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ARTICLES PUBLIES SUR LE THEME
» HOME, SWEET HOME DANS L’HISTOIRE »
(Grandes demeures et maisons individuelles)
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PAR ARCHITECTES
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Dessins d’architectes : les villas « Nids d’aigles » de Frank Lloyd Wright (1867-1959)
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Un jaillissement fait de pierres du désert et de bois sur une falaise dominant la côte de Malibu en direction de laquelle le balcon s’élance qui était destiné au cinéaste Arch Oboler qui partageait avec Wright un même sens de l’humour. Harcelant Wright au sujet des plans qu’il lui avait promis : « Toujours en attente des plans que vous avez promis il y a trois semaines. Devons-nous planifier une maison sur la falaise ou au paradis ?« , il se vit répondre : « J’étais occupé à vous éviter de vivre en Enfer. Prêt pour que l’entrepreneur y vienne aussi, F.L.I.W. »
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ARTICLES PUBLIES SUR LE THEME
» HOME, SWEET HOME A L’EPOQUE MODERNE »
(maisons individuelles)
Les articles de ce thème concernent les exemples d’architectures de maisons individuelles modernes apparues du début du XIXe siècle à nos jours. Le problème qui se posait, pour présenter ces maisons, était celui du classement. Quels critères devaient-on adopter – et donc privilégier – pour répartir et classer toutes ces constructions si diversifiées en types et catégories ? Devait-on privilégier pour cela le plan des cellules : plan fermé traditionnel ou plan ouvert, le ou les volume(s) bâtis : volume compact ou volumes multiples éclatés, le type de toiture : traditionnel en Europe à plusieurs pentes ou type terrasse, leur appartenance à des mouvements artistiques ou architecturaux spécifiques : art nouveau, rationaliste, expressionniste, déconstructiviste, etc…, l’économie, à la fois au niveau des coûts de construction et de la maintenance (durabilité, économie d’énergie, etc..)
Aucun de ces critères ne semblait s’imposer par rapport aux autres : l’usager de base privilégiera d’abord l’organisation intérieure de son habitat mais aussi de son économie, l’amateur éclairé ou le concepteur ajoutera à ces critères l’exigence du critère architectural. L’élu ou l’urbaniste sera concerné par le critère architectural pour des questions de protection des sites. L’état sera soucieux des données économiques et de leur conséquences au niveau macro-économique.
Il nous a semblé préférable, plutôt que de privilégier de manière arbitraire, l’un ou l’autre de ces critères de classer les exemples cités selon plusieurs de ces critères. C’est ainsi qu’une maison pourra être classée dans plusieurs rubriques, par exemple dans celles des constructions à plan ouvert ou compact et dans celles des constructions à toiture en pente ou terrasse. Il ne nous a pas semblé nécessaire de classer les constructions présentées par mouvements artistiques ou architecturaux, ce critère intéressant surtout l’histoire de l’art, mais cette appartenance sera néanmoins développée dans l’article. De même, les données relative à l’économie ne feront pas l’objet d’un classement.
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CATEGORIE MAISONS MODERNES A TOITURE TRADITIONNELLE A PLAN COMPACT & CLOS
Ces maisons font référence aux modèles des anciennes maisons traditionnelles telles qu’elles ont été construites dans les siècles précédents la période qui a précédé celle qui nous intéresse mais qui se sont perpétués par la suite même si elle se sont adaptées aux conditions nouvelles (plan, systèmes constructifs, matériaux, etc..). Elles constituent ce nous appelons « l’archétype de la maison », celui que les enfants traduisent spontanément le plus souvent dans leurs dessins lorsqu’ils veulent représenter une maison : un carré ou un rectangle avec une porte et des fenêtres, surmonté d’une toiture à deux pans avec une cheminée qui fume…
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villa « Le bateau ivre » à l’Isle-sur-Sorgue, architecte Jacques Patingre, 2010
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Réalisation exemplaire que cette maison conçue par Villa Concept, une marque du constructeur provençal Villas La Provençale sous la direction de Jacques Patingre, architecte DPLG. Celui ci déclare avoir été influencé, dans sa formation par les architectes Le Corbusier et Richard Meier et plus localement par Fernand Pouillon et Raymond Perrachon. Il est vrai que l’on retrouve dans cette construction un peu de la rigueur d’un Meier et un peu de la magie formelle de Le Corbusier. L’appellation de la maison « Le Bateau Ivre », outre un clin d’œil au poème de Rimbaud, fait référence àl’image archétypale du bateau à voile qui aurait guidé le crayon des concepteurs.
