprit mais de l’autre, elle va l’éloigner et le couper du monde réel.
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Esthétique et théorie du beau – Dictionnaire grec ancien – français et définition des concepts
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