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maison à Arta par l’agence madrilène Herreros Arquitectos, 2007
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Le programme prévoyait transformer une ancienne étable à moutons en petite résidence de week-en ou de vacances. Le parti architectural adopté a consisté à réutiliser le volume initial et de le reproduire de manière symétrique en prenant soin de préserver et réutiliser les anciennes techniques mises en œuvre pour régler les problèmes posés par l’orientation (ensoleillement et vue), la ventilation et l’alimentation en eau.
Les façades pignons ont été revêtues de pierres sèches pour s’intégrer à l’environnement et maintenir le langage architectural traditionnel de la région.
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maison « Model Home 2020 » de la société VELUX à Verrières-le-Buisson 91
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Le thème du projet « Model Home 2020 » portait sur la réalisation d’unités architecturales permettant de synthétiser des exigences fortes en matière d’efficacité énergétique présentant un bilan énergétique positif, de qualité architecturale, d’impact faible voir neutre sur l’environnement, de confort de vie pour ses occupants, et d’utilisation des énergies renouvelables. En France, c’est le projet « Maison Air et Lumière » étudiée par le cabinet Nomade Architectes qui a été choisi pour réaliser une maison de 135 m2 à Verrières-le-Buisson (91).
Faisant le constat qu’en France, l’image de la maison individuelle implique un toit en pente et que la réalisation d’une architecture de toiture est incontournable, le cabinet Nomade a décidé de traiter le toit comme une « cinquième façade ouverte sur le ciel »
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France : maison à Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), architecte Bernard Lemaire
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Maison élégante, bien proportionnée, qui allie les références à l’architecture traditionnelle de sa région : toiture à deux pans, charpente en bois massif, proportion des volumes, avec une expression contemporaine au niveau du choix des matériaux (aluminium, verre), de l’importance des ouvertures et l’interpénétration des espaces intérieurs et extérieurs. C’est ainsi que la terrasse dallée d’angle qui assure la transition entre les volumes habitables et le jardin se situe en partie dans le volume de construction et est ainsi protégée par la vaste toiture. Le bow-window en façade principale, grâce à la projection qu’il assure du volume intérieur vers le jardin et la piscine, participe également à cette interpénétration des espaces.
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CATEGORIE MAISONS MODERNES A TOITURE TRADITIONNELLE EN PENTE ET A PLAN LIBRE & OUVERT
Ces maisons ne font référence aux modèles des anciennes maisons traditionnelles que par la toiture et encore celle-ci peut s’en distinguer par sa forme et son traitement. Nous faisons entrer dans cette catégorie, les toitures à un seul plan ou courbes. Pour le reste, volumétrie, organisation du plan, l’approche est résolument contemporaine (volume éclaté, plans ouverts ou éclaté) et en rupture complète avec les canons du passé.
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Chapitre en Construction
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CATEGORIE MAISONS MODERNES COMPACTES A TOITURE TERRASSE ET A PLAN LIBRE & OUVERT
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maison de ville à Ho Chi Minh Ville au Viernam – Nha Dan Architect, 2013
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« Pliage Wall House » que l’on pourrait traduire par « Maison de papier plié », voilà comment cette maison a été surnommée, en référence sans doute à ces cocottes en papier plié, qu’enfants, nous nous amusions à réaliser. C’est sans doute la manière dont la structure porteuse oblique en béton blanc de la façade principale semble s’appuyer sur le sol sur une seule pointe qui est à l’origine de cette appellation. Ceci dit, l’architecture de cette maison ne peut être réduite à cette interprétation simpliste qui ne fait que traduire l’état d’expectative dans lequel on se trouve face à son formalisme surprenant que l’on imaginait pas rencontrer dans un pays comme le Vietnam. Construite en milieu urbain en bordure de rue sur un terrain étroit de forme rectangulaire coincé entre des constructions existantes, la maison devait impérativement se développer en hauteur pour répondre au programme fixé. Cinq niveaux ont donc été bâtis dont un en sous-sol. Comme le montre la maquette présentée ci-contre, les deux parois latérales porteuses réalisées en limite de propriété sont aveugles et l’éclairage naturel des volume intérieurs ne peut s’effectuer que par les ouvertures créées sur les façades principales les plus étroites et de manière zénithale, en toiture
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maison de ville à Landskrona, Suède – agence Elding Oscarson (2009)
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Pourquoi, les architectes français ne peuvent-ils pas réaliser une œuvre aussi éclatante dans leur pays ? – Quoi ? Vous voulez réaliser une construction outrageusement contemporaine au milieu d’un bâti traditionnel ? – Un parallélépipède au milieu de constructions anciennes à toitures en pente ? – Et en plus, peint en un blanc éclatant pour qu’il puisse bien se distinguer du bâti environnant ? – Vous n’y pensez pas – Mais quel genre d’architecte êtes-vous ? – Êtes-vous au moins inscrit à l’Ordre des architectes ? – Pourquoi ce projet ne peut-il être accepté ? – Je m’étonne que vous me posiez la question : le Patrimoine, Monsieur ! Le PATRIMOINE ! notre patrimoine sacré que nous avons hérité de nos aïeux et que nous avons le devoir de préserver, de protéger des actions irresponsables de gens comme vous… Et nous le protégeons par des forteresses inexpugnables, les forteresses à la Vauban que sont nos règlements d’urbanisme !
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maison de ville « Eel Nest » à Los Angeles, CA, USA – Anonymous Architects, Simon Storey (2011)
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Cette maison aurait pu être édifiée au Japon : on retrouve en effet dans ce projet les caractéristiques habituelles des maisons contemporaines japonaises : simplicité formelle, pragmatisme dans les solutions techniques adoptées pour résoudre les problème posés par le site et le programme. Le nom de la maison « Eel Nest », (nid d’anguilles) est d’ailleurs le nom donné au japon aux parcelles résiduelles d’à peine cinq mètres de largeur que l’on trouve en ville et dont l’étroitesse rend la construction difficile. C’est ainsi que la maison conçue l’agence d’architecture Anonymous Architectes a une largeur de seulement 4,5 m.
Le quartier de Echo Park est un quartier résidentiel situé au nord de la ville bâti sur un site vallonné. L’architecture y est disparate avec une majorité de constructions avec toitures en pente dont beaucoup font référence au style hispanique. Le terrain était primitivement occupé par une petite bâtisse construite en 1929 qui a été démolie à l’exception des murs du sous-sol qui ont été intégrés à la nouvelle structure.
Pour répondre au programme de surface fixé sur un terrain aussi étroit les architectes ont développé la maison sur trois étages et pour économiser l’espace ont supprimé les couloirs à l’intérieur du bâtiment.
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Japon – Vivre à l’abri d’une cascade, architecte Hiroshi Nakamura (2012)
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Le génie de l’architecte réside dans le fait d’avoir imaginé une paroi séparative qui permette de résoudre la contradiction sans que l’un ou l’autre des impératifs soit sacrifié. Cette paroi est constituée de l’assemblage de 6.000 blocs de verre moulé de dimensions 50mm x 235mm x 50mm. Le verre utilisé est un verre borosilicate à teneur élevée en silice très transparent et extrêmement résistant aux chocs thermiques et de faible dilatation linéaire. C’est le verre utilisé par l’industrie nucléaire pour le confinement des déchets nucléaires. La masse de cette paroi de verre permet de lutter efficacement contre les nuisances sonores en provenance de la rue et sa transparence permet à la lumière naturelle en provenance de l’Est d’inonder le patio et les pièces de la maison ouvertes sur celui-ci. De même la vue sur la rue est maintenue. Cette paroi composite agit comme un filtre diffractant la lumière et créant sur les parois du patio et de la maison des miroitements, des reflets et des effets de lumière variés, se modifiant en permanence. L’effet produit est celui que créerait un mur d’eau ou une cascade qui diffracterait la lumière sur les parois environnantes et déformerait les vues. C’est cette paroi que l’architecte qualifie de optical glass façade De là nait un spectacle permanent empreint de poésie qui varie selon la position du soleil, la mise en route de l’éclairage urbain et les allées et venues des véhicules qui empruntent la chaussée.
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Japon, maison à ossature bois à Wakayama – Archivi architectes & associés
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Cette villa à ossature bois de deux étages se situe dans la ville de Wakayama située dans un secteur résidentiel de la partie Est de la Baie de Wakaura, au pied du parc national très fréquenté du mont Akibasan. Les architectes de l’agence Archivi (Seiichi Kubo, Yoshinobu Kagiyama, Mine Muratsuji). Le terrain d’implantation était peu propice à l’accueil d’une construction compte tenu de sa surface réduite et sa forme compliquée que les architectes qualifiait de « bossue ».
Les architectes ont choisis de développer la construction autour d’une cour centrale aménagée en jardin traversée et contournée par un corridor de liaison largement vitré qui remplit également la fonction de galerie pour abriter la collection léguée par le grand-père. Les différentes pièces de la villa possède de larges baies vitrées pour pouvoir profiter de la lumière, de la végétation et de l’environnement naturel de la baie de Wakaura. Le jardin intérieur est ainsi visible de pratiquement tous les points de la villa. Les architectes ont également cherché à prolonger les espaces intérieurs sur l’extérieur par l’aménagement de terrasses bois et rendu accessible la toiture terrasse..
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Etats-Unis, maison « Bouclier » à DENVER CO – atelier H:T architects, 2010
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Programme difficile pour les architectes de l’agence H:T. Construire une maison individuelle sur terrain linéaire et étroit entourés de constructions dans un quartier fortement urbanisé n’était pas aisé. Le parti d’une maison également étroite et linéaire se développant sur plusieurs niveaux s’imposait mais le risque était grand que les contraintes physiques du site investissent de manière totale l’architecture et que celle-ci se réduise à l’expression d’un volume parallélépipèdique sommaire. L’adjonction sur la façade Est d’un élément architectural singulier dont la forme et le matériau sont en rupture complète avec la volumétrie et l’architecture du bâtiment principal a pour conséquence qu’un évènement architectural majeur est créé qui change la donne. Cet élément constitué d’une paroi en métal cintré sans ouvertures qui se prolonge au-dessus du bâtiment et se retourne horizontalement en formant toiture a donné son nom à la maison : Schield House, c’est-à-dire la Maison bouclier. Si les concepteurs ont visualisé cet élément comme un bouclier, des commentateurs l’ont perçu plutôt comme une voile gonflée par le vent.
Ce qui est intéressant dans la démarche des architectes, c’est que cette adjonction d’un élément intéressant sur le plan formel ne se réduit pas à un acte motivé par des raisons uniquement esthétiques mais découle de l’organisation même de la construction et de son fonctionnement.
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Finlande : maison en Finlande, Arkkitehdit (PlusArchitekts), 2007
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Ce concept de maison à ossature bois à toit plat a été conçu par le cabinet d’architecte finlandais Plus Aekkitehdit (Plusarchitects) installé à Helsinki et réalisé par le constructeur d’éléments préfabriqués en bois, la société Honkatalot Ltd.
Son principe architectural est simple : réaliser une structure en ossature bois à base d’éléments porteurs en poteaux et parois préfabriquées en bois s’inscrivant dans un volume simple en forme de parallélépipède et, à l’intérieur de ce volume de base, disposer les façades de manière libre en ménageant entre l’enveloppe extérieure ajourée et le retrait des façades des espaces intermédiaires aménagés en terrasses. Dans le cas de la PlusVilla A réalisée en 2007 dans le sud de la Finlande, cette liberté de l’organisation intérieure des volumes clos à l’intérieur de la structure de base va jusqu’à la création d’un volume indépendant isolé du reste de la maison destiné au stockage
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Finlande : maison noire à Virrat, Avanto Architects
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Maison noire… On disait de certains verts pour critiquer leur militantisme qu’ils étaient comme les pastèques, vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur; selon le même procédé métaphorique cette maison une noix de coco, noire à l’extérieur et blanche à l’intérieur… La première impression que nous ressentons, nous Français, à la vision de cette architecture est liée à la couleur sombre, presque noire du bardage bois extérieur qui dans un premier temps nous interpelle, peu habitués que nous sommes à voir utiliser cette teinte dans la construction de maisons individuelles. Dans les pays scandinaves, cette teinte est banale et personne n’est choqué de voir apparaître une de ses constructions dans une clairière ou en lisière de forêt.
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France : une maison de Claude Veyret, architecte, 2006
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Architecture très simple et contemporaine pour cette maison de 195 m2 réalisée en 2006 par l’architecte Claude Veyret, architecte DPLG à Villeurbanne près de Lyon, dans un grand lotissement de la banlieue lyonnaise. Le volume de base est un parallélépipède étroit dans lequel se superposent : au rez-de-chaussée, l’entrée, le séjour, le salon et la cuisine et à l’étage les chambres, salles de bains et espace mezzanine ouvert sur le séjour par l’intermédiaire d’une trémie dans laquelle a été placé l’escalier métallique d’accès.
Devant la trémie, une grande baie vitrée se développe sur une hauteur de deux niveaux et permet ainsi d’éclairer généreusement de manière naturelle les espaces séjour et mezzanine ainsi que l’escalier d’accès en même temps qu’elle permet la vue sur le jardin.
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Tessin CH : maison à Pregassona, architecte Mario Botta – 1979
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Mario Botta a osé, osé sortir du moule pré-formaté des habitudes, des préjugés, des règlements publics d’architecture qui, par facilité ou frilosité, freinent l’imagination et la recherche architecturale. Peut-être cette indépendance d’esprit provient-elle de sa formation première en dehors du circuit universitaire officiel. En 1958, à l’âge de quinze ans, il quitte l’école pour devenir apprenti dessinateur en bâtiment chez deux architectes de son Tessin natal : Luigi Camenish et Tita Carloni qui exercent à Lugano. Il y fait preuve d’un certain talent puisque un an plus tard, il concevra sa première maison d’habitation et découvre sa vocation : l’architecture. Il reprend alors ses études interrompues en s’inscrivant en 1961 au « Liceo Artistico » de Milan, puis à « l’Istituto Universitario di Archittettura » de Venise. Durant ses études, il continuera à travailler dans des agences d’architecture, notamment celle de Le Corbusier en 1965. Il ouvrira sa propre agence à Lugano, en 1970, à l’âge de 27 ans.
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Douglas House à Harbour Springs (Michigan), architecte Richard Meier
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La maison a été bâtie sur les pentes d’une colline boisée dominant le lac Michigan. Certains critiques l’ont présentée comme « flottant » sur la cime des arbres. Pour notre part, elle nous semble plutôt« jaillir » du sous-bois comme si elle voulait s’en extraire pour accrocher la lumière et la vue. la maison est une structure parallélépipédique verticale en béton qui se développe sur 5 niveaux . Les premiers niveaux sont constitués d’une lourde enveloppe close en béton armé qui a pour mission d’ »ancrer » la maison dans la pente. Les niveaux supérieurs se développent dans une structure de béton, de métal et de verre qui contraste violemment avec son assise en béton armé et apparaît comme une structure cristalline et légère qui chercherait à s’extraire de la gangue lourde et massive incrustée dans le sol. Les pièces de vie sont aménagées dans les niveaux supérieurs et bénéficient, grâce aux immenses baies vitrées, d’un éclairement maximum et de la vue sur le lac Michigan.
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la maison sur la cascade, architecte Frank Lloyd Wright (1936-1939)
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La maison sur la cascade a été construite pour un homme d’affaires sur une cascade de la rivière Bear Run dans les Allegheny Mountains d’où son appellation de Fallingwater ou Edgar J. Kaufmann Sr. Residence du nom de son propriétaire.
Frank Lloyd Wright était déjà âgé lorsqu’il a commencé a travailler sur cette résidence puisqu’il entamait sa soixante huitième année mais la virtuosité dont il a fait preuve dans l’élaboration de ce projet difficile a montré qu’il n’avait, à cette époque, rien perdu de sa créativité.
La difficulté pour la définition du parti architectural venait de la beauté du site. Les Kaufmann avaient été séduits par la beauté de la cascade et c’est la raison pour laquelle ils venaient souvent y pique-niquer, or la construction d’une bâtisse de taille importante sur trois étages risquait de détruire irrémédiablement l’harmonie du site.
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USA : Tradition & modernité, Walter Gropius House à Lincoln MA, 1938
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Ise Gropius a raconté la genèse de la réalisation de la maison de Concord construite en 1937-1938 par son mari : « Nous avons effectué de nombreux voyages pour étudier les belles maisons coloniales qui, à cette époque, peuplaient de manière presque exclusive la campagne de la Nouvelle-Angleterre ».Walter Gropius a été impressionné par les innovations mises en œuvre par les constructeurs pour adapter le style géorgien importé d’Angleterre aux conditions physiques et climatiques de la région, en particulier le remplacement du système constructif originel en briques par une structure et des parements en bois souvent peints en blanc, l’insertion de parties en briques pour adosser la cheminée, l’aménagement d’une grande véranda en prolongement du salon et la création d’une ventilation performante dans la maison pour pallier aux inconvénients posés par un climat qui pouvait être à certaines périodes très chaud et chargé d’humidité stagnante. Gropius admirait d’autre part la qualité, la rapidité et la précision d’exécution de ces maisons. Pour un architecte qui n’avait jusque là jamais été confronté à la construction en bois, ce fut une expérience capitale.
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France : la villa Savoye à Poissy de Le Corbusier (1928-1931)
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La villa Savoye est une maison emblématique construite en France de 1929 à 1931 par l’architecte d’origine Suisse Le Corbusier (de son vrai nom Charles-Edouard Jeanneret-Gris), sur la commune de Poissy, dans le département des Yvelines. Elle a contribué à jeter les bases d’une nouvelle architecture domestique et a exercé une influence considérable dans l’histoire de l’architecture. Le propriétaire, Pierre Savoye, riche administrateur d’une compagnie de courtage d’assurance et sa femme Eugénie, décrits par Le Corbusier comme comme des clients « dépourvus totalement d’idées préconçues : ni modernes ni anciens », souhaitaient construire une maison de week-end dans un magnifique parc entouré de bois et forêts situé à 30 km de Paris et avaient confié le projet à l’architecte âgé alors de 42 ans.
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CATEGORIE MAISONS MODERNES ECLATEES A TOITURE TERRASSE ET A PLAN LIBRE & OUVERT
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USA : BlackWhite résidence à Bethesda dans le Maryland – David Jameson Architect’s
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David Jameson a repris pour ce projet de rénovation d’une maison individuelle implantée dans la ville de Bethesda sur un vaste terrain entouré d’arbres d’un hectare, la recette déjà mise en œuvre dans une autre résidence située dans la même ville, la Jigsaw résidence. C’est ainsi que la maison ancienne a été en partie détruite ne laissant en place pour des raisons économiques qu’une partie des murs et qu’à partir de cette « coque originelle » ont été rajoutés des volumes nouveaux répondant au programme du projet et répondant sur le plan architectural aux principes d’organisation et de fonctionnement habituellement défendus par l’architecte.
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USA : Jigsaw résidence à Bethesda dans le Maryland, David Jameson Architect’s
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David Jameson déclare s’inspirer pour la conception de ses maisons du bâti traditionnel du Maryland rural où les constructions agricoles, ferme, grange, silo à grains, sont séparées par des espaces et où la composition issue de l’assemblage des constructions sont plus intéressants que leur architecture propre : « Là où j’ai grandi, il y avait ces complexes agraires avec différentes échelles de bâtiments, des volumes annexes séparés par des vides ».
C’est sur ce principe d’individualisation de volumes séparés par des espaces interstitiels, volumes qui se parlent et se répondent dans un jeu de relations complexes que David Jameson va s’appuyer pour élaborer son architecture. Le résultat induit une architecture étonnante par son dynamisme dans laquelle les espaces, les parois et les formes s’enchevêtrent, s’interpénètrent et créent des évènements visuels en nouant un dialogue riche et varié.
Dans une région à l’esprit très conservateur dominée jusque là par les styles architecturaux colonial et géorgien, les conceptions de Jameson détonnent d’autant plus qu’il est difficilement cataloguable, n’apparaissant aucunement attaché à un style particulier son architecture étant fortement éclectique s’adaptant librement au site et au client. Aucune de ses maisons ne ressemble à une autre.
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CATEGORIE MAISONS MODERNES SCULPTURE OU A ARCHITECTURE DESTRUCTUREE
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Allemagne : maison sculpture Dupli.Casa près de Ludwigsburg (RFA) – architectes : J. Mayer H. (2005-2008)
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Le terrain se situe en bordure de la rivière Neckar et offrait des vues spectaculaires sur la vieille ville de Marbach, la ville natale de Friedrich von Schiller. Une maison d’habitation construite en 1984 qui avait subi de nombreuses extensions et modifications depuis sa construction occupait le terrain et les concepteurs du nouveau projet proclament que la géométrie de la nouvelle construction est basée sur l’emprise au sol de l’ancienne construction et continue de s’en faire l’écho grâce à un procédé de duplication et de rotation utilisé lors de la conception et qui constituerait une forme d‘ »archéologie de la famille ».
La villa dispose de trois étages. A chaque niveau, les volumes sont organisés en saillie à à partir du noyau central de la maison, formant des porte-à-faux et leur fenêtres sont orientées de manière à révéler des vues spécifiques du paysage et des bâtiments environnants dont le bâtiment des archives de la littérature allemande créé par l’architecte britannique David Chipperfield. Pour organiser sa construction Mayer déclare avoir réutiliser le plan de la construction ancienne et l’avoir extruder en »torsion » pour définir les niveaux supérieurs. De ce fait, les espaces intérieurs et extérieurs s’interpénètrent et leur limites apparaissent indéfinies et aléatoires.
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ARTICLES PUBLIES SUR LE THEME
« MAISONS DE FAMILLE & DEMEURES ANCIENNES »
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la maison de Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye
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Maison et jardin vivent encore je le sais, mais qu’importe si la magie les a quittés, si le secret est perdu qui ouvrait, – lumière, odeurs, harmonie d’arbres et d’oiseaux, murmure de voix humaines qu’a déjà suspendu la mort, – un monde dont j’ai cessé d’être digne ?.
Il arrivait qu’un livre, ouvert sur le dallage de la terrasse ou sur l’herbe, une corde à sauter serpentant dans une allée, ou un minuscule jardin bordé de cailloux, planté de têtes de fleurs, révélassent autrefois, dans le temps où cette maison et ce jardin abritaient une famille, la présence des enfants, et leurs âges différents. Mais ces signes ne s’accompagnaient presque jamais du cri, du rire enfantin, et le logis, chaud et plein, ressemblait bizzarement à ces maisons qu’une fin de vacances vide, en un moment, de toute sa joie. Le silence, le vent contenu du jardin clos, les pages du livre rebroussées sous le pouce invisible d’un sylphe, tout semblait demander : – « Où sont les enfants ? »
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EVOLUTION DE LA MAISON DANS L’HISTOIRE
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organisation et appréhension de l’espace en Grèce antique : (I) – formes d’habitat et d’occupation
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Nichoria était une implantation idéalement située pour l’établissement d’une vigie afin de surveiller la plaine et la côte. C’est un des plus grands sites de la région, un centre important pour le travail du bronze et un gros fournisseur de lin pour l’artisanat textile. Sa prospérité et sa chute sont liées à celles du palais deNestor. Une image détaillée de la Messénie, aussitôt après la destruction du palais, est plus difficile à établir, notamment durant les siècles obscurs. Alors que le royaume de Pylos est organisé en deux provinces, qu’on y recense 240 établissements, qu’il possède une administration développée, une économie structurée et centralisée, une élite dirigeante cultivée, tout disparaît autour de 1.200 avant J.-C. Le site est réoccupé vers 1.100-900 : les archéologues ont repéré des traces d’activité domestique et des habitats construits avec les pierres du palais. Moins de douze sites ont été recensés pour les siècles obscurs. Au IXe siècle, ils sont concentrés dans des zones fertiles, la plaine du Stenyclarus et la vallée de la rivière Pamisos.
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